Un lieu magique à Nantes…

Voici le reportage réalisé à l’occasion d’une visite à Nantes le 29 mars. Les étudiants du cours Avancé 2 de Slyvie Janin, accompagnés de Minie, Annie et de Sébastien, sont allés à la rencontre de cette belle ville, passant par Trentemoult, son ancien village de pêcheurs, pour aller ensuite visiter à Rezé la Maison radieuse dessinée par Le Corbusier.

Voici donc, pour commencer, la traversée sonore de Trentemoult suivie de la délicate carte postale impressionniste écrite par Sookkyeom.

Balade sonore à écouter ici :

Et impressions de Sookkyeom à lire et écouter ici :

« Les murs polychromes m’ont attiré dès que je suis entrée dans Trentemoult. Les couleurs pastels m’évoquaient le flux oisif de la Loire et l’histoire fanée de Nantes à l’ère de l’esclavage.

Ce petit village, saturé de décorations kitchs, m’a rappelé une aire de jeux qu’une nymphe gamine aurait construit pour s’amuser. Pourtant, les dialogues dynamiques des habitants et les fumets alléchants se sont également harmonisés avec cette ambiance fascinante.

Les chaises et la table disposées de manière désordonnée au petit carrefour m’ont fait imaginer la nuit paisible pleine de conversations aimables. Évidemment, Trentemoult n’est plus un village qui résonne de l’activité des pêcheurs. À la place, l’enthousiasme des artistes ainsi que les pas des enfants secouent la terre de Trentemoult en revitalisant l’ambiance.

Les bruits des habitants et les enfants batifolants m’ont réveillée d’une pensée : je me promène en un lieu imaginaire. Quand bien même, cette idée insensée n’a pas disparu définitivement. Car tous les objets : l’affiche déchirée, les graffiti(s)[1] des enfants, le mur peint, la branche tordue et la feuille tombée… tout s’harmonise telle une mise en scène cinématographique.

À mes yeux, ce village avait l’air d’un gigantesque ouvrage artistique, contemporain sans doute… Pourquoi pas ?

Visiter un lieu inconnu me fait ressentir une sorte de domination. Car d’après moi, la découverte était censée me faire conquérir un territoire méconnu. Toutefois, pendant la promenade à Trentemoult, ce qui a été conquis, c’est moi, tellement impressionnée. »

[1]    « Graffiti » en langue française vient de l’italien graffito, terme désignant un stylet à écrire. Son pluriel italien est graffiti. (…) On utilise donc le mot graffiti au singulier et au pluriel mais l’utilisation du s (graffitis) est admise dans l’usage. Source : Wikipédia

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