Petit recueil du latiniste aguerri

Vous pourrez découvrir si dessous les 4 poèmes de deux latinistes avisés, pas peu fiers de ce recueil mal écrit et vous souhaitant une agréable lecture.

UNE MARCHE PLUVIEUSE

Ici, le voyage est pour moi une exploration, mais,

De l’hôtel d’une ville thermale aux offices florentins

La pluie acharnée nous suivra dans nos explorations,

Mais son plic-ploc ne nous stoppera pas ,

Et ses revers tranchants ne nous feront qu’effleurer.

Alors je continue cette marche insatiable, inépuisable

Au rythme de ma chanson, l’orage se fait plus lourd,

Et mon rhume plus pesant, me prend le nez puis la gorge,

Cette sensation terrible pendant que ma doudoune s’imbibe

Du liquide meurtrier, cette sensation de froid qui me fait dire

Que ses revers tranchants me touchent et me rafraîchissent.

L’eau n’a cessé de tomber, de remplir nos esprit et nos chaussures,

Et ceux qui adoptaient jadis une marche assurée, posent maintenant leurs pied

Avec une grande délicatesse ; moi, j’ai transporté mon malheur sur des kilomètres,

Et enfin au chaud, j’ai savouré les plaisirs de la maladie.

Ce long texte est donc dédié à une marche Italienne,

Restée longtemps dans mes souvenirs,

Pour le calvaire qu’elle a porté, mais aussi pour sa beauté.

TRADUCTION

Tic-Tac,Tic-Tac, l’horloge est en train de tourner

Tic-Tac,Tic-Tac, les esprits sont échauffés

Tic-Tac,Tic-Tac, ablatif ou vocatif

Tic-Tac,Tic-Tac, demande pas ça à Félix

Tic-Tac,Tic-Tac, pas de place à la détente

Tic-Tac,Tic-Tac, on glisse peu à peu dans la pente

Tic-Tac,Tic-Tac, d’une montagne biscornue

Tic-Tac,Tic-Tac, de grottes aux mots inconnues

Tic-Tac,Tic-Tac, quand la feuille est corrigée

Tic-Tac,Tic-Tac, on est tous un peu paumé

Donc à toi futur élève,

Ne cherche pas à être génie, fais seulement ce qu’on te dit.

Tourbillon

Quand j’entre dans cette classe je vois des mondes,

Des mondes froids, chauds, propres et poussiéreux,

Où des mots s’entassent et virevolte aux vents des dires

D’un Nathan qui s’agace devant Wylson jamais sérieux.

Je vois des statues de marbre aux côtés de gelati,

Je vois Madame Velot de marbre devant Adri en short David,

Je vois des élèves terrifiés, pétrifiés devant l’éval du subjonctif,

Je vois des gens amusés de Gustav et son frigo jamais vide.

Dans ce tourbillon de poussière je ne vois d’éléments triviaux,

Seulement des élèves chaleureux, quoi qu’un peu malheureux

Quand la traduction s’invite et que nos rigolades prennent la fuite,

Et nos pensées mélangées se diffusent sur le papier.

Malgré tout que ce soit au fond d’un hôtel miteux

Ou dans une classe récurée, ce tourbillon mal étoffé

Ne cessera pas de tourner ;

Quoi qu’il en sorte, quoi qu’il accueille il continuera son mouvement,

Et quand le moment viendra d’en sortir à mon tout,

Je soufflerai une parcelle de son vent pour dire une dernière fois : merci.

Chers Élèves de troisième

Chers élèves de troisième, il vous faut prendre Latin

Malgré le subjonctif, cela se passera bien

Des voyages en Italie et quelques points au bac

Valent bien quelques Virgile, Sénèque ou bien Pétrarque

Ces notes chaleureuses, vous mettront baume au cœur

Car vous le verrez bien les maths, quel malheur !

Être le chouchou des profs de français cela n’est pas plus mal

Car avoir des bonnes notes : dissert ou commentaire cela n’est pas banal

J’espère à travers ces quelques mots vous avoir convaincus

Car être l’élite de la nation et sauver une langue perdue

Est un honneur pour nous, mes frères n’hésitez plus.

Au revoir et à bientôt, signé les élèves préférés de madame Velot.

Adel et Marin

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