Interview d’Emilie Mistrot, ancienne élève de la prépa JPPJV de Daguin, et d’AbigaïlChabane, toutes deux élèves de première année à Sciences Po Bordeaux

30 novembre 2022
Visite de la prépa JPPJV à Sciences Po Bordeaux

Question – Quel formation suivez-vous ?
Emilie – Nous sommes en première années à Sciences Po Bordeaux, en cursus général.


Q – Quel master aimeriez-vous faire dans trois ans ?
E – J’ai quelques idées mais ce n’est pas ce qui est demandé pour l’instant. Comme vous
pouvez le voir, aujourd’hui il y a le forum international des destinations parce que l’enjeu
principal en première année est de savoir ce que l’on va faire l’année prochaine (la deuxième
année à SP BDX est réalisée à l’étranger). C’est important dans la mesure où l’université et le pays
que l’on va choisir, et le cursus que l’on va suivre là-bas, déterminent pas mal notre poursuite
d’étude. Pour ce qui est des masters, il nous est demandé de choisir en troisième année. Tout d’abord, il faut savoir qu’en troisième année, nous devons écrire un mémoire, qui est généralement lié au master que l’on veut faire dans la mesure où nous devons choisir nous-
même le sujet.

Abigaïl – Par contre, il faut savoir que pour préparer l’oral d’admission à SP BDX, il faut déjà
avoir une idée du master que vous voulez, vous devez montrer que vous êtes vraiment
intéressés par cette école. Ça ne détermine en aucun cas votre poursuite d’étude et vous
pouvez tout à fait changer d’avis par la suite.
E – Oui, il va vous être demandé d‘avoir une idée de master à l’oral. Pour ma part, j’en ai
présenté plusieurs à l’oral, j’ai dit que je n’étais pas sûre et que j’hésitais, mais que ceux-ci
conduisaient tous plus ou moins au même secteur de métier, car j’aimerai travailler à
l’international.
Q Quels sont vos projets d’avenir après Sciences Po Bordeaux ?
E – Alors pour l’instant, ce serait à l’international, dans les ambassades, mais plutôt côté
culturel, par exemple attachée culturelle dans une ambassade française afin d’organiser des
événements, comme des expositions, qui valorisent la culture française à l’étranger.
A – Pour ma part, je suis plus attirée par le domaine de la politique nationale. Je ne veux pas
exactement faire de la politique mais être dans le milieu : aider les parlementaires ou être
parmi les fonctionnaires qui gèrent en interne.
Q – Que pensez-vous de la charge de travail à Sciences Po Bordeaux ?
E – Honnêtement, c’est plus important que ce à quoi je m’attendais. Le volume horaire est
inférieur à ce à quoi on pourrait s’attendre mais c’est compensé par la charge de travail qui
est quand même assez importante.
A – Après l’année de terminale, qui était assez lourde, j’ai pensé que la première année à SP
BDX serait plus légère, alors que finalement la charge de travail est assez équivalente, voire
même supérieure à celle du lycée. En ce moment, on prépare les partiels, et c’est un peu
comme si on préparait un mini-bac.
E – Ce à quoi il faut s’attendre aussi, c’est que le fonctionnement change beaucoup. Je n’irai
pas jusqu’à dire que c’est comme une prépa parce que c’est différent et moins intense. Par
exemple, on a des examens certains samedis matin, ce qui peut surprendre. Également, il faut
prendre en compte que la notation est totalement différente, mais ça c’est commun à toutes
les études supérieures. On se retrouve tout à coup avec des notes plus basses, ce qui peut
faire un choc parce qu’on avait pour la plupart des excellentes notes au lycée. Mais très vite,
les professeurs nous disent de ne pas nous inquiéter car c’est normal. Ce qui change aussi,
ce sont les cours en amphithéâtre, nous avons également des cours en plus petits groupes de
20, qui ressemblent un peu aux TD à la fac, et dans lesquels la moyenne est annuelle, ce qui
permet d’avoir le temps de se rattraper si on a une mauvaise note.

Q – Et comment est la vie étudiante ?
E – Alors pour ce qui est de l’ambiance, elle est incroyable, comme vous pouvez le voir, même
s’il n’y a pas la fanfare tous les jours. La vie associative surtout est extrêmement diversifiée.
Le nombre d’associations est tellement énormes que l’on peut faire tout ce que l’on veut. Pour
ma part, je fais partie de l’association GoodMorningAsia, où nous valorisons les actualités de
l’Asie et toutes les semaines, nous publions les news.
Merci pour vos réponses.

Juliette Ducros et Flore Chauvin Manca

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