Activities Week

Oui, c’est la fin de l’année scolaire. Les Year 11 et 12 sont déjà partis (ils avaient des épreuves d’examen à passer), il reste les Year 8, 9, 10. Alors, afin de les occuper au mieux la dernière semaine, l’établissement met en place Activities Week. C’est-à-dire une semaine sans cours, mais où chaque enseignant (ou groupe d’enseignants) propose une activité. Celles-ci peuvent être sportives (piscine, tennis, escalade, patin à glace…), récréatives (visionnage de Comedy Movies, Japanese Anime…), créatives (cuisine, apprentissage du logiciel Photoshop, réalisation de décorations…), artistiques (atelier guitare, sculpture …), voire même une activité ‘Dog Walking’!

 

 Certaines activités sont gratuites, d’autres payantes, certaines sur site, d’autres à l’extérieur de l’école, le tout en casual clothes (sans uniforme). Toute une logistique comme on peut s’y attendre, avec la participation de l’ensemble des enseignants de l’établissement, chacun ayant donc soit proposé son atelier favori, soit accepté d’accompagner / assister un collègue (notamment pour les activités à l’extérieur de l’établissement). La journée se déroule sur trois temps: une activité en début de matinée (9h à 10h30), puis de 11h à 12h30, puis l’après-midi, de 13h30 à 15h.

 

L’intérêt ici est bien évidemment de terminer l’année dans la bonne humeur, sans heurts, et cela me semble être une assez bonne idée… Plutôt que trainer des élèves récalcitrants, autant les occuper en s’amusant!

 

Puis enfin, le vendredi, tous les élèves sont invités à remettre leurs uniformes, l’école marchera jusqu’au cinéma de Norwood (à deux kilomètres environ) pour voir un film récent. Puis retour à la High School, remise des bulletins, et … Have an awesome holiday!

Last Assembly

La fin de l’année approche. J’ai donc voulu profiter de la dernière Assembly pour prendre la parole et remercier mes collègues, l’administration et les élèves de leur accueil cette année. J’ai fait un petit discours de 2/3 minutes, en récapitulant rapidement l’année écoulée, et j’ai terminé par encourager les élèves à poursuivre leurs études de langues et les exhorter à voyager, étudier ou travailler à l’étranger…. nous en sortons grandis !

Assembly
Assembly

L’assembly, c’est aussi l’occasion de récompenser les élèves méritants (cette fois-ci, c’était les élèves qui s’étaient distingués lors des concours et compétitions régionales ou nationales en maths), et de dire au revoir aux élèves internationaux qui rentrent chez eux en fin d’année.

assem3

Assembly
Assembly

Child Studies

Parmi les nombreuses matières enseignées ici à MHS et qui n’ont guère leur pendant chez nous (Home Economics, ou Health and Safety par exemple), il y a les Child Studies.

The baby
The baby

 

Je ne peux pas expliquer précisément ce dont il s’agit, toujours est-il que périodiquement, les élèves se promènent avec des poupons en plastique. Mais ce ne sont pas de simples poupées d’enfants, ce sont de véritables bébés électroniques, qui se mettent régulièrement à pleurer (parfois en plein cours) et à gémir. Il faut alors soit changer la couche, donner à boire, câliner plus ou moins énergiquement etc, pour espérer calmer les pleurs. Les élèves ont a passer plusieurs jours avec ces bébés, le but étant de bien leur faire comprendre la difficulté de la tâche, et la nécessite de la vigilance à tout instant. Ainsi, une fois, j’entendais un bébé pleurer pendant de longues minutes, je suis allé voir, et ai trouvé un de ces poupons abandonnés dans un couloir : visiblement, sa maman en avait eu assez…

organisation

Ici, je vais me concentrer sur l’organisation pédagogique et administrative de l’établissement. Tout d’abord, c’est très différent de notre système français, car une école ici ressemble beaucoup plus à une ‘entreprise administrative’ que chez nous, avec une organisation pyramidale des responsabilités de chacun.

 

          En effet, chaque section pédagogique est organisée par ‘faculté’, un des enseignants étant ‘faculty leader‘ (= grosso modo notre coordonnateur). Ce leader n’est pas coopté par ses pairs comme chez nous, mais désigné par l’administration. Chaque niveau de classe a aussi son leader, ou year level manager, qui a en charge le suivi des élèves par cohorte, et la gestion des activités particulières à la cohorte. Cette organisation pyramidale connaît encore plusieurs échelons: il y a ainsi des ‘senior leaders‘ qui chapeautent l’organisation pédagogique ou matérielle des divers groupements de section, et des réunions régulières se font entre ces senior members, pour décider de la politique de l’établissement (un peu à la manière des conseils pédagogiques). Il y a même des ‘yard duty managers’ dont la responsabilité et de veiller à ce que les collègues fassent correctement leur ‘yard duty‘ (=surveillance de la cour pendant les récréations), sans resquiller…

 

            Chaque leader est donc désigné par le chef d’établissement (ou les senior leaders selon le cas), et il ou elle reçoit une indemnité supplémentaire en fonction de ses responsabilités (indemnité qui est loin d’être anecdotique lorsque l’on atteint les sommets…). La philosophie générale est donc d’encourager les initiatives de chacun et l’investissement dans la vie de l’établissement, ce qui est somme toute honorable, mais n’est pas exempte de dérives possibles. En effet, ce système de promotion favorise un certain type d’employé, au détriment me semble-t-il de la réelle expertise pédagogique, qui me semble rarement – si ce n’est jamais – prise en compte. De plus, une bonne partie des enseignants sont en contrat à durée déterminée (souvent d’un an, renouvelés chaque année suivant les besoins de l’établissement), et ne peuvent ainsi prétendre à ces responsabilités, quel que soit leur niveau d’expertise et/ou leur volonté d’investissement.

 

          N’oublions pas qu’un établissement ici fonctionne de manière très autonome, gère un budget propre très important (je crois savoir que la subvention de l’état représente environ 50% du budget), et que c’est le chef d’établissement qui est responsable in fine de la nomination des enseignants – même si le processus de sélection passe également par le Department of Education central.

 

          Une dernière remarque, d’ordre pédagogique. Ayant eu à accompagner deux enseignants stagiaires, j’ai été surpris d’apprendre qu’ils ne bénéficient d’aucune formation didactique à l’université, en préparation de leur qualification d’enseignant. Ils ont une formation disciplinaire (environ niveau licence pour les deux matières qu’ils préparent), et des cours généraux de sciences de l’éducation. Il n’existe d’ailleurs aucun corps d’inspection disciplinaire, ni à ma connaissance aucune recherche didactique proprement dite. Cette absence me semble préjudiciable, car ainsi chaque prof fait comme il le sent sans avoir de fondement théorique sur lequel s’appuyer, ni sans nécessairement avoir pris le temps de réfléchir à ses pratiques. Les formations qui sont proposées aux enseignants reflètent d’ailleurs cet état de fait : elles sont la plupart du temps généralistes (formation aux TICE ou à la gestion/motivation des élèves par exemple). Mais en même temps, cela contribue sans doute à faire des enseignants australiens des profs attentifs et peut-être plus accessibles à leurs élèves que chez nous…

Assembly

Quelques remarques en vrac sur l’Assembly

 

Comme on le voit sur la photo, l’Assembly à MHS se fait dans le gymnase, de manière assez détendue, les élèves assis parterre, les profs autour, et au devant il y a tout de même quelques chaises pour le Chef d’Établissement, les invités, les personnalités. Je m’imaginais qu’il y aurait assembly de manière régulière, mais en fait cela ne se passe qu’une ou deux fois le trimestre.

 

Ici, c’est mené par des élèves délégués de Y12. Ils commencent par les annonces quotidiennes et informations diverses (activités, sorties, sports etc), puis on passe aux informations sur les compétitions auxquels les élèves de l’école ont participé : cette fois-ci, compétition sportives, concours de débat. Les élèves sont félicités devant tous, et reçoivent coupe ou médaille.

 

Ensuite, la responsable de la section internationale nous a présenté les élèves qui repartent chez eux, chacun étant applaudi puis recevant un petit cadeau, et un d’entre eux nous a fait un petit discours (passe une mince affaire, en anglais, devant les quelque mille élèves).

 

Ensuite, ce fut le tour du Principal, qui a fait un tout petit discours sur les résultats sportifs et autres, a fait le point sur les travaux de rénovation (l’on construit un nouveau bâtiment, ce qui perturbe quelque peu la vie de l’établissement), et a rappelé les règles du port de l’uniforme.

 

 

Un petit intermède musical interprété par deux musiciens (guitare et piano, un morceau de jazz assez complexe), puis les délégués ont annoncé la fin de la réunion.

 

En conclusion, même s’il y a un côté un peu désuet qui peut faire sourire l’enseignant français, je trouve l’idée de cette Assembly somme toute plutôt bonne : rassembler tout le monde (élèves et enseignants), féliciter les élèves méritants devant tous, informer et rappeler les règles de manière régulière, cela contribue sans doute à renforcer la cohésion de l’établissement, ce qui ne peut que se refléter en classe. Et si on essayait à la Réunion ?

bivalence trivalence

Ici, la bivalence des profs est la norme. Lorsqu’on obtient son certificat, on est obligatoirement qualifié pour enseigner deux matières. Ainsi, la stagiaire en français chez nous est également stagiaire en histoire (donc en Société en Environnement). Une fois en poste, il est relativement rare de se retrouver à n’enseigner qu’une seule matière. Cela reste plutôt réservé aux profs à temps partiel, ou à ceux qui ont d’autres responsabilités (management, organisationnel, etc) comme par exemple le coordonnateur de la section français qui est également responsable de toute la section des langues étrangères, ainsi que des relations internationales (voyages, séjours linguistiques, échanges…).

 

Mais cette bivalence va plus loin encore : il est fréquent qu’un enseignant se retrouve à enseigner une matière qui lui est totalement étrangère. On lui demandera son avis bien sûr, mais dans un système où les affectations sont décidées au niveau de l’établissement, l’enseignant n’est guère en position de refuser, surtout s’il est en début de carrière, ou en poste sous contrat renouvelable (on peut aussi avoir une affectation permanente, ce qui donne tout de même un certain poids au prof). A l’enseignant de se débrouiller… Par exemple, la prof d’art dramatique de ma fille (qui fait par ailleurs un super travail selon celle-ci) n’a qu’une seule classe de cette matière, et n’avait jamais enseigné ni étudié le théâtre, étant qualifiée en SOSE.

 

De plus, n’oublions pas que les remplacements à court terme sont assurés par les enseignants de l’établissement, selon les heures libres (free lines) qu’ils ont. La procédure habituelle sera que l’enseignant absent aura envoyé un mèl ou laissé des instructions, et le remplaçant fera faire le travail demandé aux élèves. S’il comprend de quoi il s’agit, tant mieux, sinon, tant pis, le travail sera donné sans plus d’explications.

 

Mais en questionnant mes collègues, ils ne réagissent pas nécessairement de manière négative à ces contraintes. Tout d’abord, le fait d’enseigner deux matières est souvent perçu comme un enrichissement didactique, ou plus prosaïquement comme une façon de couper l’ennui d’enseigner toujours la même chose. Et puis, en parlant à une collègue qui assure une bonne partie des remplacements, elle me dit apprécier son poste, car ainsi elle découvre plein de choses sur les autres matières, se retrouve à donner du travail de toutes sortes, dans toutes les situations (de la cuisine à la technologie, des langues aux maths…), et a l’impression de décloisonner un peu son métier.

 

A méditer.

pédagogie

Je vais parler ici de quelques différences dans la relation prof-élève, et dans la pédagogie.

Tout d’abord, la relation prof élève me semble plus détendue que chez nous. Les élèves entrent en classe au compte-goutte (que le prof soit là ou pas d’ailleurs), s’installent, semblent à l’aise dans un environnement qui est le leur, sans que cela soit perçu comme manque de respect, car lorsque le professeur commence le cours, il obtient la plupart du temps l’attention des élèves. Lorsqu’ils n’ont pas compris quelque chose, les élèves n’hésitent pas à demander de l’aide, à se lever, à interpeller l’enseignant. Puis, et cela est sans doute dû à la manière de concevoir la notation, lors d’un contrôle raté, l’élève aura souvent la possibilité de refaire son évaluation, ce qui dédramatise le moment de l’évaluation.

Ce qui m’amène à envisager la notation. Si chez nous le concept d’évaluation positive (= noter les progrès, ce qui est compris et assimilé plutôt que de noter ce qui ne l’est pas) a quelque peu de mal à s’imposer, ici c’est une évidence. Non seulement les élèves peuvent souvent refaire leurs tests ratés, mais surtout ils seront systématiquement informés par avance de la teneur de l’évaluation, les parents aussi d’ailleurs (souvent, à chaque début de période, les parents recevront un document explicitant les attentes et les objectifs de la matière). Pour les expressions écrites, on donne le sujet un mois à l’avance, l’élève s’y prépare, fournit un premier brouillon au prof, qui sera annoté et commenté, puis il bénéficiera de temps scolaire en classe pour se lancer dans sa rédaction, avec l’aide du professeur et du dictionnaire/ordinateur, la copie finale se terminant à la maison ou en classe. Ainsi, j’ai mené plusieurs cours d’expression écrite, où les élèves passent l’intégralité de la séance (1h30) à se pencher sur leurs travaux.

Même système d’ailleurs pour l’EO: tous les élèves ont pu s’entraîner systématiquement à dire/lire/interpréter leurs interventions, avant l’enregistrement (et l’évaluation) final.

Si cela me semble très louable, j’ai néanmoins l’impression que l’on ne met pas suffisamment de pression sur les individus, car ils seront rarement mis en position où la performance est exigée. Ainsi, ils progressent d’année en année, obtenant des A, B, ou C (le professeur qui ose mettre un D ou un E est plutôt mal vu, considéré comme n’ayant pas fait son travail de remédiation ou d’accompagnement de l’élève en difficulté). Je conçois très bien qu’un élève doive bénéficier de plusieurs tentatives, et ne devrait pas être noté par rapport aux autres mais bien par rapport à sa propre performance, à ce qu’il est capable de faire, néanmoins, ne devrait-il pas à certains moments faire le preuve du niveau qu’il aura atteint?

les matières enseignées

Ici, je vais me concentrer sur ce qui est enseigné à MHS. Un mot tout d’abord: contrairement au système français, il n’y a pas de hiérarchie entre les matières. Elles ont toutes le même poids, le même nombre d’heures hebdomadaires, la différence étant que certaines matières sont à l’année, d’autres sont semestrielles, voire trimestrielles.

 

Au moment de l’inscription, chaque élève doit choisir ses sept matières. En Year 8, le choix est relativement restreint, puis à mesure qu’on progresse, l’éventail des matières proposées s’élargit.

Donc en Year 8, les élèves doivent prendre l’anglais (ou l’ESL), les maths, la science (= initiation aux sciences expérimentales), ainsi qu’une langue étrangère (le français, le chinois, le japonais). Puis ils peuvent opter pour la musique (nous sommes dans une école spécialisée en musique), ou le sport (MHS est aussi spécialisée en tennis), ). Pour ce qui est des matières semestrielles, il y a art plastique, théâtre, Home Economics (= gestion du foyer, cuisine), EPS, SOSE (= approximativement l’histoire géo, éducation civique).Technology Studies (le bois, le métal, les TICE…).

 

En Year 9, Society and Environment (SOSE) dure l’année entière, en revanche les langues étrangères, l’art plastique, le théâtre, l’EPS et la techno sont au choix (ils doivent opter pour trois matières parmi celles-ci.). En Year 10, c’est sensiblement pareil, puis à partir de Year 11, ça change un peu car les élèves préparent leur diplôme de fin de scolarité, le SACE (dont je parlerai plus tard lorsque j’aurai compris son fonctionnement!), et n’ont plus que quatre matières en Year 12.

emploi du temps

Aujourd’hui, je vais évoquer les emplois du temps, des élèves comme des enseignants, bien différents du système français on s’en doute.

 

Tout d’abord, les cours commencent à 8h30, pour finir à 15h15 tous les jours, sauf le mardi, où les élèves finissent à 14h25. Les enseignants sont tenus d’être présents pendant toute la journée, et assurent également la surveillance de la cour et des bâtiments pendant les récréations et la pause déjeuner. La mardi, après le départ des élèves, 2h sont consacrées aux réunions pédagogiques des diverses équipes (équipes disciplinaires, ou par classe, niveau, etc).

 

Si les enseignants sont présents, ils ne sont pas nécessairement tout le temps face aux élèves: un temps plein correspond environ à 21h d’enseignement. Les heures libres seront consacrées au travail pédagogique ou administratif. D’ailleurs, chaque salle de classe, ou groupe de salles, possède un bureau attenant, où les enseignants peuvent travailler à leur aise, avec postes informatiques, étagères, armoires pour le matériel.

 

Pour ce qui est de l’EDT des élèves, une première différence est qu’ils n’ont jamais d’heure de permanence: toutes les heures sont prises, pour toutes les classes, sauf pour les Year 12, qui ont moins de matières, et bénéficient de temps libre pour approfondir leur travail personnel.

 

Ces emplois du temps se construisent selon un planning plus simple qu’en France, car toutes les matières ont le même nombre d’heures. Un cours (une séance) dure environ 45min, et les élèves ont 5 séances de chaque matière, réparties en 2×2 séances (= une session d’une heure trente), + une séance. La journée comporte 7 séances, avec une pause de 20 min. à 11h, puis la pause déjeuner à 13h (50 min.).

 

Ainsi, si je prends l’exemple de ma fille, elle a 7 matières, donc 35 séances par semaine (ou 15 doubles, et 5 cours de 45 min.). Vous me suivez ?

 

A cela, il faut ajouter le premier créneau de la journée, Home Group, où le professeur principal fait l’appel et communique les informations du jour à son groupe d’élèves. Ce créneau dure 15 à 40 min. selon la journée. C’est aussi dans ce créneau que se déroule « Assembly », une ou deux fois par trimestre.

 

outdoor assembly for sports day

 

similitudes

Ce n’est pas parce que beaucoup de choses sont très différentes, que rien n’est pareil!

 

Tout d’abord, si les élèves doivent porter un uniforme stricte, les enseignants, eux, s’habillent sensiblement comme en France: certains sont très formels, d’autres portent des tenues décontractées, il n’y a ni code ni obligation particulière. Ce qui me convient, car étant habitué à la décontraction réunionnaise, je redoutais de devoir porter la cravate!

Autre point commun: entre les professeurs, il y a des jalousies, des rancœurs, qui font surface de temps à autre, comme chez nous. De même, les discussions en salle des profs portent parfois sur des élèves, mais plus souvent sur la météo, les enfants, les courses, les sorties etc etc.

 

Enfin, étant dans un bon établissement, la moyenne d’âge des profs a tendance à être élevée car ici, comme chez nous, les profs débutants trouveront le plus souvent un travail là où les plus anciens ne préfèrent pas (plus) aller: zones défavorisées  ou (particularité australienne) zones rurales isolées.

Différences évidentes

Il y a bien sûr beaucoup de différences entre Marryatville High School à Adélaïde, et le Collège Marcel Goulette à Piton St Leu. Pour commencer, MHS se situe dans un quartier aisé de la ville, et les élèves sont issus d’un milieu bien plus avantagé que la moyenne de ceux de mon collège d’origine. Ensuite, MHS est une ‘High School’, les élèves commencent à 12/13 ans, pour finir à 17/18 ans (grosso modo, de la 4ème à la Terminale). En effet, il n’y a pas d’équivalent du collège en Australie Méridionale, les élèves passent directement de l’école primaire à la High School (il y a néanmoins des ‘Middle Schools’ dans d’autres états australiens).

on the way to class (we are in the school grounds here)

Un différence notable est aussi l’uniforme, porté par tous les élèves, comme dans la très grande majorité des écoles et lycées australiens. Dans notre cas, c’est jupe plissée / polo bleu marine; robe bleu clair ; short bleu marine pour les filles, le short / polo pour les garçons, avec chaussures fermées (des Clarks) et chaussettes qui cachent les chevilles… Possibilité de porter collants, pantalon, pull en hiver (pullover avec logo de l’école of course).

 

front of the school

 

Et puis, pour terminer ce premier constat sur les différences les plus évidentes, il faut mentionner le terrain: MHS est entouré de grandes pelouses arborées, toujours ouvertes, où les élèves pratiquent divers sports (en plus du grand gymnase et des courts de tennis), et où les promeneurs / familles / sportifs viennent se détendre les soirs et weekends. Bref, le terrain de l’établissement est un espace ouvert et public, seuls les bâtiments sont fermés.