Limites de l'élitisme

Lu (et approuvé) dans le Télérama du 1er septembre 2010, sous la plume de Hubert Prolongeau :

« L’école française s’est développée sur l’idée de la compétition. Elle valorise le succès individuel, la concurrence entre élèves, et rend chacun responsable de sa réussite comme de son échec. Etre le meilleur y importe plus que d’ avoir appris quelque chose. (…) De nombreuses études nord-américaines et québécoises, menées ces vingt dernières années, montrent que l’apprentissage en « coopération », impliquant de travailler avec d’autres en développant la solidarité, les échanges entre pairs et la résolution commune de problèmes complexes, donne de meilleurs résultats. »

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Les bonnes résolutions de Claude Halmos

Je profite que nous soyons encore en janvier pour vous faire part des bonnes résolutions conseillées par la psychanalyste Claude Halmos*  à l’attention des parents et, sans doute, des médias :

« Il est un domaine où les bonnes résolutions auraient une réelle utilité : c’est celui des diagnostics, de ces étiquettes que l’on colle aujourd’hui si rapidement sur le moindre dérapage des enfants ou des adolescents. Il refuse d’aller à l’école ? Phobie scolaire ! Il a du mal à apprendre à lire et à écrire ? Dyslexie ! Il s’agite un peu trop, un peu trop souvent ? Hyperactivité ! Il mange trop, pas assez ? Attention : obésité ! Anorexie ! »

La psychanalyste s’interroge en effet :

« Pourquoi devrait-on, s’agissant de « la tête », oublier la logique que l’on applique quand il s’agit du corps ? Le patient qui tousse a-t-il forcément la tuberculose ? Celui qui se plaint de ses intestins, un cancer du colon ? »

« Non, bien sûr », répond-elle, expliquant qu’ « une fois l’hypothèse catastrophique éliminée », le médecin peut interroger le patient sur son mode de vie et ses autres symptômes.  Filant la métaphore de l’alimentation, C. Halmos rappelle que « bien des troubles psychologiques découlent de choses de sa vie que l’enfant ou l’adolescent ne parvient pas à « digérer ». Il peut s’agir de difficultés qui existent depuis longtemps (son rapport à ses parents, à sa fratrie, etc.), ou d’événements ponctuels et douloureux (humiliation, rejet…) venus bousculer une vie jusque-là tranquille. Dans les deux cas, il « craque » souvent avec fracas, car il a besoin de se faire entendre. Mais si on l’aide, avec ses parents, à trouver ce qui l’a mis à terre, il se remet sur ses pieds ».

La psychanalyste conclut donc que « le malheur n’est pas une maladie » et que poser des étiquettes empêche parfois de penser le problème ou pire, de le figer.

Nathalie Anton

* Le Monde de l’éducation, 13 janvier 2010.
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