sortie ISEC

 

Reptiles
Reptiles

Par une journée bien maussade de printemps, je suis allé en excursion avec la classe internationale ISEC. Nous avons visité le parc animalier de Cleland, où on peut voir kangourous, koalas, dingos et autres reptiles de très près. Je joins quelques images, ainsi qu’une vidéo (écoutez bien les commentaires, très représentatifs de cette classe multilingue…).

Lesson
Lesson

koala isec

Zoosnooze

A Adélaïde, il y a un zoo près du centre ville, et en ce milieu de dernier trimestre, les classes de Year 8 y ont été en excursion. L’excursion dure deux jours, les élèves passant une nuit sous des tentes au dessus du centre éducatif du zoo. Cette excursion s’adresse à tous les élèves de Year 8, deux classes à la fois (ce qui fait que cela dure plusieurs semaines, le temps de faire passer tout le monde, et perturbe quelque peu les autres classes…), mais n’a pas de caractère obligatoire car il y a un coût de 65$.

 

 

snooze

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La sortie est organisée par les profs de science, avec un objectif pédagogique lié aux sciences naturelles comme on peut s’y attendre, les élèves ayant à remplir une fiche sur les animaux, leur habitat, les dangers qui les menacent etc. Mais l’objectif est aussi la socialisation, car on passe ces deux jours ensemble, on cuisine le repas du soir sur le barbecue et tous doivent aider, on dort dans des tentes etc.

 

zoo

Sorties suite

En fin de trimestre, comme il se doit, certaines classes ont eu la chance de participer à des sorties. Ainsi, j’ai accompagné une classe de japonais Year 9, au restaurant japonais. Ce fut l’occasion d’enlever nos chaussures et, en tailleur autour des tables basses, de saisir les baguettes pour déguster sushi, tempura et autres délicatesses orientales.

 

Puis, avec les Year 8 en français, nous sommes allés au Carpe Diem, une crêperie française nouvellement installée à Adélaïde. Les serveuses étant toutes françaises, les élèves ont eu à commander crêpes et boissons, en français, puis régler la note !

 

C’est ce qui s’appelle joindre l’utile à l’agréable ?

 

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Smelly Cheese

Quinzaine assez tranquille à MHS, nous nous dirigeons vers la fin du second trimestre. Mes collègues ont à compléter les « Mid-Year School Reports », mais de mon côté, j’ai juste à évaluer le travail de mes élèves, la rédaction des bulletins ne m’incombant pas.

 

J’en ai donc profité pour emmener une classe de Year 9 visiter le marché central de la ville. Nous sommes en plein dans une séquence liée à la nourriture, alors nous en profitons pour suivre la recette de la ratatouille (trouver les ingrédients nécessaires, les prix etc). Puis, arrêt obligatoire à la Smelly Cheese Shop, où les élèves ont pu goûter aux fromages français (des vrais, importés de France), et en apprendre un peu plus sur la provenance et la fabrication de ces fromages.

Si l’Australie est un pays très multiculturel et très ouvert sur l’étranger, il n’en est pas moins vrai que les jeunes australiens n’ont pas souvent l’occasion de goûter à ce type de produit: même si l’accès en est relativement simple, le vrai fromage français coûte tout de même cher (pas moins de 50$ le kilo pour les moins chers…) et reste réservé de fait à une certaine minorité.

concours

Cette semaine, j’ai participé à la sortie des élèves inscrits en cours de chinois, sortie qui avait pour but d’assister à un concours inter-écoles et inter-états de chinois. Ce concours se tenait à l’université d’Adélaïde (sous les auspices du ‘Confucius Institute,’), dans le grand hall très formel et très ‘british’ (on se croirait un peu à Hogwarts chez Harry Potter) de ‘Bonython Hall’ en centre-ville.

 

Malheureusement, aucun élève de Marryatville était sélectionné, mais les profs de chinois espèrent arriver à ce qu’un élève de MHS passe les épreuves de présélection l’année prochaine.

 

Il y avait donc une 20aine d’élèves présélectionnés, venant de quatre états d’Australie (Nord, Ouest, Sud et ACT), et les épreuves se déroulaient sur deux jours (nous n’avons assisté qu’au dernier jour).

 

Il y avait trois épreuves: une première type examen de connaissances générales, la deuxième était une épreuve orale où il fallait faire un discours devant le jury et le public, d’environ trois minutes, sujet libre (en relation avec la Chine et le chinois, tel que les vacances en Chine, les raisons d’étudier le chinois…), sans notes et en chinois bien sûr!, et la troisième était une épreuve culturelle: chaque élève devait exposer en chinois ou en anglais un fait marquant de la culture chinoise. Ainsi, nous avons vu une démonstration de Tai Chi, de danse chinoise, de danse des rubans, un élève nous a expliqué les échecs chinois, un autre nous a montré la technique de découpage de papier, un autre nous a fait de la calligraphie, quelques uns nous ont chanté des chansons traditionnelles ou pop en chinois, et une jeune fille nous a même expliqué comment faire les beignets.

 

Comme on le voit, un concours plutôt varié, et intéressant à voir. L’enjeu était important: les trois meilleurs iront assister à la finale en Chine, le meilleur y participera, et le gagnant du concours se verra offrir une bourse d’étude supérieure en Chine.

 

En début de séance, un dignitaire de l’ambassade de Chine nous a fait un petit discours soulignant l’importance des relations bilatérales Australie-Chine. Je savais déjà que la Chine est le premier partenaire commercial de l’Australie, mais ce que je ne savais pas, c’est qu’environ 50% des ‘International Students’ sont chinois, et que le revenu généré par ces élèves étrangers est la troisième plus importante source de revenu en Australie! Chaque élève dépensant environ 70,000$/an en moyenne, cela représente un enjeu colossal pour le système éducatif australien…

Aquatics Camp

Cela fait quelque temps que je n’ai posté de message ici…. merci de m’en excuser, j’étais pris par des recherches de logement, voiture etc.

 

Aujourd’hui, je veux parler du Aquatics Camp qui, comme chaque année à cette époque, a été proposé au Year 9. Au mois de mai, les garçons d’un côté, puis les filles quinze jours après, vont passer trois jours au bord de la Murray River, faire des activités d’eau. Ils dorment dans des tentes (les leurs, ou celles de l’école si nécessaire), prennent tous les repas ensemble, et un groupe de moniteurs prend les élèves en charge pour toute une série d’activités nautiques: kayak, canoë, initiation à la voile sur catamaran, initiation à la conduite de petits bateaux à moteur, ski nautique, kneeboard…

L’intérêt de cette sortie est multiple: outre le plaisir de pratiquer ces activités nautiques, les élèves apprennent aussi à mieux prendre confiance en soi (décoller en ski nautique, alors que l’eau est plus que fraîche, qu’on grelotte, qu’on se dit qu’on y arrivera jamais… n’est pas une mince affaire!), à vivre ensemble pendant ces trois jours, à se prendre en charge dans les tentes, à se surpasser (entrer dans l’eau avec enthousiasme après une nuit froide et pluvieuse), et passent enfin de bons moments de détente (les soirs, bien au chaud en regardant un DVD ou en faisant grilles des marshmallows sur le feu de bois).

Toutes ces activités ont un coût (de l’ordre de 140$ par élève, ce qui est somme toute plutôt bon marché), mais il faut aussi mentionner que le ‘catering’ était pris en charge par une française installée ici depuis 20 ans: croissants, crèpes, scones fraîches, crumble, et repas copieux et excellents!

ISEC

L’Australie est un pays attractif, et reste bien évidemment une terre d’immigration encore aujourd’hui. Le système éducatif australien est lui aussi attractif, tout d’abord sans doute parce qu’il s’agit d’une éducation anglophone, mais aussi parce que l’Australie est un pays à très haut niveau de vie, mais relativement paisible et sans les problèmes de violence qui connaît le grand cousin américain. Le ministère de l’éducation a donc mis en place toute une série de mesures destinées à encourager la venue d’étrangers dans le système éducatif local.

Si on a la chance d’avoir un visa de résident, on ira à l’école comme tout citoyen australien, et on pourra bénéficier de cours d’ESL dans beaucoup d’établissements, ainsi que d’un ‘New Arrivals Program’ dans certaines grandes villes (dont Adélaïde), où les non-anglophones seront pris en charge en petits groupes afin de faciliter la transition vers un établissement normal.

 

Mais, si on n’a pas ce précieux sésame, on peut demander un « student visa », qui donnera accès à l’école ou à l’université pour un temps donné. Ce visa a un coût bien sûr, qui varie suivant les états et le niveau d’études choisi. Ainsi, il y a une section « Intensive Secondary English Course » (ISEC) à MHS, pour ces ‘fee paying international students ». Il leur en a coûté environ 11 000 $ pour obtenir le droit de venir ici, ce qui couvre leurs frais d’inscription, fournitures etc, et à cela s’ajoute les frais de logement (si les élèves ont besoin de loger chez une famille d’accueil, cela revient à environ 200$ / semaine). Gros investissement donc pour ces familles, et source de revenus pour le ministère et l’école.

 

A MHS, les élèves sont donc dans une section spéciale, et suivent des cours d’ESL en priorité, ainsi que quelques cours des matières habituelles, l’objectif étant de les intégrer à l’école au bout d’un an la plupart du temps. Ils sont en petits groupes, et bénéficient d’un accompagnement plus personnalisé que l’élève moyen. Ils sont également intégrés aux activités culturelles et sportives de l’établissement, afin de favoriser des échanges avec les autochtones.

 

Dans le cadre de mes fonctions ici, on me demande de participer à certaines sorties avec cette section, ce que je fais avec joie car je suis doublement intéressé, en tant qu’enseignant d’anglais bien sûr mais aussi en tant qu’étranger (ce que les élèves apprécient d’ailleurs). Le groupe est composé surtout d’élèves asiatiques, ainsi que de trois brésiliennes ayant obtenu une bourse d’études, et on a donc été visiter la National Art Gallery, le jardin botanique, et le Migration Museum,

Voici quelque images.

In front of the Art Gallery

At the Botanical Gardens