« Victor Hugo et la fille aux cheveux d’or » de Kochka – Ed. OsKar
Tu as toujours souhaité savoir qui est ce Victor Hugo dont tu as si souvent entendu le nom ? Ce livre est pour toi !
1950 à Paris. Pierre a dû quitter tôt l’école pour aller travailler à la poste et subvenir aux besoins de sa famille. Un jour, c’est le coup de foudre pour une belle jeune fille venue à son guichet de la Poste. Il n’a alors qu’un seul objectif : lui déclarer son amour à l’aide d’un poème !!! Dans sa quête du poème d’amour idéal, une libraire lui conseille Les Contemplations de Victor Hugo. Pour Pierre, c’est la découverte de ce grand auteur, de son combat politique, de la littérature. Un court roman très sensible qui nous emmène à la rencontre de Victor Hugo.
« Mon amie Sophie Scholl » de Paule Du Bouchet – Ed. Scripto Gallimard
Allemagne, 1943. Sophie Scholl, son frère Hans et leurs amis sont entrés en résistance. Sous le nom de La Rose blanche, le groupe d’étudiants appelle à la chute du IIIième Reich. Ils impriment des tracts qu’ils diffusent à l’université ou dans les boîtes aux lettres, posent des affiches, tentent de mobiliser la jeunesse contre le régime nazi et sa politique dévastatrice. Arrêtés par la Gestapo, ils sont exécutés pour l’exemple après un simulacre de procès le .
Pour évoquer cet épisode sombre de l’histoire allemande, Paule du Bouchet a inventé le personnage d’Elsa, meilleure amie de Sophie. Convaincue, mais incapable de s’engager en actes, Elsa écrit. C’est son journal imaginaire qui permet au lecteur de vivre, grâce à des retour en arrière, la prise de conscience progressive des réalités du régime : restriction des libertés, montée de l’antisémitisme et persécutions qui s’ensuivent, élimination des enfants handicapés. C’est aussi l’occasion de dire les privations, la peur, la suspicion, la lâcheté mais aussi la bonté et la dignité de quelques uns. Le journal s’ouvre le 15 février 1943, soient trois jours avant l’arrestation de Sophie et s’achève le 18 mai par l’arrestation de la narratrice. Un épilogue renseigne ensuite sur la destinée d’Elsa.
« Métal Mélodie » de Maryvonne Rippert – Ed. Milan Jeunesse
Depuis le décès de son père lorsqu’elle avait cinq ans, Luce vit seule avec sa mère mais les rapports sont devenus difficiles entre la journaliste très occupée par sa carrière et la jeune fille rebelle. La communication est désormais impossible et les tensions sont insupportables pour l’une comme pour l’autre. Un soir, Luce rentre à la maison et découvre que « Mom » est partie en voyage et l’a laissée seule pour quatre mois. L’adolescente savoure d’abord la liberté qui lui est offerte, avant de s’inquiéter du mutisme de sa mère et de mener une enquête sur celle qu’elle croyait connaître. Elle découvre alors un passé surprenant qui la mène en Espagne… Une relation mère-fille compliquée, la quête d’une jeune fille et la séduction de l’Andalousie et de Grenade conjuguées au pouvoir de la musique, autant d’ingrédients qui rendent Metal mélodie de Maryvonne Rippert plutôt séduisant.
« Les âmes croisées » de P. Bottero – Ed. Livre de Poche
Dans le pays des Jurilans, royaume des douze cités, Nawel, Philla et Ergaïl, jeunes aspirants, sont sur le point de prononcer les voeux qui détermineront leur vie future. Ils doivent choisir entre diverses robes qui sont autant de castes dans la société très cloisonnée qui est la leur. Ils appartiennent à la classe dirigeante et vivent dans la ville Perle tandis que les Cendres, beaucoup plus nombreux mais dociles, les servent. Un jour, Nawel qui se promène dans la ville Cendre, bouscule une vendeuse de fruits. Celle-ci proteste devant sa marchandise à terre et la jeune fille, pleine de morgue, demande que l’on châtie la femme pour lui avoir manqué de respect. Cet incident aux conséquences funestes déclenchera chez Nawel une prise de conscience qui aboutira à une rupture avec sa famille et à un choix qui bouleversera son destin tout tracé. Quant à Philla et Ergaïl, la volonté de leur amie de rompre avec la tradition leur servira de modèle.
Les Ames croisées raconte l’itinéraire de trois amis, dans un monde peuplé de créatures aussi fascinantes que dangereuses. L’univers créé par Pierre Bottero donne lieu à une réflexion sur le pouvoir, la justice, la liberté, l’altérité, le hasard ou encore la culpabilité. La fantasy conduit à une réflexion philosophique sans renoncer à l’aventure.
« Le pierrot infernal » de Claire Mazard – Ed. OsKar
Un matin, Simon et Capucine se promènent à la foire du trône déserte. C’est alors qu’ils découvrent le corps d’une femme étranglée, un oeil crevé et un énigmatique dessin sur l’épaule. Quelques jours plus tard, au cours d’une nouvelle promenade, nouveau crime identique ! Simon devient un suspect idéal… Est-il ce gentil étudiant aux Beaux-arts qu’il parait ou est-il un terrible psychopathe ? L’inspecteur Palmero mène l’enquête !
« Le monde attend derrière la porte » de Pascale Maret – Ed. T. Magnier
Vertigineuse plongée dans l’univers sectaire… Sarah est une fille d’une famille rigoriste. Sa vie est faite de règles coercitives (interdit de se lier aux personnes de l’autre monde, interdit d’accepter de la nourriture d’une main n’appartenant pas à la communauté, interdit d’écouter de la musique, obligation de porter une longue jupe et des manches longues, obligation d’assister aux assemblées tous les soirs et dimanche…). Sarah et son frère cadet Nicolas n’en peuvent plus. Ils se rebellent mais le prix à payer est très élevé ! Pascale Maret nous a, une nouvelle fois, donné à lire un excellent roman et en plus qui fait réfléchir !
« Le combat d’hiver » de Jean-Claude Mourlevat – Ed. Pôle Fiction
Quatre adolescents, Helen, Milena, Milos et Bart, s’enfuient de l’horrible orphelinat où ils vivent en captivité, dans des conditions épouvantables. Commence alors une aventure palpitante, faite de courage et d’émotion, durant laquelle ils tentent d’échapper à la Phalange, un groupe totalitaire qui a pris le pouvoir; ils découvriront peu à peu leur passé et qui étaient leurs parents…
« L’étincelle » de Jean-Marie Defossez – Ed. Métis
Emmanuel est élève en dernière année de formation technologique soudure. Tous les soirs, à la sortie du lycée, il observe Sabine, du lycée général, qui attend son petit copain. Secrètement amoureux d’elle, il n’ose l’approcher. Comment une fille si belle pourrait s’intéresser à un garçon inculte, aux mains sales et dernier de sa classe en maths ? Meilleur soudeur, Manu sera choisit pour travailler avec Sabine sur une sculpture… Un beau roman d’amour sans mièvreries !
« Jenna Fox, pour toujours » de Mary E. Pearson – Ed. Pôle Fiction
Jenna est amnésique après un an passé dans le coma. Surprotégée par ses parents, elle réapprend à être celle qu’elle a toujours été. Pourtant, très vite, Jenna comprend qu’elle est bien plus que les vidéos de son enfance qu’on l’oblige à regarder. Et avec les souvenirs apparaissent des questions auxquelles personne ne répond…
« Ados sous contrôle » de Johan Heliot – Ed. Mango
En plein sommeil, Lou, une adolescente difficile, est enlevée à son domicile par des inconnus. Qui sont ces hommes ? Des éducateurs d’un centre de rééducation pour enfants rebelles et ce sont ses propres parents qui ont décidé le placement pour la soigner de son addiction à l’alcool, aux drogues et canaliser sa fougue. Sous les apparences d’un camp de vacances avec ses bungalows colorés et le sourire permanent de Patrick, son éducateur, Lou se rend vite compte que le centre de rééducation a des méthodes très très particulières…
« Gone » adapté par…
Léa Esturgie de 1CAP Bij
« Le tueur à la cravate » adapté par…
Nicolas Joly de 1 CAP Bij
« Mon petit coeur imbécile » adapté par…
Aurélie Peyronel
et Cindy Tirole de 1CAP Bij
« L’étrange vie de Nobody Owens » adaptée par…
Magdeleine Sage de 1CAP Bij
« La mécanique du coeur » adaptée par…
Mélanie Trussardi
et Cristelle Novajkay de 1CAP Bij
Livre élu : 4ème Edition (pour Morteau)
Livre Elu – chroniques des lectures lycéennes part 4 !
Voilà quatre ans que le lycée de Morteau participe à l’opération Livre Élu organisée par l’Académie de Besançon pour le département du Doubs et orchestré par Mme Tissier C., qui, chaque année, propose à nos élèves une sélection habile et équilibrée de livres pouvant rencontrer l’intérêt de tout type de lecteurs, des plus assidus aux plus réfractaires (si si !)…
Et nous proposons chaque année un blog pour accompagner les lectures et mettre en valeur, quand elles en valent la peine et c’est souvent le cas, les productions de nos élèves autour de ces dernières. Cette année ce ne sont pas moins de trois classes qui y participent, deux secondes générales et une classe de CAP 1 Bijouterie. Et, bien entendu, tous les élèves du Doubs et même d’ailleurs peuvent participer en commentant les livres ou en proposant des travaux originaus à partir de ces derniers.
Retrouvez les sélections, critiques, travaux et palmarès précédents sur ces trois précédents blogs dédiés :
Année 2009-2010 : ici même ci-dessous, dorénavant les sessions s’empileront sur ce blog
Année 2008-2009 : http://www.lewebpedagogique.com/boukinage08
Année 2007-2008 : http://www.lewebpedagogique.com/livrelu25
et Bonnes lectures !
« Gone » (Tome 1) de M. Grant – Ed. Pocket Junior
Oui, Gone a une couverture épouvantable qui ne ressemble pas à grand chose MAIS Gone est un de ces pavés (en trois exemplaires déjà parus et trois autres prévus !) que l’on dévore comme un paquet de fraises Tagada (ou toutes autres sucreries de votre choix) tout en sachant que c’est pas très bon pour la santé de se coucher aussi tard (d’autant qu’on se lève tôt le lendemain matin…).
Au croisement du fantastique et de la SF, Gone ravira les amateurs du genre et convaincra certainement les autres car tous les ingrédients du Roman sont au rendez-vous : action, suspense, romance et même une certaine dose d’humour. Certes, on pourrait reprocher à ce livre de reposer une fois de plus sur l’opposition entre les Bons et les Méchants, entre le Bien et le Mal mais, en fait, ce n’est pas aussi caricatural et, par exemple, le héros, Sam, n’est pas forcément décidé à sauver le monde.
En guise de « monde » il n’y vit plus que des enfants de moins de 15 ans, les adultes ont disparu suite à une espèce de catastrophe nucléaire, très vite les clans se forment et certains se découvrent des pouvoirs surnaturels (un peu à la Heroes pour ceux qui connaissent), bref, que du classique qui marche.
« Le tueur à la cravate » de M. A. Murail – Ed. L’école des loisirs
« Le tueur à la cravate » est un excellent roman, policier si on veut « mais pas que ». Policier parce qu’il y a des crimes, des tueurs présumés, des innocents accusés, des flics pourris (et des intelligents aussi), des morts et des vivants… Mais la trouvaille (si on peut dire, cela se fait forcément de plus en plus) de ce roman c’est de l’avoir cuisiné à la sauce internet. Parce que, en l’occurrence, Facebook, Perdudevue et autres MSN vont accélérer l’inévitable et raviver des plaies mal cicatrisées. Ajoutons à cela deux jeunes filles, une petite et une ado, terriblement attachantes et vous avez les ingrédients d’un roman qui se lit en 5 heures chrono (en apnée) et que, au final, on trouverait presque trop court quand on s’aperçoit que les 100 pages qui restent sont le « journal de bord » de l’auteur qui raconte comment est né et a grandi son roman, ce qui, par ailleurs, est assez passionnant.
« Comment (bien) rater ses vacances » de Anne Percin – Ed. DoAdo
29 novembre 2011 / 9 commentaires sur « Comment (bien) rater ses vacances » de Anne Percin – Ed. DoAdo
Parents et petite soeur sont partis et Maxime savoure la liberté nouvelle et les crêpes de sa grand-mère : il télécharge des films d’horreur qu’il passe la nuit à regarder, se lève à midi et partage de bons moments avec son atypique aïeule. Mais un grain de sable vient enrayer l’appareil bien rodé des vacances chez mamie. Victime d’un infarctus, la malheureuse est hospitalisée et Maxime se retrouve seul et livré à lui-même. Heureusement, il tchate sur SpaceBook avec ses acolytes Kevin et Alexandra et, sur le Web, rencontre une certaine Pika…
Drôle et enlevé, le récit plonge le lecteur dans l’univers d’un adolescent fort attachant. Entre les lettres délirantes qu’il écrit à ses parents et affiche sur le frigo et les aubergines qu’il tente de cuisiner parce qu’il faut bien, de temps à autre, manger équilibré, il s’inquiète pour sa grand-mère et se découvre un attachement pour son irritante correspondante.