Le MADRE, Naples décembre 2023

Lundi 18 décembre, matinée, Madre, musée d’art contemporain.

Après notre long voyage en bus nous sommes enfin arrivé à Naples et pour débuter le voyage nous avons commencé par la visite du MADRE, très grand musée d’art contemporain de Naples.

      Nous y avons découvert de magnifiques œuvres contemporaines venant d’une multitudes d’artistes contemporain tel que l’artiste Britannique Anish Kapoor avec son œuvre « Dark Brother » créée en 2005.

« Dark Brother »

Cette œuvre super impressionnante nous a permis de découvrir le Vantablack, le noir le plus sombre au monde réservé exclusivement à Anish Kapoor qui en possède les droits, ce trou de plusieurs mètres de profondeur donne l’impression d’une fine couche de peinture cachant complètement cet énorme trou, presque invisible à l’œil nu et c’est ce qui rend cette œuvre incroyable nous permettant d’imaginer quand on la regarde l’espace ou les entrailles de la Terre.

Les pièces que jettent les visiteurs au fonds permettent vraiment de se rendre compte de la profondeur du trou.

    


Pour continuer avec les œuvres du musée MADRE, nous avons vu l’œuvre de Paul Thorel s’intitulant « Passage de la victoire »

Cette œuvre colorée et originale est basée sur une image réelle décomposant l’horizon en plusieurs lignes horizontales, latérales et obliques. Elle s’étend sur un long couloir avec un pont pour pouvoir y accéder et avoir une vue d’ensemble. Cela peut paraître impressionnant comme banal mais personnellement j’ai trouvé cela très beau (surtout quand on y est vraiment) car cette œuvre ne se contente pas d’être un tableau mais occupe tout un couloir !

  


Nous avons ensuite vu les 10 000 lignes de Sol Lewitt qui sont vraiment très impressionnantes. Les traits qui créent l’œuvre sont tous différents des uns des autres, lorsque nous avons choisi cette œuvre nous ne pensions pas être émerveillés car nous pensions que c’était petit mais ces œuvres occupent un mur en entier, c’est extrêmement impressionnant car on imagine le travail de l’artiste qui a tout tracé à la main. 


    Scribbles de Sol LeWitt invite à contempler l’essence du mouvement à travers une danse chaotique de lignes. Dans cette œuvre, chaque trait semble capturer l’élan de la spontanéité, évoquant la liberté de l’esprit et l’abandon des contraintes. Les tourbillons et les croisements énigmatiques de ces traits nous invitent à méditer sur la beauté de l’imperfection et la richesse de l’expérience humaine. Au sein de ce chaos ordonné, se cache une harmonie cachée, révélant la magie qui surgit de la rencontre entre la maîtrise artistique et le geste intuitif. Les Scribbles nous enseignent ainsi la valeur de l’exploration sans limites et l’éloge de la spontanéité dans notre quête de compréhension et d’expression. Je pense que Scribbles de Lewitt est un jeu d’esprit, une manifestation d’énergie, Nouvelles brillantes avancées. Témoignage Lumineux. Eveillant sensibilité, connaissance, ouverture. Unissant les peuples et l’intuition de l’art. Une idée de Liberté, Lueur d’Emerveillement et de Subtilité.


Jeffrey Koons, né le 21 janvier 1955 à York en Pennsylvanie, est un plasticien et sculpteur de style kitsch néo-pop

Les éléments les plus significatifs et novateurs de l’œuvre de Jeff Koons sont la méthode et les outils avec lesquels il a abordé les thèmes fondamentaux de la culture de l’art contemporain : du matérialisme au consumérisme, du concept de pouvoir à celui de l’art lui-même. En assemblant des images du monde de la mode et de celles du jouet et de la restauration rapide, Koons retravaille et révolutionne le ready-made de Duchamp, de Dada et du Pop art. Son travail vise la « communication de masse » à travers un vocabulaire visuel extrapolé de la publicité et de l’industrie du divertissement, portant à l’extrême la frontière ténue entre langage artistique et culture populaire. Il affirme essayer faire de l’art pour le plus grand nombre et travailler toujours avec le souci de « traiter de choses avec lesquelles tout le monde peut créer un lien. »

Jeff Koons a su dégager l’essentiel des courants avant-gardistes du siècle, notamment le « pop art « , mais c’est surtout un artiste cultivant le kitsch très apprécié par des milliardaires nouveaux riches.

L’œuvre que nous avons pu voir était un « balloon dog » (un élément très récurrent dans les œuvres de l’artiste) à côté d’une image montrant 3 tubes en métal posés horizontalement. Il a fait don de cette œuvre au musée. Il s’agit d’un chien en forme de ballon imprimé sur plusieurs images de Hulk. Voir cette œuvre a été un véritable contraste par rapport aux autres. En effet le trait est réaliste, et un personnage de fiction y est représenté. Et comme le veut Koons, on peut tout de suite créee un lien avec son travail, car à la vue de l’œuvre, j’ai pu rattacher quelques souvenirs d’une fois où j’ai pu voir tel ou tel élément de l’œuvre.


Francesco Clemente est un acteur ayant plus tard développé un profil artistique solitaire et innovant. Il travaille différentes techniques et reprend différents thèmes. Lors de son retour à Naples dans sa ville natale, il réalise une fresque monumentale pour le musée, AVE OVO, divisée en plusieurs parties. C’est une céramique retraçant les anciens lieux et symboles de Naples avec le souvenir de l’enfance. J’ai trouvé cette œuvre très intéressante, j’ai aimé le côté festif de cette œuvre provoquée par les couleurs et les différents motifs.

Kristina, Coralie, Ethan, Elio, Théo et Maël

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