“Neurosciences et Education”

Puisque la mode est aux séries, le feuilleton “Neurosciences et Education” occupera la rentrée de ce blog, sur lequel vous découvrirez chaque quinzaine une petite synthèse des cours dispensés en 2014-2015 au Collège de France par l’excellent neuroscientifique Stanislas Dehaene (déjà cité dans mon article précédent sur le sommeil des adolescents, rebaptisé “Episode 1”).

Episode 2

Dans son cours intitulé “Education, plasticité cérébrale et recyclage neuronal”, Stanislas Dehaene explique que l’apprentissage est notamment favorisé par un environnement social soutenant qui expose les sujets à la nouveauté. Inversement, l’apprentissage s’avère entravé par la peur et les émotions négatives.

L’éducation peut moduler de façon extrême le potentiel initial de l’enfant :

  • La science a révélé que des lésions cérébrales massives pouvaient être en partie surmontées grâce à l’environnement
  • Il est erroné de croire que seuls les spécialistes peuvent aider les élèves souffrant de troubles de l’apprentissage (type « dys ») : tous les éducateurs – parents comme enseignants… – ont un rôle à jouer en stimulant et valorisant le potentiel de l’enfant

L’environnement d’apprentissage, qu’il soit familial ou scolaire, doit être :

  • d’une grande richesse
  • empli de renforcements positifs
  • libéré de toute peur (peur de la mauvaise note, peur de la punition, peur des réprimandes…)

Espérons donc que le constat de l’enquête PISA 2012 (« Program for International Student Assessment ») cité ci-dessous aura évolué en mieux lors des résultats de l’enquête 2015 à paraître le 6 décembre 2016 prochain :

la France se situe toujours bien en dessous de la moyenne de l’OCDE, contrairement au Liechtenstein, à l’Autriche ou à la Suisse, où au moins quatre élèves sur cinq se sentent chez eux à l’école, contre moins d’un élève sur deux en France. La France, avec seulement 47 % des élèves déclarant se sentir chez eux à l’école, affiche la proportion la plus basse de tous les pays et économies ayant participé au cycle PISA 2012.

Nathalie Anton

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Le sommeil, facteur clé de l'apprentissage

Je souhaitais consacrer ce premier article de l’année scolaire à ce qui manque le plus cruellement aux enfants et adolescents lorsqu’ils ne sont plus en vacances : le sommeil. Celui-ci joue, comme on le sait, un rôle essentiel dans la consolidation des apprentissages et sa quantité insuffisante pourrait être la cause de nombreuses pathologies, notamment des troubles de l’attention chez l’enfant. Or voici une recommandation intéressante donnée par le neuroscientifique Stanislas Deheane dans son cours du 10 février 2015 au Collège de France, portant précisément sur l’importance du sommeil dans l’apprentissage :

« Chez les adolescents, les cycles de sommeil sont légèrement modifiés. Ce n’est pas de leur faute, ce n’est pas de la mauvaise volonté, c’est comme ça, et donc ils ont besoin de dormir de façon un petit peu décalée en se couchant plus tard et en se réveillant plus tard dans la journée. Et il n’est pas forcément nécessaire d’aller contre ce phénomène qui est strictement biologique apparemment, mais au contraire, des études ont montré que si l’école sait s’adapter, par ses horaires, au cycle particulier de sommeil de l’adolescent, tout le monde en bénéficie. Et donc c’est une intervention extraordinairement simple pour le Ministère de l’Education Nationale : décaler les horaires de manière à ce que les enfants des plus grandes classes puissent rentrer en classe un petit peu plus tard et avoir un meilleur sommeil. »

Faute d’avoir des établissements scolaires qui appliquent ce conseil plein de bon sens, nous ne pouvons que conseiller aux parents de laisser leurs adolescents dormir davantage le weekend, car même si leur dette de sommeil ne se rattrapera pas totalement, il est nécessaire qu’ils puissent bénéficier d’un repos de qualité, indispensable à leur réussite scolaire.

Nathalie Anton

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Les quatre piliers de l’apprentissage

En cette période d’examens, voici l’extrait d’un article rappelant les 4 piliers essentiels à tout apprentissage, paru dans Le Monde le 23 mai dernier sous la plume de Sandrine Cabut et intitulé « Les neurosciences peuvent-elles sauver l’école ?« .

« Les neurosciences cognitives ont identifié quatre piliers de l’apprentissage, résume Stanislas Dehaene dans ses conférences. Le premier est l’attention, qui fonctionne comme un projecteur et canalise les apprentissages. Il y a ensuite l’engagement actif de l’apprenant, passant par des autoévaluations et des contrôles réguliers des connaissances. Le troisième pilier est le retour d’information, ou feedback, le cerveau ayant besoin de faire des erreurs pour progresser. Enfin, le quatrième pilier est l’automatisation, qui s’acquiert notamment par la répétition quotidienne des apprentissages et grâce au sommeil, qui consolide les acquis de la journée. »

Concentration, exercices, discussion des bonnes ou mauvaises réponses trouvées avec les amis, professeurs ou parents, lecture et relecture des fiches, nuits longues et régulières sont bel et bien les atouts à adopter en cette dernière ligne droite !

Bon courage à tous… 

Nathalie Anton

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