voyage scolaire

Comme chaque année à la même époque, un groupe d’élèves français du lycée catholique Cours St Charles d’Orléans est venu en voyage scolaire. Ils sont arrivés au début des vacances de juillet, pour passer deux semaines en famille d’accueil avant la reprise des cours à MHS. Ensuite, ils sont venus assister aux cours avec leurs correspondants (pendant encore deux semaines), tout en faisant des sorties avec leurs professeurs-accompagnateurs.

Ainsi, ils ont pu aller visiter la ville, ses musées, faire du shopping, puis ils ont aussi été passer deux jours à Kangaroo Island. La vingtaine d’élèves s’est plutôt bien intégrée à MHS, et les relations avec leurs correspondants étaient bonnes. Chacun logeait chez une famille australienne, et ils ont pu pratiquer leur anglais en situation réelle!

En fin de séjour, chaque élève avait pour tâche de présenter un aspect de la culture française à la classe de son correspondant, alors comme on le voit sur le photos, on a assisté à des dégustations de produits culinaires, ainsi qu’à des explications sur l’apiculture par exemple.

 

 

 

 

 

Séjour très riche, le seul regret pour ma part étant que ce partenariat avec le Cours St Charles, en place depuis une dizaine d’années, fait qu’il va s’avérer impossible de mettre en place un échange similaire avec mes classes à la Réunion ici à MHS car il serait trop difficile de trouver les familles d’accueil nécessaires.

Effectivement, il faut aussi considérer qu’à MHS, ils reçoivent également une classe de japonais chaque année, ainsi que des élèves chinois. Ajoutons à cela la 50aine d’élèves étrangers inscrits à l’école, cela fait beaucoup de familles d’accueil à trouver!

 

Cela étant, je ne perds pas espoir de parvenir à mettre en place un échange, il me faut juste un peu de persévérance, et beaucoup de chance  …

premier bilan

En ce début de deuxième trimestre (l’année scolaire ici se base sur un rythme assez simple de quatre trimestres de dix semaines de travail/deux de vacances, avec de plus longues vacances en fin d’année bien sûr), il est temps de dresser un premier bilan de mon activité à MHS (et à MPS).

 

Mon statut particulier de professeur Jules Verne, en contrat direct avec l’établissement d’accueil, m’interdit de fait de prendre entière responsabilité des classes, car je ne suis pas enregistré par le « Department of Education » australien. D’ailleurs, une collègue étant en arrêt longue maladie, il a été envisagé que je reprendrais ses classes (ce qui m’intéressait), mais l’administration centrale l’a formellement interdit. Dont acte. Décidément, l’administration australienne semble encore plus impénétrable que notre Éducation Nationale…

 

Je me concentre donc sur mon rôle d’assistant professeur, de facilitateur culturel, et tâche de mettre en place un maximum d’échanges avec la Réunion. Ainsi, j’ai donc initié un échange épistolaire entre mon collège d’origine et MHS et MPS, plus précisément entre une classe de 6ème et les Year 6/Year 7 de l’école primaire locale. Je fais la même chose avec des plus grands, soit deux classes de 5ème avec les Year 8 à MHS.

 

Je travaille également avec deux classes de Year 9, qui participent à mon blog pédagogique (lewebpedagogique.com/englishabc), mon espoir étant que mes anciens élèves de 4ème poursuivent le travail qu’ils avaient initié sur ce blog. Malheureusement, ne pouvant pas obliger ma remplaçante à la Réunion de faire ce travail, il semble que cela soit au point mort. Néanmoins, l’effort ne sera pas vain, car les 2nde euro du lycée des Avirons ont repris le blog à leur compte, et ainsi l’échange se construit bel et bien entre ceux-ci et les Year 9, ainsi (et surtout) qu’avec une classe de Year 10. Cet échange par blog va plus loin que le simple échange épistolaire, les élèves ayant à poster des articles plus directement en lien avec le travail fourni en classe, et avec un focus dirigé sur les aspects culturels porteurs d’intérêts pour ces grands adolescents.

 

En tous cas, pour chacune des classes concernées, ce travail est fortement porteur de motivation pour les élèves. De voir leurs lettres obtenir des réponses, de lire des textes écrits par leurs pairs, de lire et d’entendre leurs pairs s’exprimer imparfaitement mais de pouvoir néanmoins en saisir l’essentiel, n’est pas là la réalisation d’un de nos objectifs centraux en tant qu’enseignant  de LVE?

                               

 

Je dois aussi mentionner un dernier aspect, à la frontière du personnel et du professionnel. Ma fille m’ayant accompagné, et étant intégrée à l’établissement en Year 8, elle participe, elle aussi, de l’ouverture culturelle. En communiquant avec son ancienne classe d’anglais par le biais du professeur de son collège, ainsi que régulièrement par réseaux sociaux avec ses amis réunionnais, tout un autre groupes d’élèves suit cette aventure australienne de près. De plus, des liens se créent, entre ses anciens amis francophones, et les nouveaux, anglophones. La toile se tisse…