Du bloc de marbre à l’icône de l’art

Le 13 décembre, lors de notre 2e journée de séjour en Toscane, nous nous sommes rendus pour la deuxième fois à Florence ! Après une vraie nuit de sommeil, le bus nous a déposés au bord de l’Arno, le fleuve qui traverse la magnifique ville de Florence. Vingt minutes de marche intensive plus tard (parce que oui les latinistes sont des sportifs?!) nous arrivons enfin devant ce magnifique musée qu’est l’Académie de Florence. C’est là où se trouvent de nombreuses œuvres extraordinaires comme celle que je vais vous présenter aujourd’hui , Le David de Michel-Ange. Arrivés devant le musée, nous avons dû nous séparer en différents groupes pour fluidifier la visite. Après 30 min d’attente et de blagues de qualité discutables, nous sommes enfin entrés dans l’Académie.

Arrivés dans ce bâtiment somptueux, les différentes personnes qui se chargent de l’accueil nous ont donné des sortes d’écouteur reliés à un micro pour mieux entendre la médiation des élèves de première qui nous faisaient la visite. À partir de là, la magie opère. La première salle est constituée d’un long couloir très large et haut avec au bout, sous un dôme de verre qui diffuse les rares rayons de soleil qui arrivent à traverser les nuages, le David. Vraiment mis en avant dès la première salle, sa présence est imposante. Dans le couloir qui mène au fameux David, de nombreuses sculptures et œuvres picturales tout aussi magnifiques les unes que les autres sont disposées de part et d’autre. Comme un amuse-bouche pour préparer le plat, les œuvres sont disposées alignées tout le long du couloir tantôt sculptures tantôt tableaux. Après avoir regardé les œuvres du couloir avec admiration, nous nous avons découvert la pièce maîtresse de ce musée, le David dans toute sa splendeur.

Vue de plus prés , la statue est encore plus impressionnante, elle semble beaucoup plus petite dans les livres et les photos que dans la réalité. Le fait de se trouver à quelques mètres de la statue nous laisse admirer tous les détails qui ne sont pas forcément visibles sur des photos. Les cheveux, le buste, les jambes, tout est fait pour sublimer l’œuvre qui était un bijou de détails et de satisfaction pour les yeux. La médiation faite par mes amis de 1ère nous a appris que la statue ne respecte pas les proportions du corps comme par exemple ses mains qui sont en réalité beaucoup plus grosses que celles d’un humain « standard ». Après avoir inspecté la statue en détail , effectivement si on se concentre fortement sur les tailles et proportions, on observe une différence . Mais ce que je trouve le plus fou c’est la capacité de l’artiste à cacher cela pour que ce ne soit pas visible au premier coup d’œil, une performance plus que remarquable. Faire le tour de la statue m’a permis par la suite de mieux observer les éléments que l’on ne voit pas de face , comme par exemple je cite le « joli *fessier de David » exprimé par l’un de nos médiateurs dont je ne citerais pas le nom ! Même aujourd’hui, quatre mois plus tard, je reste encore marqué par la découverte de cette œuvre , cela restera à jamais gravé dans ma mémoire comme un moment fort où j’ai pu découvrir l’une ou même la plus belle statue du monde, Le David de Michel-Ange.

Ci-dessous , je vous laisse admirer l’illustration magnifique réalisée par ma camarade Charlotte qui a dessiné sa représentation personnelle du David de Michel-Ange.

Charlotte et Gabriel

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