Présence en ligne et e-réputation

La présence en ligne c’est le fait d’être visible sur le net.

 

Comment ça, elle vous aide pas ma définition ? Vous préféreriez peut être « e-réputation » ?

Pour faire simple, tout ce que vous mettez sur vous en ligne peut être vu par des milliers d’internautes. Ensuite, « l’e-réputation » c’est le fait d’être connu sur le net. Par exemple, sur Youtube, plus vous avez de clics, plus vous êtes connus.

L’e-réputation ce n’est pas seulement ce que vous dites sur vous, c’est aussi et surtout ce que les autres pensent de vous. C’est ce qui fait votre image, l’étiquette qu’on va poser sur votre nom.

On parle beaucoup d’e-réputation d’une entreprise, d’une marque. Elle est « fabriquée » à l’aide de leur propre site internet mais aussi via les réseaux sociaux. Facebook et Twitter font désormais partie intégrante d’une politique de communication d’une entreprise, ou dans mon domaine, d’un musée. Ainsi, on retrouvera sur ces deux réseaux les plus grands musées de France qui profitent de ce moyen de communication gratuit pour savoir ce que les visiteurs pensent de leurs actions de médiation, leurs évènements, etc.

Ensuite, grâce aux témoignages reçus, grâce aux commentaires et aux « like » de Facebook, le musée pourra améliorer ses services en prenant en compte les attentes des « followers », et ainsi améliorer son image.

 

Source :
http://www.jikamedia.com/reseaux-sociaux/ereputation/

Les jeux vidéo: un milieu sexiste

Alors que l’on dénonce encore aujourd’hui les inégalités hommes/femmes dans les entreprises et plus généralement dans la société, la joueuse Mar_Lard s’est saisie du sujet en dénonçant l’esprit malsain et misogyne présent dans l’univers du jeux vidéo.

Au delà de l’idéologie féministe revendiquée par l’auteure, les deux articles qu’elle a écrit sont très bien documentés et ils font état d’un réel malaise au sein de la communauté. Ces articles n’ont pas laissés les joueurs et joueuses indifférents, allant pour certains jusqu’aux menaces de viols à l’encontre de l’auteure.

Même si les deux articles sont plutôt long, prenez le temps de les lire car ils en valent le coup.

 

Sources :

Le premier article : http://cafaitgenre.org/2012/08/18/joystick-apologie-du-viol-et-culture-du-machisme/

La réponse du magazine : https://www.facebook.com/Joystickmag/posts/411955862193964

Le second article, écrit suite à la réaction de la communauté : http://cafaitgenre.org/2013/03/16/sexisme-chez-les-geeks-pourquoi-notre-communaute-est-malade-et-comment-y-remedier/

L’humanité numérique comme développement du patrimoine culturel et élargissement de ses publics:

La base de cet article est l’extrait d’un chapitre à intégrer dans le projet d’ouvrage de vulgarisation  sur les digital humanities, il traite de l’aspect patrimonial des relations entre les humanités numériques et la société.(http://blog.homo-numericus.net/article11107.html )

L’auteur présente l’intérêt de la présence en ligne de notre patrimoine comme le renforcement  de la notion de bien commun en ce terme. Les biens culturels deviennent en effet accessibles à tous ou presque dans une mesure économique, mais aussi symbolique. La connexion à un site internet permet en effet de dépasser la fameuse barrière psychologique qui peut être rencontrée par les publics peu habitués à entrer dans les musées ou monuments.

Dans un point de vue plus commun, la mise en ligne des collections c’est aussi la connaissance et l’accès à des éléments jamais exposés. La fragilité ou d’autres caractéristiques peuvent en effet limiter les possibilités d’expositions. Cette mise en ligne est de nouveau u avantage économique par rapport à la mise en place réelle des objets.

Pour terminer, le dialogue et l’échange sont parfois nécessaires notamment sur des événements ou lieux porteurs de graves souvenirs communs. Lieux de bataille et autres symboles de notre histoire permet la création d’une dimension émotive pas si courante dans les échanges en ligne.

En conclusion, l’auteur envisage le rôle et les différents buts de l’humanité numérique avec le patrimoine dans trois points de vue différents, de la connaissance presque scientifique à la communication affective…
http://credit-n.ru/zaymyi-next.html

Le livre papier, une espèce en voie de disparition face à la montée du livre numérique?

Les médias et autres presses diffusent sans cesse le débat qui préoccupe écrivains, libraires et autres personnels du livre. La version papier des ouvrages est-elle en danger devant le développement croissant de leurs versions numériques? Entre avantages et inconvénients de chacun de ces supports d’ouvrages, essayons de répondre à cette question dont la réponse semble déjà bien enclenchée aux Etats-Unis…

Le premier point de vue mis en avant est souvent l’intérêt terre à terre et pratique de cette nouvelle version de livre qui ne pèse rien, ne prend pas de place et se stocke en groupe dans un seul dispositif de stockage et de lecture: la tablette, ou plus précisément la liseuse. Cet outil est idéal pour tout besoin de déplacement des livres, de la valise pour les vacances au déplacement professionnel, en passant par le cartable des enfants qu’il pourrait allégé…un dernier argument, non des moindres dans notre société, réside dans l’écologie de ce support de texte!

Cependant aujourd’hui, le livre numérique n’est pas vendu beaucoup moins cher que sa version papier, on assiste donc au développement du téléchargement illégal dans ce domaine comme c’est le cas pour la musique en ligne. Actuellement, la liseuse n’est pas encore une acquisition commune malgré un prix d’achat de plus en plus accessible. Certaines idées présentent cependant le livre numérique comme une évolution normale à placer dans l’histoire continue du livre, cette idée pressent alors la disparition totale du livre papier…

Un troisième groupe d’arguments réside dans la valeur particulière donnée à l’objet même du livre. Serge André Guay qui écrit « Vous ne verrez pas le bon vieux livre papier disparaitre de votre vivant », le présente comme « le contre-courant de la société de consommation ». Le livre est un objet qu’on veut conserver, et ce caractère se renforce dans le cadre de livres rares ou édition limitée.De façon plus large, le livre est un objet porteur d’un lourd symbole relationnel et émotionnel. le livre est fruit d’un attachement et porteur d’odeurs et de textures particulière que le lecteur ne peut être complètement remplacé par une tablette support de lecture. On connait d’ailleurs, l’opinion du grand Umberto Ecco sur la question!

En conclusion, le livre numérique peut être pratique dans certaines situations mais notre société actuelle ne semble pas prête à ce séparer de cet objet très particulier que représente le livre…Le récent salon du livre 2013 a d’ailleurs été l’occasion, pour Aurélie Filipetti, de présenter l’aide de 9 millions d’euros pour les petites librairies indépendantes.

 

Sources:

http://www.actualitte.com/societe/un-plaidoyer-pour-le-livre-papier-36069.htm

http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/culture/article/vous-ne-verrez-pas-le-bon-vieux-53563

http://www.lefigaro.fr/magazine/20070223.MAG000000469_le_livre_numerique_la_page.html
http://credit-n.ru/zaymyi-next.html

Le numérique : Un enjeu pour les politiques publiques !

 

Les politiques publiques sont soumises à l’explosion des technologies numériques. Dans cette vague du tout numérique, le Ministère de la Culture et de la Communication  a produit un rapport « Culture et Médias 2030 -Prospective de politiques culturelles » dont une partie trace les enjeux des politiques publiques à développer le lien entre la Culture et les Médias. 

Ces enjeux concernent bien évidement le domaine publique : Le Ministère, l’administration centrale, les services déconcentrés… mais peuvent aussi permettre à d’autres acteurs culturels de mener une réflexion à ce niveau.

Dans le Chapitre traitant de la nouvelle articulation entre l’offre et la demande un des enjeux se nomme : « Assurer la présence d’un espace public numérique culturel ». 

Un nouveau Public

Les consommateurs de Culture sont caractérisés par un fort niveau de connexion, ils se connectent souvent et communique entre eux par l’intermédiaire du web où ils trouvent aussi de nouveau loisirs caractérisé par une massification culturelle. Ces générations sont alors adeptes des nouvelles technologies mais restent tout de même de grand habitués d’autres activités culturelles qu’ils lient avec l’usage d’internet.

Ainsi leurs habitudes face à la culture ont évolué par rapport à leurs aïeux.

On a alors un public omnivore et éclectique. Il utilise les nouvelles technologies pour avoir accès à de nombreux types de loisirs élargissant ainsi le périmètre culturel. L’accès gratuit de certaine offre, l’absence d’auteur, l’interconnexion des utilisateurs ainsi que les projets collectifs participent à créer un univers culturel danse et très diversifié effaçant un clivage ancien : la culture populaire et savante. Sur internet, tout est mélangé, diffusé et libre d’accès. Même si les différences tels que le sexe ou la catégorie socio-professionnelle de l’utilisateur est significative dans les habitudes, ses nouvelles pratiques participent tous à une désinstitutionalisation de la culture. En Effet, la culture est disponible en grande quantité et en une multitude d’offre différentes directement dans la chambre de l’utilisateur ce qui participe à changer les pratiques culturelles. 

Assurer la présence d’un espace public numérique culturel

Ainsi face à cette abondance de l’offre culturelle, un enjeu important est de présenter l’espace public culturel sur des plateformes numériques. Le rapport nous explique qu’il existe différentes façon de former cet espace :

? savoir incorporer les questions soulevées par la gratuité..  ;
? être capable de se donner les moyens juridiques, financiers, humains de former un espace public numérique culturel ouvert…
? être garant de la qualité des contenus culturels  ;
? pouvoir former une régulation de l’offre culturelle numérique en résolvant les questions juridiques au fondement de la politique culturelle numérique  et en visant à encadrer des stratégies industrielles;
? disposer des moyens de devenir opérateur d’un « service public numérique », du moins un service universel, voire s’appuyer sur des partenariats publics/privés, pour tous les types de biens numériques …;
? articuler audiovisuel public et politiques de données publiques culturelles des établissements publics, des fonds publics d’autres ministères et collectivités territoriales, d’acteurs privés.

Si vous souhaitez lire le rapport en entier c’est ici : http://www.culturemedias2030.culture.gouv.fr

http://credit-n.ru/zaymyi-next.html

Les musées Twittent !


Les institutions sur internet ?

 

La part des technologies numériques dans nos habitudes quotidiennes ne cessent de grandir, il est alors nécessaire de s’adapter à cette mutation sociale. Les institutions culturelles se doivent d’adapter leurs offres pour attirer cette nouvelle génération que sont les Digital natives et de s’ouvrir aux mondes des réseaux sociaux en apportant des informations complémentaires, exportables sur internet mais aussi se créer une véritable identité numérique. La réponse à cette mutation signifie aussi offrir une offre de formation d’une part pour transformer l’usager en concepteur conscient de son identité virtuelles, mais aussi mettre à niveau les usagers qui n’ont pas réussi à suivre la vague du numérique.  Une nouvelle responsabilité pour ses institutions qui transforme une médiation culturelle traditionnelle en véritable médiation technologique.

Les institutions culturelles doivent se munir d’une identité apparaissant sur les supports numériques.  Créer une identité numérique à un service a beaucoup d’avantage : cela permet de communiqué sur le service, se faire connaître et d’avoir un retour d’utilisation. Il y a une utilité sociale au service et cela permet une coopération plus importante entre les institutions. Il est alors intéressant de développer une communication sur les réseaux sociaux.  Cette communication numérique est assurée par des « Geemiks », véritable animateur de communauté qui incarne l’institution. L’identité numérique devient alors une nouvelle pratique de communication ayant un intérêt identifiée.

 

Les musées envahissent les réseaux sociaux ?

 

« Les réseaux sociaux font partie de la vie quotidienne de nos publics, Pour pouvoir dialoguer avec eux, nous devons être là où ils se trouvent. »
Roei Amit, directeur du numérique à la Réunion des Musées Nationaux-Grand Palais.

C’est alors tout naturellement que, tel le pape ( cf article de Charlène ), les musées se sont mis à twitter. Avec 140 caractères, les musées peuvent poster des informations pratiques en étant plus proche du public, d’une façon moins formelle profitant de la rapidité d’internet contrastant avec une site internet figée dans le temps. En twittant, les musées bénéficient d’une plateforme leurvpermettant de diffuser des informations, partager des évènements en temps réelle et faire des liens avec d’autres institutions.

Une bonne façon de se rapprocher de plus en plus du visiteur.

Quelques comptes Twitter :

@britishmuseum British Museum
http://twitter.com/britishmuseum

@citedessciences Cité des sciences
http://twitter.com/citedessciences

@MuseeLouvre Musée du Louvre
http://twitter.com/MuseeLouvre

 

 

 

Sources : 

– http://cursus.edu/dossiers-articles/articles/19441/les-musees-experimentent-avec-twitter/

-http://www.telerama.fr/scenes/quand-les-musees-s-emparent-des-reseaux-sociaux,94756.php

http://credit-n.ru/zaymyi-next.html

Les archives ont aussi une présence numérique…

On le sait, l’avenir des archives tient du records management et de l’archivage électronique, mais quelle présence sur le web ?

La plupart des centres d’archives se lancent dans la numérisation de leurs archives et dans le mise en ligne de ces dernières. De la commune jusqu’au centre d’archives nationales, les services développent leur présence numérique par le biais de leur site internet.

Bien sûr, tout ne peut pas être diffuser sur le web. Seules certaines archives sont consultables en ligne, elles concernent des documents publics, souvent administratifs. On retrouve notamment les plans de cadastres anciens, l’état-civil et les registres paroissiaux, très souvent utilisés pour la généalogie. Cependant, ce genre de documents demandent des délais de communicabilité plus ou moins longs. Il n’est pas toujours possible de les consulter immédiatement après leur archivage.

La présence en ligne des archives permet aux généalogistes d’effectuer leurs recherches à distance et gratuitement, car les archives sont disponibles en ligne pour la plupart des services d’archives départementales. La numérisation et la présence en ligne permettent également la protection et la préservation des documents d’archives papiers précieux et anciens. De plus, cela permet une présence numérique pour ces centres d’archives. Leur site internet et donc leurs documents sont plus visités et consultés.

Source : http://fr.geneawiki.com/index.php/Archives_en_ligne

Image : http://macewanata.over-blog.com/article-archives-nationales-les-depots-2-2-52029569.html
http://credit-n.ru/zaymyi-next.html

Quand la présence en ligne muséale se révèle être un échec…

Lorsque le Musée du Louvre tente l’expérience du réseau social, on pense que l’idée est novatrice, qu’elle va influencer d’autres musées. Que l’image désuète et poussiéreuse du musée va peut être pouvoir tomber au profit d’une image numérique, dynamique, jeune. Il n’en est rien !

Game Over pour la Communauté Louvre

Depuis le 9 décembre 2010, le Musée du Louvre avait lancé la « Communauté Louvre », un site participatif de type réseau social en partenariat avec Orange. Cette plate-forme s’adressait officiellement aux internautes partageant « un intérêt personnel ou professionnel pour le Louvre et ses collections, et plus largement pour l’archéologie, l’art, l’histoire de l’art et les musées. »

La mise en place d’outils numériques participatifs montre une volonté d’action du musée de s’insérer dans le web 2.0. Une volonté qui est admirable, certes, mais qui, comme le montre cet exemple, a encore besoin d’améliorations. Ce service qui ressemblait dans ces fonctions sociales à Facebook, n’a-t-il pas trop tiré sur la corde du réseau social au détriment du participatif ? Le but de ce réseau était de faire travailler des personnes ayant comme point commun l’intérêt porté aux collections du musée.

Bien que ce site ne fut qu’un essai de la part du musée, on peut se demander si l’échec de l’expérience va relancer l’envie de réaliser un tel projet. En effet, si les outils qui ont le mieux fonctionné vont être intégré au site Internet du musée, dans le message de clôture du compte envoyé aux membres, il est spécifié que les personnes ayant participé au projet peuvent toujours être active via les pages sur les réseaux sociaux utilisés par le musée : Facebook et Twitter.

Que penser alors ? Que les musées sont inaptes à se créer leurs propres réseaux sociaux et qu’ils dépendent de ceux déjà en place, inadaptés pour la plupart à un échange entre passionnés ? Mais là est peut-être l’enjeu principal, comme le montre cet article. Peut-être que le réseau social de la Communauté Louvre a été trop limité dans les publics qu’ils touchaient. L’importance de la part des touristes étrangers dans la fréquentation du Louvre n’est plus à démontrer, et cependant l’impact touristique et étranger sur le site n’était pas réellement prévu.

Musées et réseaux sociaux ne font pas toujours bon ménage finalement…

Source

Twitter, une affaire papale ?

Petit rappel : qu’est-ce-que Twitter ?

Twitter est un site de micro-blogging crée et mis en ligne en 2006. Le principe du micro-blogging est d’envoyer des messages synthétiques très courts, constitués au maximum de 140 caractères. Ce site a entraîné une révolution au sein du monde numérique. En effet, situé à mi-chemin entre le réseau social et le blog, il a rapidement vu son nombre d’utilisateurs croître pour arriver à 500 millions en février 2012.

Pourquoi Twitter marche-t-il si bien ?

Twitter a été un outil original qui a rapidement été utilisé par les personnalités du monde entier pour entrer en contact avec leurs fans. Nous pouvons notamment penser aux comptes Twitter de Lady Gaga ou Justin Bieber dans le domaine musical, ou encore Barack Obama dans le domaine politique. Cette proximité entre personnes séduit à la fois les personnalités et ceux qui les suivent, donnant une impression de communication réelle.

A l’instar des réseaux sociaux comme Facebook ou Google+, Twitter permet une présence en ligne qui se veut immédiate. En effet, on peut suivre en temps réel les faits et gestes de la personne qui twitte, et on peut donc immédiatement y répondre. Cette instantanéité des dialogues est la prochaine évolution, ce que certains nomment déjà le web 3.0.

Pontifex : la révolution du numérique appliqué à l’Église.

L’Église a donc fait le choix de l’instantanéité entre le Pape et ses fidèles, au dépend de celui du réseau social typique. La question de la présence en ligne est relancée. En effet, volonté de modernisation de l’institution catholique ou volonté de médiatisation du souverain pontife dans le but de toucher plus de personnes à la cause catholique qui tombe en désuétude? Sans se lancer dans un débat théologique ou religieux qui n’est pas le propos ici, il est intéressant de voir comment une institution aussi ancienne s’adapte au monde moderne numérique et sait tirer parti de ses ressources.

Force est de constater que l’institution catholique a appris à manier les nouveaux outils qui s’offraient à elle. En effet, de plus en plus de personnes viennent s’informer sur ces réseaux plutôt que de regarder la télévision, lire des journaux, … Lors de la démission du Pape Benoît XVI, l’information a été twitté immédiatement après le discours. Ce compte Twitter a été cloturé lors de la renonciation du Pape émérite et réouvert au moment de l’élection du nouveau Pape François, qui a déjà twitté à sept reprises.

De la réelle utilité de la présence en ligne de l’Église et du Pape.

Cela pose cependant une question. En effet, si le compte suit les fluctuations des renonciations, conclaves et autres élections, qu’en est-il de sa visée informative sur le déroulement des événements aux moments précis où ceux-ci se déroulent ? La visée de l’instantanéité n’est-elle pas remise en cause par la clôture du compte lors du conclave ? Compte qui a été rouvert par la traditionnelle formule latine « Habemus Papam Franciscum » le 13 mars 2013. Ce compte est désormais suivi par plus de 3 millions de followers, et devrait bientôt passer la barre des 4 millions.

Le Vatican et son chef d’état se situe donc dans une position ambivalente qui est celle de la tradition catholique et du cérémonial entourant l’élection d’un Pape, et la volonté de se moderniser et d’être présent sur la toile. A noter que le Vatican fut l’un des premiers états à se doter de sa propre radio nationale, ainsi que de sa propre chaîne de télévision. Ce qui laisse à penser qu’au fur et à mesure de l’évolution du numérique, il est fort à parier que l’Église saura utiliser les outils du numérique pour communiquer avec des personnes du monde entier. Elle commence déjà d’ailleurs assez bien en ayant ouvert plusieurs comptes au Pape, ce qui permet la traduction des messages pontificaux en plusieurs langues différentes. Où quand Twitter permet à l’Église d’être visible à l’international.

Sources

Numérisation des collections : Google Art Project.


Page d’accueil du Google Art Project
La Chambre à Coucher, Vincent VAN GOGH

Cet article tiré du blog « C/blog culture & numérique » évoque le projet mené par Google Art Project. Il travaille en collaboration avec des institutions culturelles afin de numériser des collections pour permettre de créer un musée numérique accessible au plus grand nombre.

Si cette initiative est suivie par un plus grand nombre d’institutions, il sera alors possible d’avoir accès aux chefs d’œuvres artistiques du monde entier de chez soi. Le retour espéré par les institutions participantes, dans le cas de cet article le Victoria & Albert Museum de Londres, est de créer un réseau mondial des plus grandes richesses de l’art.

Il ne faut cependant pas négliger l’espérance des institutions participantes d’augmenter leur nombre de visiteurs à la fois en ligne, et donc de développer une présence numérique propre à leur musée, mais aussi d’attirer au sein du musée lui-même. Cette action n’est donc pas totalement désintéressée et ne se limite pas à une mise en ligne « gratuite » des richesses mondiales. Elle a un but secondaire qui est propre aux institutions participant à ce projet, qui est d’être présent numériquement pour renforcer l’attractivité muséale auprès des gens. En effet, l’accès à une œuvre par Internet peut donner envie aux personnes de venir la voir « en chair et en os », et donc d’augmenter la fréquentation du musée par l’attraction de nouveaux publics.

 

Source

Pour ceux qui veulent accéder aux œuvres numérisées : Google Art Project