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Les bateaux du Vendée Globe 2020

Le Vendée Globe n’accueille qu’une seule et unique catégorie de bateaux « les Imocas ». Les dimensions de ces bateaux sont très précises :

La longueur de la coque est de 18,28 mètres.

La hauteur du mât est de 28 mètres.

La profondeur de la quille est de 4,5 mètres.

La largeur est de  5,70 mètres

Le poids de la quille  est de 7,8 tonnes.

 

En moyenne la surface de voile utilisée est de 300 m² , ce qui correspond à la surface d’une petite supérette. Avec le Spi, 400 m² à lui tout seul, on peut monter à 600 m² de surface .En plus, certains bateaux sont équipés de foils qui  leur permettent de « voler ». Ces foils  ressemblent à de grandes moustaches qui sont sur les deux côtés du voilier. Ils permettent d’aller plus vite dès que le vent est plus fort et les bateaux peuvent grâce à eux atteindre jusqu’à 38 nœuds (environ 70 km/h) en pointe, contre 35 nœuds (64 km/h) pour ceux dépourvus de foils. Les foils augmentent la largeur du voilier (une fois sortis, elle peut atteindre 14 mètres). mais ils sont très fragiles et peuvent être heurtés par des OFNIs (objets flottants non identifiés). Beaucoup de navigateurs ont eu des problèmes lors de cette édition du Vendée Globe.

Lorsque que je les ai vus, j’ai été très surpris car je ne pensais pas que c’était aussi grand et aussi large. Ce qui est dingue, c’est qu’une seule personne dirige cet aussi grand bateau.

On a eu de la chance d’en voir en vrai.

Bruno

Nos impressions

Tous les soirs, nous résumions notre journée avec notre top et notre flop. Si bien qu’à la fin de la semaine, les élèves ont voulu le faire aussi mais pour tout le voyage. Rien de mieux qu’un trajet de plus de 10 heures pour récolter des impressions.

Voici donc comment l’équipe a vécu son séjour.

Michel P.

Top : L’après-midi du jeudi 28 janvier (skippers/ randonnée et soirée)

Flop : Les conditions sanitaires et à un moindre niveau la météo qui a entravé notre capacité de mouvement

Moment le plus drôle : la dernière descente à l’Océan et les élèves qui profitent des vagues

En un mot : Optimisme

 

Michel M.

Top : Le partage quotidien avec les élèves et les adultes – Le plaisir d’être là.

Flop : Une météo parfois capricieuse qui nous a parfois obligés à écourter les activités

Moment le plus drôle : la soirée jeu

En un mot : Océan

 

Catherine  D.

Top : Vivre émotionnellement l’arrivée d’un skipper du Vendée globe pour tout ce que cela représente dans notre projet.

  • Une joie partagée qui décuple les émotions
  • Un sentiment d’aboutissement – avec toute la persévérance et la confiance d’une équipe
  • Une chance inouïe et peut-être méritée

Flop : Ne pas avoir assez profité des moments libres près de la mer avant le repas à cause de la pluie

Moment le plus drôle : les élèves jouant au mimtoo – crises de rire assurées

En un mot : Partage

Top et Flop des troisièmes

Andréa

Top : Partager de bons moments avec Perle tout au long du séjour

Flop : Le mauvais temps car j’ai eu froid et ce n’est pas toujours agréable

Moment le plus drôle : Le dernier soir quand on a fait des mimes avec les filles dans notre chambre.

En un mot : Extraordinaire

Ethane

Top : Le coucher de soleil sur la mer, j’ai trouvé ça super beau. C’était le premier que je voyais au bord de la mer.

Flop : La pluie quotidienne, elle ne m’a pas vraiment empêché de faire des choses mais on a écourté des sorties.

Moment le plus drôle : Les rigolades dans les chambres car on faisait souvent les bobets. Il y a eu aussi les mimes le soir.

En un mot : Magnifique

Gabriel

Top : L’arrivée des skippers, cela m’a rendu heureux de réaliser leurs exploits

Flop : Le temps, la pluie car on était toujours trempé

Moment le plus drôle : Le soir dans les chambres car avec Bruno et Ethane, on se lançait tout ce qu’on avait sous la main.

En un mot : Inoubliable

Heinrick

Top : L’arrivée de skippers en direct et différé. Je m’y suis intéressé à force de lire des articles, puis j’ai continué avec les vidéos

Flop : Les activités de lecture de cartes, on est resté trop longtemps debout et l’animateur parlait trop

Moment le plus drôle : Se faire tremper par les vagues au Puits d’Enfer

En un mot : Surprenant

Lorine

Top : La pêche à pied avec la découverte des animaux marins

Flop : La lecture des cartes, je n’étais pas trop intéressée

Moment le plus drôle : Voir Sufiane se faire arroser par les vagues

En un mot : Superbe

Matthias

Top : Voir les skippers arriver

Flop : La grosse pluie lors de la balade de la plage aux fossiles

Moment le plus drôle : Le dernier soir, quand on a joué dans les vagues avec Bruno et Nicolas

En un mot : Génial

Seska

Top :  Jeudi après-midi dans son ensemble – voir les voiliers, réaliser la chance extraordinaire qu’on a eue, la randonnée au Puits d’Enfer et le soir car il y avait une bonne ambiance

Flop : Le temps mais en soit c’était pas trop gênant d’être trempé après la randonnée

Moment le plus drôle : Sufiane quand il a imité le crabe avec Samuel

En un mot : Magique

Top et Flop des quatrièmes

Amir

Top : Découvrir l’océan car être au bord de la mer me faisait penser au Maroc

Flop : De ne pas avoir mon téléphone pendant la nuit

Moment le plus drôle : Monsieur Maurel car il me faisait souvent rire pendant nos discussions

En un mot : Découverte

Bruno

Top : De voir les bateaux en vrai car avec monsieur Pignon j’ai suivi la course. Voir aussi le coucher du soleil le premier jour

Flop : Il me manquait des vêtements car ceux que j’avais mettaient du temps à sécher

Moment le plus drôle : Une bonne complicité dans mon groupe et les jeux dans les vagues

En un mot : Complicité

Nicolas

Top : D’avoir vu Damien Seguin dans le chenal car j’avais écrit un article sur lui et finir toutes les balades complètement trempé !

Flop : Les lits étaient un peu trop durs pour moi

Moment le plus drôle : Le dernier soir quand on a joué dans les vagues avec Matthias et Bruno

En un mot : Super

Léo

Top : La nourriture et le plus important les bateaux- c’était mon premier Vendée  globe – l’activité flotte coule m’a vraiment beaucoup appris

Flop : Toute la semaine a été pluvieuse

Moment le plus drôle : Quand monsieur Pignon a fait semblant de pleurer

En un mot : Bateau

Perle

Top : Etre dans les chambres et pouvoir parler souvent entre nous

Flop : La pluie lors de la balade vers la plage aux fossiles – je déteste avoir froid et surtout j’avais passé ½ heure le matin à lisser mes cheveux

Moment le plus drôle : jouer à mimtoo dans la salle commune

En un mot : bonne humeur

Sufiane

Top : D’avoir vu les trois voiliers- c’était un moment de forte émotion car on n’était pas censé les voir

Flop : D’être tout le temps mouillé car mes vêtements mettaient trop de temps à sécher

Moment le plus drôle : Avoir été arrosé par les vagues le dernier soir

En un mot : Exceptionnel

 

Activités du jeudi 28 janvier après-midi

Cet après-midi, comme le temps devait être moins pluvieux que ce matin, nous sommes allés aux Sables d’Olonne pour commencer notre randonnée vers le Puits d’Enfer. Sur la route, nous avons aperçu par la vitre du car un voilier au loin. Comme il y avait des bateaux à côté, on a pensé  que c’était un skippeur qui rentrait dans le chenal. Guillaume, notre chauffeur, a essayé de nous déposer au plus près et au moment où on a pu descendre, les trois skippeurs étaient en train d’arriver. En premier, l’allemand Boris Herrmann, puis en second le français Damien Seguin et enfin l’italien Giancarlo Pedote.

 

 

 

 

 

 

 

 

On a eu une chance extraordinaire d’avoir vu trois skippers rentrer, alors que l’on n’était pas sensé les voir. Nous avons été impressionnés par le monde, c’était vraiment magnifique de voir la joie des skippeurs, l’enthousiasme de tous les gens avec leurs cris qui étaient superposés au son des cornes de brume. Nous avons repris le chemin sur le sentier côtier, tous très contents.

Le long du trottoir, nous avons trouvé des plaques des empreintes de mains des anciens vainqueurs du Vendée Globe.

 

 

 

Arrivés au Puits d’Enfers, c’était magique parce que l’eau qui était brassée ressemblait à du lait. Tout le monde a joué avec les embruns des vagues qui se déchaînaient sur les rochers.

 

Ce fut une très belle après-midi qui restera dans nos mémoires.

Seska et Gabriel

Activités du jeudi 28 janvier (matin)

Hier soir, on a regardé le skippeur Charlie Dalin à la télé à 20h35 et après on n’a pas pu regarder l’arrivée du skippeur Louis Burton à 23h45, suivi le lendemain de Yannick Bestaven  à 4h42 qui est classé premier avec 3h31  d’avance  avec Charlie Dalin.

Je me suis levé de bonne heure. Du coup, Mme Depreux m’a dit de regarder l’arrivée de Louis Burton, son chouchou, en replay et, ensuite,  avec M. Pignon, nous avons calculé les écarts entre Charlie Dalin  et les autre skippeurs déjà arrivés et leur classement après avoir enlevé les compensations données suite au sauvetage de Kevin Escoffier.

Heinrick

 

Ce matin, on a fait une activité avec Eric Marianne, le directeur du centre du Porteau, sur les cartes géographiques. On a positionné des points sur les cartes grâce à leurs latitudes et à leurs longitudes. Les 41 le faisaient chaque semaine en positionnant les bateaux sur la carte du monde qui est affichée sur le mur dans la salle 108. Quand on veut être plus  précis que le degré, on utilise les minutes et les secondes. Maintenant les skippeurs n’utilisent plus la boussole mais ils utilisent des ordinateurs pour la météo et le gps.

Eric nous a ensuite expliqué comment diriger un voilier selon la direction du vent. Sur un bateau, on dit tribord pour la droite et bâbord pour la gauche.

Ils nous a aussi expliqué à quoi servent les foils, les moulins à café et les manivelles.

 

Lorine

Activités du mercredi 27 janvier (après-midi)

Comme le temps était au beau, nous sommes allés en randonnée le long de la côte dans l’idée d’aller chercher des fossiles, à  la Mine. Sur le chemin, la pluie a perturbé notre promenade, mais cela ne nous a pas arrêtés. On a trouvé des os de seiches, des plumes, quelques beaux galets et peu de fossiles. On a marché jusqu’à Port Bourgenay où le chauffeur est venu nous chercher. Une douche et un donut plus tard, tout allait bien.

Andréa et Ethane

 

 

 

 

 

 

Activités du mercredi 27 janvier (matin)

Ce matin, après le petit déjeuner, nous nous sommes préparés pour aller à la pêche à pied avec Samuel, un animateur nature, sur l’estran (le lieu où la marée descend et remonte).

Il fallait faire attention à regarder où on marche car on peut glisser. Dans un seau, on devait mettre de l’eau et y plonger notre récolte : crabes, poissons, huîtres, os de seiches, des chapeaux chinois (ou patelles) des escargots de mer, des anémones de mer et une belle étoile de mer.

 

 

 

 

 

 

On a écouté le bruit de la mer, on a senti le vent sur nos joues et l’odeur de l’eau salée.

J’ai trouvé ça chouette et je n’ai pas vu le temps passer mais la pêche n’est pas ma passion. (Léo)

J’ai adoré car j’aime chercher ce que cache la nature. (Matthias)

Activités du mardi 26 janvier (après-midi)

Cet après-midi, nous sommes allés chez un ostréiculteur (éleveur d’huitres). Samuel, l’animateur,  nous a expliqué que l’on mange des huîtres depuis la préhistoire. Il nous a ouvert quelques huîtres devant nous . Nous savons maintenant si une huître est vivante ou non, car si  on la penche et que de l’eau s’écoule, c’est qu’elle est vivante.

 

 

 

 

 

 

Ensuite on est parti aux sables d’Olonne se promener vers le chenal, on a vu un bateau qui aurait dû faire le Tour du Monde,  celui de  Norbert Koch. Il était grand et impressionnant, c’est un bateau de la taille de ceux qui font le Vendée Globe.

 

 

 

 

 

 

Nicolas et Amir

Les activités du mardi 26 janvier (matin)

Nous nous sommes levés entre 7h30 et 8h. Nous nous sommes habillés puis nous sommes allés prendre notre petit-déjeuner. Au petit déjeuner, il y avait du café, du chocolat chaud, des céréales, du jus d’orange, du beurre, de la confiture, du pain, des biscottes et… de la bonne humeur.

Dès la fin du petit déjeuner, on a commencé les services : mettre la table, la débarrasser, la nettoyer et passer un coup de balai dans la salle.

Après, nous sommes revenus dans la salle commune où nous avons commencé à remplir notre journal de bord du séjour. L’animatrice, Clara, est venue nous chercher pour une activité qui s’appelait « Flotte ou Coule ». On a commencé par chercher toutes sortes d’objets en les classant en deux groupes : soit ils flottaient, soit ils coulaient. Elles nous a donné plusieurs objets (une cuillère, une fourchette, une coupe de glace,…)   sur lesquels il fallait dire s’ils flottaient ou pas. On a vérifié nos hypothèses et écrit nos conclusions sur un document qu’elle nous a donné. En gros, toutes les matières, même le bois, coulent sauf s’ils ont une forme qui leur permet de contenir de l’air.

 

 

 

 

 

Nous sommes revenus mettre nos bottes et nous sommes allés sur le bord de l’océan pour marcher sur les rochers et explorer le rivage. Il était l’heure d’aller manger.Perle et Bruno

Les petites et grandes péripéties du Vendée Globe

1989 : Philippe Poupon a chaviré, il est à califourchon sur la coque. Loïck Peyron se déroute, lui lance une amarre, en le prenant en remorque il réussit à le redresser.

1992 : Dans le golfe de Gascogne, juste après le départ, Nigel Burgess tombe à l’eau. Il sera retrouvé noyé 4 jours plus tard. Le bateau de Mike Plant fut retrouvé vide, au large des Açores. Il était porté disparu juste avant le départ.

1993 : Blessé à la langue, Bertrand de Broc est contraint de se recoudre, aidé par les consignes du Docteur Chauves, malgré des communications difficiles.

1996: Christophe Auguin compare les vagues à des montagnes. Derrière, la  flotte est en perdition. Trois chavirage, Raphaël Dinelli surnommé « le pirate » est récupéré à Noël,Thierry Dubois et Terry Bullimore le sont le 5 janvier par les secours australiens.

1997 : C’est la dernière position connue de Gerry Roufs alors qu’il etait 2ème derriere Christophe Auguin. Des morceaux de son bateau seront retrouvés au mois de juillet sur une île dans le sud du Chili.

2000: Yves Parlier casse son mât, s’arrête une dizaine de jours et bricole, seul un gréement de fortune pour terminer en 126 jours.

2000 : En tête, Michel Desjoyeaux est victime d’une panne du moteur qui alimente les ordinateurs de bord et le pilote automatique. L’abandon semble inéluctable. Mais grâce à un ingénieux système de poulie, mis au point à terre par Vincent Riou, le moteur redémarre.

2001 : Ellen Mac Artur à deux jours de l’arrivée est officiellement en tête de course. La jeune anglaise de 24 ans arrivera finalement un jour derrière Michel Desjoyeaux mais elle sera plébiscitée par le public.

2008 : Juste après le départ, Michel Desjoyeaux fait demi-tour pour réparer un moteur électrique. Il repart avec 41 heures de retard, ce qui ne l’empêchera pas d’emporter sa 2ème victoire.

2008 : Jean Le Cam a déclenché sa balise. Il est dans son bateau retourné qui prend l’eau. Vincent Riou se détourne et au prix d une manœuvre hasardeuse le récupère. Riou endommage son mât qui finira par tomber.

2008 : Yann Eliès se casse le fémur. Touché aussi au bassin, il se traîne à bord avant d’être secouru deux jours plus tard par la marine australienne.

2013 : Bernard Stamm s’est réfugié dans une baie pour réparer ses hydrogénérateurs. La tempête le pousse contre un bateau russe, les marins l’aident sans qu’il l’ait sollicité. Il est déclassé.

2016 : Kito de Pavant perd sa quille. Il est récupéré de justesse par un bateau de  ravitaillement des Zones Australes.

2020 : :Kevin Escoffier était en train de faire la course soudain  l’avant du bateau a complètement cassé et en moins de 2 minutes son bateau a coulé. Il a activé la balise et tout suite Jean Le Cam est venu le sauver mais il n’a pas réussi les 4 premières fois. Il a réussi à la 5ème fois, c’était compliqué pour Jean Le Cam et Kevin Escoffier. Escoffier est monté sur son bateau, puis, plus tard, un bateau de la Marine Nationale est venu le chercher dans l’Océan Indien.  

Amir (à partir d’un article du magazine l’Equipe)

Les actions pour financer notre voyage au Vendée Globe.

Pour financer notre voyage au Vendée Globe nous avons eu besoin de beaucoup d’aide. Pour cela bien des personnes ont répondu présent, comme des professeurs, des parents d’élèves, des communes, le conseil départemental, le collège Karine Ruby, etc…

Sans oublier que nous avons aussi créé et vendu des cases de  tombola afin de faire baisser le prix que paieront nos parents pour notre voyage.

M. Pignon a créé la Trousse à Projets qui est un financement participatif venant des parents et d’autres personnes. Du coup, grâce à 39 généreux donateurs nous avons pu récolter la somme de 1745 euros.

Pendant le mois de janvier nous allons vendre des agrumes comme des oranges, des citrons, des clémentines. L’argent récolté sera mis dans notre budget.

Julie et Perle

La peur et le mal de mer

J’ai été surpris de comprendre que les navigateurs ont quelquefois peur en mer.

Ils ont peur des grosses tempêtes et de passer aussi des grandes vagues très dangereuses. Du coup les navigateurs ont très peur que leur bateau soit rempli d’eau et que leur affaires soient mouillés et ils ont aussi peur que leur ordinateur soit détruit par l’eau. Ils ont aussi très peur de se faire renverser par des grandes vagues.Clarisse Crémer dans une vacation radio explique qu’elle à très peur à chaque gros coup de vent car son bateau devient de moins en moins solide et elle peut se faire renverser par des grandes vagues.

Les skippeurs ont des fois le mal de mer : la tête qui tourne, la fatigue, des vertiges, la sensation de mal-être et d’inconfort, l’augmentation du rythme cardiaque, les nausées puis les vomissements.  Comme dit Romain Attanasio : « être marin et avoir le mal de mer ce n’est pas aussi rare que ce que l’on pourrait imaginer et cela peut paraître handicapant pour ceux qui ont le mal de mer pour réaliser une bonne performance, en plus sur une course aussi éprouvante que le Vendée Globe ».

Léo

Que faisons-nous en classe pour le Vendée Globe ?

Nous avons commencé par lire une bande dessinée qui s’appelle Esteban. Esteban est un enfant qui a perdu sa mère. Il cherche du travail en tant que harponneur sur un baleinier.

Nous avons regardé le départ du Vendée Globe qui a eu lieu le 8 novembre 2020 a 14h20. Puis nous avons chacun choisi le skipper que nous voulons suivre plus précisément.

M. Pignon a créé une carte sur laquelle on peut placer nos skippers par rapport à leur position (grâce aux mathématiques, nous avons appris à repérer la latitude et la longitude sur un planisphère). Chaque semaine, on change la position de nos skippers.

En géographie, on parle de la circulation des bateaux qui transportent des marchandises.

En arts plastiques, on dessine des vagues que Mme Depreux nous a données à faire .

En ce moment, nous lisons un livre qui s’appelle « le tour du monde en 80 jours », écrit par Jules Verne. Un homme fait le pari de faire le tour du monde en 80 jours. Sur le chemin, il se fait accuser d’avoir volé une banque, un policier le suit pour l’arrêter.

Comme vous le voyez, nous écrivons aussi des articles pour le blog de la SEGPA !

Sufiane et sadio

 

 

 

 

Distances et directions

Dans le cadre du projet Vendée globe, nous avons décidé avec la classe de 4ème 1 de créer des panneaux en atelier Habitat qui feront apparaître les distances et les directions entre St Pierre en Faucigny et les Sables d’Olonne et d’autres point importants de la course. J’ai mesuré sur un site les distances et les directions.

 

 

 

 

 

 

 

Pour information 1 mile nautique =1,852 km

Distance (en ligne droite) et direction (en degrés) entre St Pierre en Faucigny en Haute Savoie et…

Les Sables d’Olonne : 628km (274° Ouest) 628 km : 1,852 = 339,09 milles nautiques

Le Cap de Bonne Espérance : 9025km (172° Sud) 9025 : 1,852 = 4873,11 milles nautiques

Cap Leeuwin : 14032km (129° Sud Est) 14032 : 1,852 = 7576,67 milles nautiques

Cap Horn : 13085km (211° Sud Ouest) 13085 : 1,852 = 7065,33 milles nautiques

Nous voyons que la distance entre notre ville et les différents points de la course est énorme. Pour les directions, nous y arrivons grâce au travail que l’on fait en géométrie sur les angles.

Téo

 

La boisson des skippers

Pour 1 jour il faudra 5 litres d’eau et pour 90 jours il faudra 450 litres d’eau à chaque navigateur. Ils vont en avoir besoin pour boire. Sur l’océan, quand il fait chaud on se déshydrate vite et surtout quand on fait un effort physique.Il leur en faut aussi pour la cuisine et pour la toilette.

 

Le dessalinisateur consomme beaucoup d’électricité, il ne faut pas utiliser beaucoup d’électricité. C’est suffisant pour la consommation journalière d’un skipper. Il faut tenir compte du fait que pour fonctionner le dessalinisateur consomme beaucoup d’électricité. Or, à bord d’un bateau de course, l’énergie est quelque chose de précieux car le bateau doit produire sa propre électricité.

Pour aller un peu  plus vite, les skippers vont économiser du poids. Pour avoir un bateau plus léger, ils ne vont pas prendre 450 kg d’eau, ça serait trop lourd donc ils vont utiliser un dessalinisateur. Ils doivent créer leur propre eau douce. Le dessalinisateur utilise un principe chimique qui s’appelle « osmose inverse » pour filtrer le sel de l’ eau de mer. Il peut filtrer 5 litres par heure. Le principe est expliqué ici.

Le règlement de la course impose aux skippers de prendre un bidon de quelques litres d’eau en cas de problème.

Perle

Damien Seguin

Damien Seguin est un très grand navigateur avec un très beau palmarès. Il est né avec un handicap, il  lui manque une main. Malgré son handicap, il a pu réaliser son rêve : être navigateur. Il est, en voile,  triple médaillé paralympique. Médaille d’argent à Pékin et quintuple champion du monde dans cette discipline. Voilà ses plus grands exploits.

 

 

Il a toujours rêvé de faire le Vendée Globe. Il a pu y participer grâce à une prothèse. Damien Seguin a créé une association qui s’appelle « des pieds et des mains » pour que les gens arrêtent la discrimination envers les handicapés. Il est né sans main gauche, on lui a fermé des portes simplement parce qu’il voulait faire comme les autres. Mais il n’a jamais lâché son  rêve, il a  voulu faire respecter ses droits. Il a réussi à prendre le départ du Vendée Globe et, en plus, il est très bien classé !

Nicolas

sculpture sur glace

Le mardi 15 décembre 2020 en atelier Habitat nous avons sculpté un poisson en glace.

On a tout d’abord mis les chaussures de sécurité et installé les tables et nous avons mis les blocs de glace sur un tapis pour éviter qu’ils ne glissent.

Nous avons tracé les contours du poisson avec un patron en carton en forme de poisson et un ciseau à glace.                                                    

 

Nous avons enlevé de la matière sous la tête du poisson , ensuite au niveau de la nageoire dorsale

.                                               

 

Puis nous avons scié au niveau de la queue .

                                                      

Puis nous avons lissé tout le poisson avec une petite scie et nous avons pris un ciseau en U pour faire les détails sur le poisson au niveau de la queue , de la nageoire , du socle ,des branchies et les yeux.

Une fois terminée on est allé au self du collège pour les exposer .

 

Gabriel : J’ai aimé sculpter la glace car c’était la première fois que je faisais cela .

Ethane :

J’ai bien aimé car cela change de ce que l’on fait d’habitude et j’ai bien aimé utiliser les ciseaux pour donner une forme à la glace.

Pour moi c’était impossible de sculpter un poisson en glace ,je ne me sentais pas capable de faire cela et pourtant j’ai bien réussi .Je suis content de ce que j’ai fait et j’étais content que les autres personnes me le disent.

Seska :

J’ai trouvé cela intéressant car je n’avais jamais sculpté de la glace avant .C’est un travail qui demande beaucoup de concentration et de précision. C’est un travail physique pour sculpter un petit poisson et il y a des gens qui sculptent des choses énormes et cela doit être encore plus dur.

Robin :

J’ai trouvé cela agréable car cela m’a détendu .Les élèves dans la cour nous regardaient et ils aimaient ce que l’on faisait. J’ai bien aimé aussi lorsque les élèves  nous posaient des questions .

C’est un travail physique et cela doit être encore plus épuisant lorsque l’on utilise une tronçonneuse.

Mehdi :

Cela était satisfaisant parce que j’ai bien aimé l’aspect cristal de la glace , casser la glace avec le ciseau à glace.

Steven :

J’ai bien aimé boire le chocolat chaud pour nous réchauffer.

Sculpter la glace était bien car j’ai découvert une nouvelle activité.

J’ai eu la chance de commencer à faire un poisson mais comme il s’est cassé j’ai pu en faire un chien.

Pourquoi mesure-t-on la vitesse des bateaux en nœuds ?

Le nœud est l’unité de mesure de la vitesse des bateaux comme celle des avions. Un nœud correspond à 1 mille par heure (1,852 km/h). Cette unité est utilisée en marine comme en aérien.

Mais pourquoi ce terme de nœud ?

A l’origine, pour mesurer la vitesse d’un bateau, les marins jetaient une planche reliée à un cordage. On avais pris soin de lester la planche et de faire des nœuds tous les 18,52 mètres sur le cordage.

Les marins jetaient la planche à l’eau et laissaient filer le cordage le temps de l’écoulement d’un sablier de 30 secondes en comptant le nombre de nœuds qui passaient. Dès que le sable s’était écoulé, ils stoppaient le cordage. Cela permettait de déterminer la vitesse du bateau : 6 nœuds, 20 nœuds…

Julie

Le sommeil pendant le Vendée Globe

Le Vendée Globe, c’est une course très longue, environ 3 ou 4 mois

Le sommeil est très important pour les skippers car, pour la course du Vendée Globe, ils ne doivent dormir que 10 minutes ou 15 minutes à la fois, sinon le bateau peut foncer sur une roche ou aller dans une mauvaise direction.

Ils mangent, ils travaillent sur le bateau et après, ils dorment 10 ou 15 minutes plusieurs fois par jour.

J’ai vu des skippers commencer à être fatigués parce qu’ils n’ont pas assez dormi, comme c’est un tour du monde.

Sadio

 

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