Danse classique aux USA et au Japon…

Une comparaison entre les écoles de danse classique aux États-Unis et au Japon, par Emma, interrogée par Tomoko… // Janvier 2018

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La danse classique ne varie pas beaucoup entre les différents pays du monde, mais il y a des petites différences qui rendent le style de la danse dans chaque pays unique. Aujourd’hui nous parlons des différences entre la danse classique aux États-Unis et au Japon.

Tomoko :  Bonjour Emma !

Emma : Bonjour Tomoko !

T : En général, combien de temps prennent les danseurs pour devenir professionnels ?

E : Aux États-Unis, les danseurs commencent à apprendre la danse vers 7 ans, et au Japon ils commencent à l’âge de 5 ans. Bien sûr ça varie pour chaque danseur, mais ça c’est la moyenne. Pour les États-Unis et le Japon l’Age, la moitié des danseurs environ deviennent professionnels vers 17 ou 18 ans.

T : Quel type de danse classique est la plus pratiquée aux États-Unis et au Japon ?

E : Aux États-Unis il y a beaucoup des compagnies qui dansent tous les styles différents de la danse classique, mais les styles les plus communs sont le ballet néoclassique et Balanchine. Au Japon, le style est encore néoclassique mais c’est plus influencé par les apprentissages russes.

T : Est-ce qu’il y a beaucoup d’institutions bien connues pour la danse classique aux États-Unis et au Japon ?

E : Oui, il y a des institutions bien connues dans les deux pays, mais il y en a plus aux États-Unis qu’au Japon. Ceci dit, il y a beaucoup de danseurs qui vont à l’étranger pour apprendre la danse classique ou pour travailler.

T : Où est-ce que la plupart de danseurs vont ? Est-ce qu’ils vont aux les mêmes pays ?

E : Aux États-Unis, ils vont souvent dans d’autres institutions américaines ou ils vont à Londres, Pays Bas, et en France. Au Japon la plupart des danseurs vont en Russie, Allemagne, France, et à Londres. Alors, les pays où les danseurs vont se chevauchent un peu, mais pas complètement.

: Pour finir, combien d’années les carrières des danseurs durent-elles ?

E : Pour la danse classique, c’est difficile d’avoir une carrière après un âge certain. Les carrières durent jusqu’à l’âge de 30-35 aux États-Unis et 40 au Japon.

Conclusion :  Les règles mondiales de la danse classique ne permettent pas beaucoup de variation dans l’enseignement du ballet. Ceci dit, les petites différences qui existent sont plus apparentes et elles créent de la diversité dans la danse classique. On sait que quand on regarde la danse classique à l’étranger, on verra les différences dans les âges des danseurs ou dans les styles de leurs mouvements.

Gastronomie : le Gibier

Un interview du Chef Masamichi par Haruka // Janvier 2018

Présentation de petit gibier, en attente d’être préparé, cuisiné et consommé (tableau de Tomás Yepes, XVIIe siècle).

A écouter ici :

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Bonjour à tous et bienvenue à « L’Aventure de la Cuisine » ! Je suis Haruka. Merci de nous rejoindre aujourd’hui. Dans notre émission, nous discuterons de gastronomie. Aujourd’hui nous présenterons le gibier avec Chef Masamichi, Chef exécutif de chez Paul, le restaurant bien connu à travers le monde avec trois étoiles Michelin.

Bonjour Masamichi ! Qu’est-ce que c’est le gibier en général ?

En général le mot gibier désigne la viande sauvage celle provenant d’animaux tués par des chasseurs.

En quoi est-elle différente des autres viandes ?

La différence c’est que le gibier a un gout sauvage, et qu’il est mangé après avoir été faisandé.

Donc, c’est spécifique en France ?

Oui. Autrefois, on la mangeait habituellement en hiver, mais aujourd’hui on en mange moins.

Pouvez-vous présenter les types ?

D’abord je vous présente les oiseaux. Le faisan, le pigeon, le pigeonneau c’est un petit pigeon et la bécasse, on l’appelle la reine des gibiers. Et ensuite, le cerf, le sanglier et le lièvre, surnommé le roi des gibiers.

Pouvez-vous nous donner un exemple de recette ?

Je vous présente la recette du « Lapin à la Cocotte », un plat traditionnel en France.

Faites revenir des lardons et des oignons dans une poêle, et ajoutez les morceaux du lapin. Incorporez du bouillon de bœuf, vin rouge, thym, persil, et une feuille de laurier. Laissez mijoter une heure. Ajoutez une pincée de sel et de poivre, et accompagnez avec une purée de pommes de terre.

Si vous avez envie d’essayer ce plat, venez dans notre restaurant chez Paul !

C’est parfait, très bien ! Merci à vous Chef Masamichi et à nos auditeurs, et à la prochaine !

LE MONDE AUJOURD’HUI – Politiques de Donald Trump

Discussion à trois autour des politiques et des attitudes de Donald Trump. Par nos chroniqueuses Liza, Caroline et Maria. // Janvier 2018

Donald Trump annonce le retrait des États-Unis de l’accord de Paris, le 1er juin 2017, à la Maison-Blanche | SAUL LOEB / AFP

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Liza (L): Bonjour à tous… Aujourd’hui dans notre émission « Le Monde Aujourd’hui » on parlera du président américain, Donald Trump. Récemment, il a définitivement dit « non » pour l’accord de Paris précédemment signé par M. Obama. Mais maintenant – le président américain dit «oui», que son pays peut rejoindre l’accord. On a deux intervenants ici aujourd’hui pour parler de cette contradiction : Maria et Caroline, deux politologues connues pour leurs commentaires de l’élection américaine…

Bonjour tous les deux, pour commencer notre conversation, que pensez-vous de ces nouvelles?

Caroline (C): Je crois qu’il a dit ça parce qu’il sait qu’il a besoin d’être en bons termes avec les autres pays. Il le sait car il a déjà beaucoup de mauvaises relations avec d’autres pays donc il devrait faire partie de l’accord. Il sait que cette attitude immature, grossière et honnêtement irresponsable devra cesser. À un niveau plus profond, il sait également que les États-Unis vont commencer à prendre du retard dans les initiatives de prévention du réchauffement climatique si nous ne faisons pas partie de l’accord.

María (M): Je pense que c’est quelque chose qui n’a pas surpris les américains. Donald Trump n’est pas connu pour sa cohérence quand il s’agit des problèmes sauf pour les grandes promesses comme vouloir construire une mur entre les États-Unis et le Mexique. Il a l’habitude de changer ses opinions quand ça l’arrange et pour contenter les gens qui ont voté pour lui. Honnêtement, je ne suis pas surprise.

L: Ah d’accord…et Caroline, selon vous quelle est la signification de ces actions du Président Trump pour les États-Unis?

C: C’est certainement un pas dans la bonne direction. C’est peut-être un changement dans ses décisions. Peut-être que cela convaincra tous les partisans de Trump que le climat est très important et qu’il fait partie de notre économie autant que toute autre chose. S’il suit ses décisions et rentre dans l’accord de Paris, cela aura un impact positif sur l’Amérique.

L: Oui bien sur, bien sur…et Maria, à votre avis quel sera l’impact de cette contradiction pour les États-Unis?

M: Je pense qu’il y a des gens qui vont être furieux et des gens qui pourraient avoir de l’espoir. Les gens qui ont voté pour Trump, qui pensent que son attitude envers les autres pays et sa conviction qu’ils sont seulement les “vrais” Américains qui peuvent faire “America Great Again”, seront définitivement en colère ; potentiellement qu’accepter de l’aide ou de recevoir de l’aide n’est pas une chose que ces gens veulent. De l’autre côté, je suis sûre que beaucoup des gens seront surpris et plein d’espoir. Les scientifiques qui étudient le changement climatique certainement prêteront attention à ce que Donald Trump fera.

C: Je ne serais pas surprise s’il était persuadé par d’autres membres de son cabinet de réintégrer l’accord – comme souvent Donald fait quelque chose jusqu’à ce qu’il y soit obligé. À moins que cela ne lui porte préjudice. Nous pouvons espérer que ce soit un nouveau côté, plus mature et développé de Donald. Mais tu ne sais jamais.

M: Je sais que je vais regarder Donald Trump attentivement comme tous les autres Américains qui voient cela comme une étape potentielle de la reconnaissance de la place des États-Unis en matière de relations internationales. Nous allons tous regarder avec anxiété.

L: Ah oui…merci à vous deux pour vos commentaires et pour votre temps aujourd’hui. Et a vous, nos auditeurs, merci pour votre attention cette semaine, et n’oubliez pas de nous écouter tous les lundi soirs. A la prochaine…!

Evolution de la politique suisse vis à vis des drogues dures : de la répression à la prévention

Un enquête approfondie par Julie Baumann – Novembre et Décembre 2017

Cannabis – Photo : Pixabay

Pendant les années 80 et 90 la Suisse a été confrontée à un vaste problème de drogue. Le problème s’est surtout présenté dans un parc près de la gare de Zurich qui s’appelle Platzspitz. À partir de 1986, ce fameux lieu était devenu un point de rencontre pour les toxicomanes de toute l’Europe. Parce que ni la police ni les élus n’ont lutté contre la scène ouverte, le nombre des personnes qui s’y droguaient est monté à 2000 personnes par jour. Avec le temps, la police a perdu le contrôle, ce qui a amené un appauvrissement et une paupérisation des toxicomanes. D’un jour à l’autre, le parc a été fermé en 1992. Mais cette mesure n’a pas arrêté la scène de drogue, qui s’est simplement déplacée. C’est là où les autorités ont réalisé que le modèle de répression ne résoudrait pas le problème des drogues. En conséquence le gouvernement a lancé des campagnes de prévention et a ouvert des salles stériles dans lesquelles les toxicomanes peuvent se droguer avec moins de risque pour leur santé. En outre, l’état a établi des programmes de désaccoutumance et de réinsertion, pour que les personnes dépendantes puissent reprendre une vie normale sans discrimination.

Conséquences sur la législation concernant le cannabis
La libéralisation des drogues dures a ouvert la discussion sur le cannabis, qui est la substance illégale la plus consommée en Suisse. Environs 500 000 personnes consomment régulièrement du cannabis et un sur cinq en a déjà fumé. Mais pourquoi légaliser le cannabis ? Depuis 2012, on a le droit de porter au maximum 10g de cannabis par personne pour sa consommation personnelle, mais si on est arrêté par la police on doit payer une amende de 100.- CHF (85 euros).  De plus, la vente, la culture et la consommation du cannabis contenant moins de 1% de THC (la substance psychoactive du cannabis) est devenue quotidienne. Il existe des boutiques spécialisées et depuis l’été 2017, un des plus grands distributeurs vend des cigarettes avec du cannabis CBD ( Une substance du cannabis qui est peu psychoactive).

Arguments scientifiques en faveur d’un usage médical du cannabis

Des recherches récentes montrent que la marijuana peut aider les gens qui souffrent des douleurs chroniques et des gens qui sont affectés par des maladies encore mal connues. De plus, le CBD contenu dans le cannabis peut inhiber la croissance des cellules cancéreuses.

On le voit, les questions concernant les usages des drogues et leur réglementation sont plus complexes que le simple débat moral auquel elles sont souvent réduites.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les activités de l’atelier bénévolat cet automne…

Interview des étudiants de l’atelier bénévolat avec Véronique Sorin – Les rédacteurs de l’atelier webzine – Automne 2017

Introduction

L’atelier bénévolat, conduit par Véronique Sorin, a permis a des étudiants de l’Institut de découvrir des lieux de vie et diverses associations à Tours.

Si tous les contacts et les pistes d’action envisagées n’ont pas tous pu aboutir, c’est le récit des plus belles expériences que nous vous proposons ici avec la collaboration des étudiants de l’atelier bénévolat qui sont venus par deux fois, nous raconter leurs aventures (Caroline, Florence, Alma et Thibault, Tsung Yung, Sonia, Mohammed, Ilenia)

Parmi les projet réalisés qui nous ont été présentés, nous en avons choisi deux :

  1. La participation à des ateliers dans une maison de retraite (Courteline)
  2. La vente de gâteaux destinés à une association d’aide aux enfants malades et aux personnes en maison de retraite (Les Blouses Roses)

A la maison de retraite…

Caroline, une étudiante américaine, a raconté une activité qu’elle venait de réaliser à la maison de retraite. Isabelle, une animatrice les a présenté aux résidents et membres du personnel qui préparaient une pièce de théâtre pour Noël. La pièce montre un voyage dans toute l’Europe. L’un des résidents, âgé de 90 ans, a joué du bouzouki, une sorte de guitare grecque. Il y avait également Evelyne, une bénévole dont la mère est résidente dans cette maison de retraite. En plus d’un autre membre du personnel technique, était présent également Marc, le responsable que connaît Véronique Sorin.

Florence, une étudiante belge, a participé à un concours de pétanque dans cette même maison de retraite. Elle a raconté avoir accompagné les résidents jusqu’au jardin puis participé à l’une des équipes. A la fin des matchs, l’équipe finaliste a gagné une coupe. Le concours s’est terminé par un goûter. Elle a trouvé l’ambiance agréable et déclaré que la pétanque était une bonne idée pour inciter les résidents à bouger même si cela est difficile pour certains. Florence a participé à des ateliers chaque semaine depuis cette rencontre!

Vente de gâteaux

Pour aider l’association les Blouses Roses à récolter de l’argent pour leur permettre d’acheter des jouets, des jeux et des CD pour les enfants malades à l’hôpital ou des personnes âgées en maison de retraite, l’atelier bénévolat a décidé d’organiser une vente de gâteaux à l’Institut.

Préparation des gâteaux – Sonia et Mohammed ont participé à la préparation des gâteaux. C’était la première fois qu’ils suivaient ces recettes de brownies au chocolat et de madeleine au citron. La séance de cuisine a été longue (environ quatre heures) en raison de la nouveauté des recettes et du manque de matériel prévu pour préparer de grosses quantités (les recettes étaient conçues pour trente personnes). Surtout, comme il n’y avait qu’un seul four, il a fallu plusieurs fournées successives de cuisson.

Vente des gâteaux – Mohammed a raconté la préparation de la salle de la cafétéria le lendemain pour la vente avec l’installation des tables, des nappes et des parts de gâteaux. Une somme de cent quarante euros a ainsi pu être récoltée et remise à Elisabeth Chambon, présidente de l’association “Les blouses roses” qui est venue les rencontrer le jeudi suivant. Elle a déclaré que l’argent servirait à l’achat de matériel (des jeux, des CD…) pour les enfants malades et les personnes âgées.

Visite présidente Blouses roses (Photo : Tsung Yung)

Mohammed s’est dit heureux d’avoir fait cela, il s’est senti utile pour la société. Pour une prochaine expérience, il propose de varier les produits vendus (du sucré et du salé) et d’augmenter la quantité. Peut-être serait-il possible de demander à d’autres étudiants de participer en leur demandant d’amener des plats préparés chez eux.

Véronique Sorin a envisagé de réaliser ce type de vente sur une semaine en y associant également les professeurs.

De belles expériences…

Enfin, un tour de table a permis à chacun de donner les raisons de son intérêt pour l’atelier ainsi que ses éventuelles expériences de bénévolat dans son pays d’origine ou ailleurs :

  • Tsung Yung, étudiant d’origine taïwanaise mais élevé au Panama et étudiant en Angleterre a expliqué son intérêt de « pouvoir interagir avec le peuple français » et donné l’exemple de son père qui montrait toujours de l’empathie avec les personnes en difficulté.
  • Caroline, Alma et Thibault ont chacun raconté leur expérience de bénévolat en Europe de l’est ou en Afrique dans le cadre de projets scolaires lorsqu’ils étaient lycéens. Après-midi de cuisine pour Caroline, séjours d’une dizaine de jours pour Alma dans des chantiers de construction de maisons et de jardins potagers en Europe de l’est, séjour d’un mois pour Thibault qui a participé avec ses camarades et leur professeur à la construction d’un hôpital au Burundi dont il se demande aujourd’hui si la guerre ne l’a pas déjà détruit.
  • Eric, missionnaire américain, partira lui bientôt au Congo pour aller aider les populations locales.
  • Mohammed a raconté qu’en Arabie saoudite, au moment du Ramadan, des actions d’aides envers les pauvres sont courantes telles que leur donner de la nourriture ou de l’argent. Lui-même l’a déjà fait avec des amis.
  • Ilenia a raconté un bon souvenir d’adolescence en Italie. Avec une association religieuse, ils avaient réalisé des ateliers artistiques avec des personnes retardées mentales et psychiques. Cela pendant tout un été à raison de trois matinées par semaines.
  • Sonia a participé à des actions de bénévolat avec son école catholique en Colombie. Ils travaillaient avec différentes association qui s’occupent des personnes âgées, des orphelins ou des enfants en foyer. Elle a donné l’exemple de l’association Santa Cruz finance des séjours de vacances pour des enfants pauvres.
  • Yewon a expliqué qu’en Corée, les activités de bénévolat sont obligatoire au lycée (une quarantaine d’heures sur une année scolaire). Dans ce cadre, elle a accompagné et guidé des touristes étrangers pour leur expliquer la culture et l’histoire coréenne.
  • Haruka a raconté comment, au Japon, elle a participé régulièrement à des activités avec des personnes âgées quand elle avait dix ou onze ans.
  • Sarah s’est occupée de personnes âgées à l’hôpital pendant sa dernière année de lycée : elle venait leur faire des massages.

En conclusion

Enfin, les étudiants de l’atelier bénévolat ont déclaré qu’ils étaient très contents de leurs activités et qu’ils encouragent les autres étudiants à y participer. Certains étudiants, comme Florence ne sont venus que quelques fois à l’atelier, puis, une fois trouvé un lieu où s’engager dans des actions, elles n’avaient plus qu’à le vivre et venir nous raconter leurs expériences (comme jouer à la pétanque avec les gens âgées!).

Comme un message pour ceux qui s’intéressent à cet atelier mais qui ne savent pas ce qu’on peut faire là, Véronique a commenté les avantages de l’atelier bénévolat. Si vous avez des idées d’activités, vous pouvez les proposer au professeur et travailler avec une association qui vous correspond. Un professeur contactera les associations pour les inviter à cet atelier. Grâce à leurs explications, vous obtiendrez des informations utiles. Il est possible de  travailler seul(e) ou avec vos camarades. Vous pouvez choisir et décider de la manière dont vous voulez le faire. Notre professeur vous aide à vivre une expérience précieuse.

Merci à tous ces étudiants d’être venus nous raconter leurs belles expérience de vie, de rencontres.

Portraits d’étudiants de novembre et décembre

Portraits d’étudiants – Automne 2017

image : geographie.lapin.org

Petit Portrait’ de Julie par Tom

Julie est une jeune femme, elle est née en Suisse et elle vit actuellement à Winterthur, une ville suisse près de Zurich. Le 1er octobre, elle est venue en France pour participer à un cours de langue française et aussi pour des vacances. Elle est déjà venue en France avant, elle a fait un séjour à Montpellier. À l’Institut de Touraine à Tours elle a suivi un cours ‘La Langue Française’ de six semaines. Elle veut pouvoir parler Français sans accent étranger. Julie reste à Tours jusqu’au 15 décembre.

Je veux dire : Julie, tu es sympathique et je te souhaite bonne chance.
Tom Lingsveld

Portrait de Tom par Julie :

Tom est un étudiant hollandais qui est arrivé en France il fait déjà plus qu’un an. Le premier avril 2016, il a pris toutes ses affaires pour venir vivre en France avec sa femme. Ils ont ouvert un gite et une chambre d’hôte à Vouneuil-sur-Vienne, qui se trouve en pleine nature. Avant d’accueillir des touristes, Tom et sa femme ont dû mettre tout en ordre, car personne n’avait vécu dans la maison pendant six mois. Ils ont investi beaucoup de temps et d’affection à rénover les chambres et à soigner l’immense jardin.

Ce n’était pas facile de laisser leur vie aux Pays-Bas derrière eux, mais avoir passé plein de vacances en Provence, Tom et sa femme, avaient rêvé de posséder un gite en France et donc ils ont réalisé leur rêve.

D’ailleurs, même si Tom vit en France depuis un certain temps, il ne s’est pas encore habitué au fait que les magasins ne sont pas ouverts tous les jours.

Le même Tom « vu » par Haruka :

Le 23 novembre, j’ai réalisé une interview dans la salle B23 de l’institut de Touraine. C’ était Tom qui a été interrogé. Il a répondu à plusieurs questions sur lui.

De nationalité hollandaise, il habite depuis avril 2016 dans une petite ville qui s’appelle Vouneuil-sur-Vienne. Il est arrivé en France il y a environ un an et demi. Et puis il a installé et commencé** ses études à l’institut de Touraine il y a deux semaines. Il est venu en France pour trouver nouvelle chose. Selon lui, c’est intéressant de découvrir des cultures qui n’existent pas dans son pays d’origine. Malheureusement, cette semaine est la dernière de ses études dans cet institut pour lui.

Après cette école, il a des projets : voyager en Allemagne et continuer son métier. Il aura des vacances donc il y partira. Le deuxième projet est son travail. Il dirige une maison pour loger des touristes (on appelle ça un gîte et chambre d’hôtes). Déjà environ 60 touristes ont utilisé cette maison. Il continue ce travail après son retour. Cependant, il prendra des grandes vacances dans 5 ans ! Alors il voudrait partir découvrir d’autres pays.

Voilà ce sont les informations données par Tom. Le 23 novembre, interview réalisée par Haruka Sato

Portrait de Jemma par Sébastien :

Bonjour, je vous présente Jemma. Elle est venue depuis Londres jusqu’à Tours dans la voiture d’une amie. Elle connaît déjà bien la France pour y être venue souvent en vacances. Elle apprécie la nourriture, le bon vin et un mode de vie plus paisible qu’à Londres où les gens courent tout le temps.

Jemma reconnaît la qualité de vie ici, cet « esprit français », mélange de tradition et de modernité, mais elle évite de conduire, se sentant encore peu en sécurité sur les routes aux voies inversées. Par ailleurs, depuis son arrivée au début de l’automne, elle est assez désolée par la météo qu’elle trouve épouvantable !

Jemma travaillait précédemment à Londres dans le monde des médias où elle avait d’ailleurs des amis français. Elle est actuellement en pause et en profite pour améliorer sa maîtrise du français en vue d’un éventuel futur poste à Paris ou ailleurs…

Je lui ai demandé si elle était inquiète en raison du Brexit qui pourrait compliquer les relations entre le Royaume-Uni et la France, elle m’a répondu que, selon elle, cette procédure prendrait encore de longues années et qu’il n’y avait donc pas à s’inquiéter.

Nous lui souhaitons de réussir dans ses projets de vie.

PORTRAIT de YEWON par Julie

Yewon est une coréenne qui étudie à l’Institut depuis le 23 Septembre. Elle s’est spécialisée en littérature française et grâce au programme d’échange avec son université elle est venue en France avec sept autres étudiants coréens. Avant de venir ici, Yewon avait peur car c’est la première fois pour elle d’être loin de sa famille. En outre, elle avait entendu que les pickpockets étaient nombreux en France et cela l’effrayait. Mais après avoir vécu en France pendant deux mois, elle a réalisé que la France est un pays sûr.

Les deux grandes différences entre la Corée et la France qu’elle a remarqué sont d’un côté les chiens et de l’autre les bâtiments. Les chiens français sont beaucoup plus grands que les chiens coréens, mais c’est l’opposé avec les maisons. Pour elle, les maisons françaises sont très basses, car elle est habituée aux tours.

Ce qui l’étonne concernant la France ce sont les préjugés puisque la plupart d’eux se sont révélés être vrais. Par exemple, on dit que les française mangent souvent de la baguette et du coup c’est vrai.

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