Résumé du 10.02.2010

Le Royaume-Uni dans l’Union Européenne.

Le R.U est un archipel d’îles, il est détaché du continent. Son adhésion à l’UE a été difficile. Il n’a pas la monnaie commune de l’UE (l’Euro).

I. Une forte identité.
1. Plusieurs îles, plusieurs nations

L’Angleterre est un pays du Royaume-Uni. Le R.U c’est la Grande-Bretagne et un bout de l’Irlande du Nord.

GB = Ecosse + Angleterre + Pays de Galles.
Le R.U s’est construit autour de l’Angleterre. Elle est la nation dominante.
4 nations au R-U : Les Anglais, les Gallois, les Irlandais, les Ecossais.
Conflit entre Irlandais et Anglais pour l’adhésion au R.U qui a conduit à une division du territoire (Irlande du Nord, Irlande du Sud)
L’insularité : 2 îles principales ( GB et l’île d’Irlande) et des petites îles. C’est un archipel bordé par plusieurs mers : Océan Atlantique, Manche, Mer du Nord (gisement de pétrole)

Le caractère insulaire du R.U fait que très tôt, l’Angleterre s’est ouverte sur la mer et elle est une grande puissance maritime (une des premières puissances coloniales au XIXème siècle).
Elle se sent plus ouverte vers la mer et le Commonwealth actuellement.

correction étude de l’Ecosse

L’ÉCOSSE, NATION DU Royaume-Uni

  1. Explication  de la problématique posée: « Une autonomie possible dans l’union ? »

« La dévolution est un élément nécessaire à l’unité britannique », déclarait Tony Blair en 2000. Cela semble paradoxal!.

En fait, ,le Royaume-Uni est un État artificiel (surtout  depuis la partition de l’Irlande) et multinational. La revendication d’autonomie exprimée par les nations celtiques est présentée ici à travers l’exemple de L’Écosse. La problématique posée est politique, et se pose à trois échelles : Ecosse,  RU, Europe : savoir si, comme le dit Tony  Blair, l’unité du Royaume-Uni peut résister à la satisfaction  d’une partie des revendications nationalistes.

2.Réponses aux questions

1.  la langue (quoiqu’en recul) qui reste la plus vivante dans les zones les plus enclavées ; le vêtement traditionnel (masculin et féminin)  encore très porté dans les cérémonies publiques et privées (le tartan souligne l’appartenance à un clan) ; le droit d’imprimer la monnaie britannique partagé entre 8 instituts d’émission dont deux banques écossaises ; le parti national écossais ,outil

politique de promotion de cette identité.

2. Le nationalisme écossais prend au moins trois formes : institutionnelle (au moyen de son parlement), militante (au sein de l’Union européenne), promotionnelle (par le truchement de personnalités emblématiques du nationalisme comme Sean Connery). Mais ce nationalisme ne signifie pas obligatoirement la volonté de créer un État totalement  indépendant de Londres.

3. En apparence, l’unité du Royaume-Uni semble menacée. Mais le problème est ancien, et seule la question irlandaise a jusqu’ici conduit à une sécession partielle. L’Écosse cultive visiblement sa différence. Mais, en réalité, la volonté d’indépendance totale est à relativiser : Londres a pris les devants en accordant la dévolution et en reconnaissant les langues minoritaires dans le cadre européen. L’Écosse dispose ainsi sans doutes d’avantages supérieurs à ceux qu’une indépendance totale lui apporterait !

4. L’Union européenne constitue un cadre dans lequel les identités régionales peuvent pleinement s’exprimer : la charte européenne des langues régionales en est une bonne illustration. Les partis nationalistes (comme le SNP) l’ont bien compris et ont radicalement changé de point de vue. D’anti-européens, ils sont devenus pro-européens. Ici la nation se confond avec la région.

3.Réponse organisée du sujet (synthèse mais je complète certaines infos !)

L’autonomie croissante de l’Écosse peut-elle l’attacher plus sûrement au Royaume-Uni ?

• La dévolution accordée en 1997 à l’Écosse comme aux autres nations du pays consiste à la fois en une décentralisation et en une délégation de pouvoirs (création d’un Parlement) notamment en matière de fiscalité, d’équipement, d’éducation. Les Écossais lui ont dit oui à 74 % par referendum. Londres conserve ses attributions de pouvoir central monarchique (politique étrangère, économie…).

• L’aspiration à l’indépendance complète est à nuancer.

Le parti nationaliste la revendique, mais sans excès de zèle. Électoralement, la dévolution profite aux travaillistes qui ont ainsi comblé un déficit démocratique. Cependant, seul le tiers de la population souhaite la partition.

• L’identité écossaise est bien réelle et se manifeste dans plusieurs domaines (langue, culture…) , mais tout Britannique est à la confluence de plusieurs cultures : on peut être Écossais de naissance et de nationalité, Londonien par choix  ou par nécessité (car les migrations intérieures sont forte), et citoyen britannique par raison et par intérêt.

C’est sans doutes là le calcul politique ayant présidé à la dévolution : le modèle britannique d’unité dans le respect de la diversité .

POUR SE REPOSER, QUELQUES IMAGES D’ECOSSE :

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