Irena Sandler est une femme exceptionnelle qui a sauvé la vie de 2500 enfants juifs dans le ghetto de Varsovie pendant le dernière guerre mondiale. Elle mérite d’être davantage connue.
Il existe une BD en 5 tomes, nommée Irena, qui s’est inspirée de sa vie. Les auteurs en sont Jean David Morvan, David Evrard et Séverine Tréfouël. De plus, un podcast des Odyssées de France Inter lui est consacré.
Voici son histoire :
Irena Sendler est née à Varsovie, en Pologne, le 15 février 1910. Son père, médecin, est le seul qui accepte de soigner les Juifs, son cabinet était ouvert à tous. A l’âge de 4 ans, Irena parle couramment le Yiddish (langue parlée par les juifs d’Europe de l’Est) et passe la plus grande partie de son temps à jouer avec des enfants juifs.
Elle a tout juste 29 ans quand débute la Seconde Guerre Mondiale, pendant laquelle elle est infirmière.
L’occupation par la Pologne des nazis a à peine commencé, qu’Irena s’engage dans la résistance. Elle finit par obtenir un laisser passer du département de contrôle des épidémies et peut entrer dans le Ghetto, là où les Allemands ont enfermé tous les Juifs de la ville. Elle aide ainsi les Juifs du ghetto en les soignant, leur faisant passer de la nourriture, des vêtements.
Elle a surtout fait sortir de nombreux enfants juifs du ghetto en utilisant différents procédés. Par exemple, elle a pu faire boire de l’alcool aux petits pour qu’ils s’endorment afin de les faire sortir sans bruit dans sa charrette. Pour les plus grands, elle déplaçait des briques du mur qui entourait le ghetto pour les faire sortir discrètement.
Arrêtée et torturée par la Gestapo pour son implication dans le sauvetage d’enfants juifs, elle résista à ses bourreaux et ne divulguera jamais le nom et les informations concernant ses complices. Elle est condamnée à mort par les autorités nazies, elle parvient toutefois à échapper à cette exécution grâce à l’intervention de la Résistance polonaise.
Irena est un exemple car elle est courageuse, persévérante et a pris beaucoup de risques pour sauver tous ses enfants. Elle recevra plus tard de nombreux honneurs, en voici une liste non-exhaustive : le titre de « Juste parmi les nations » en 1965, la médaille de la Liberté (à titre posthume) par Barack Obama en 2009 : la plus haute distinction civile aux Etats-Unis ou encore la nomination au prix Nobel (bien qu’elle n’ait pas été finalement choisis comme la nobéliste) en 2007.
C’est pour toutes ces raisons que j’ai décidé de vous en parler.
Mayline
