Portraits d’anciens #55 Gladys PORNET

  • Quel a été votre parcours professionnel après vos années au lycée Condorcet ? Quel est votre métier actuel ?

J’ai obtenu un Bac Littéraire avec une mention loupée de peu. Avec un 8 en philo coefficient 8, c’était évidemment compliqué. 

Après ça, je suis partie à Clermont-Ferrand, ville entourée de volcans à plusieurs centaines de kilomètres de Belfort. J’avais le projet d’y rester 3 ans pour faire une licence professionnelle de Guide Conférencier. J’y suis finalement restée 5 ans. Et vous l’aurez deviné, je n’ai finalement pas fait cette licence pro. À la base, ce que je souhaitais faire, c’était travailler dans le cinéma. Alors une fois arrivée là bas, j’ai entamé une licence d’Art du Spectacle, avec une spécialité cinéma. Après avoir hésité à passer les concours d’entrée pour La Fémis, je suis finalement restée sur place. Avec un peu plus d’expérience et quelques stages derrière moi, j’ai finalement décidé d’ouvrir de nouvelles portes et de me donner la possibilité de travailler dans des domaines plus variés. Je voulais avoir plusieurs cordes à mon arc. J’ai donc passé une maîtrise en gestion de projets culturels puis un master en management des industries créatives à l’IAE d’Auvergne. 

Une fois mon bac+5 en poche, je suis « montée à Paris », comme on dit encore de temps en temps. Quelques mois sont passés, beaucoup de CV ont été envoyés mais je n’arrivais pas à trouver d’emploi qui collait 100% à mon diplôme. Puis une opportunité s’est présentée à moi, qui était plutôt loin de ce que j’avais imaginé mais au final pas si loin quand même. Et surtout, c’était un emploi dans un domaine que j’aimais beaucoup et dans lequel je n’aurais pas forcément tenté ma chance si on ne m’y avait pas poussé : la publicité. 

J’ai donc intégré une agence de marketing digitale publicitaire en tant qu’Account Manager. En résumé, je gère un portefeuille de clients pour lesquels je mets en place des campagnes publicitaires digitales afin qu’ils acquièrent de nouveaux clients. C’est un poste polyvalent qui permet de travailler avec de belles et grandes marques. Ma vie professionnelle actuelle est loin de ce que j’avais imaginé en sortant du lycée, soyons clair. Je ne m’imaginais pas derrière un bureau et encore moins devant un excel à traiter des budgets publicitaires pour des marques de banque ou d’énergie. Mais beaucoup de mes tâches quotidiennes font malgré tout résonance à ce que j’ai appris lors de mes études. Mon profil de « créative » détonne au milieu de mes collègues qui sortent pour la plupart d’écoles de commerce, donc j’essaye toujours de faire de cette différence une force. 

Ce qu’il faut retenir c’est que vos diplômes ne sont qu’un tas de connaissances et de méthodes de travail, vous pouvez en faire ce que vous voulez, osez sortir des cases !

  • En quelle(s) année(s) avez-vous été inscrit au lycée Condorcet ? Combien d’années y êtes-vous resté(e) ?

J’ai été au lycée Condorcet pendant 3 ans, de 2010 à 2013.

  • Quel a été votre meilleur souvenir de votre (vos) année(s) au Condorcet ? Votre pire souvenir ?

Mon meilleur souvenir est mon voyage scolaire à Londres, en classe de terminale. J’avais si hâte de découvrir cette ville entourée de mes amis, d’aller sur Abbey Road, de voir Buckingham Palace, de me promener dans Camden Town. Une très belle semaine! 

Mon pire souvenir fut d’apprendre que mon premier vœu post bac avait été refusé. Je visais un BTS Audiovisuel mais les portes sont restées malheureusement closes face à mon dossier de littéraire.

Portraits d’anciens #54 Gabriel Courtot

Parcours professionnel, successivement :

Dans une unité d’un grand groupe fabriquant de biens d’équipement pour l’industrie, adaptés aux besoins des clients.

Soutien technique du réseau d’agences technico commerciales sur secteurs France. En liaison avec le réseau d’agences, les services juridiques, bureaux d’étude, achats, ateliers, contrôle, comptabilité.
Responsable technico commercial sur secteurs France, dont exportation indirecte puis France et export .
De l’appel d’offre et sa mise au point avec le client, élaboration de solutions et devis, négociations des commandes et suivi interne jusqu’à la livraison et paiement par le client.
Mise en place de fabrications partielles à l’étranger dans le cadre de financements étrangers pour des affaires à l’export.

Gérant d’une société d’ingénierie
Actuellement retraité.

En quelle année avez-vous été inscrit au lycée Condorcet ? 1962


Combien d’années y êtes-vous resté ?   Interne de la 5è à la terminale


Quel a été votre meilleur souvenir de votre (vos) année(s) au Condorcet ? Votre pire souvenir ?

Beaucoup de bons souvenirs – peu de mauvais souvenirs. Ce serait long à décrire.
Je ne sais pas dire quel est le meilleur et le plus mauvais.

Des profs de qualité à de rares exceptions près.
Au début, des cours dans des préfas mal chauffés l’hiver, donc le manteau en cours ; des cours de gym sous le préau, le long du faubourg de Lyon, au froid l’hiver, bien sûr.
C’était avant les constructions qui ont transformé ce lycée.

Quelques anecdotes d’interne. Internat sous contrôle !

Escalades d’un mur d’enceinte du fort de la Miotte lors de promenades hebdomadaire ; bien sûr, à l’abri du regard du surveillant. (C’était sûrement un peu dangereux !)

Les deux surveillants généraux veillaient à la discipline.
L’un d’eux faisait du zèle : il a probablement marqué nombre d’entre nous. On le craignait, mais on en riait.


Il nous attendait périodiquement en embuscade dans les escaliers, quand on descendait du dortoir pour aller au petit déjeuner :
– pour vérifier que nos chaussures brillaient
– pour vérifier que nos pieds étaient propres : on devait mettre un pied à nu, et il regardait entre les orteils. (Les douches, c’était une fois par semaine, dans un local très embué).

Quelques fois, on a du s’aligner dans la cour du haut, en fin de journée, puis il nous a fouillés à la recherche de cigarettes. La première fois, on ne connaissait pas son but, mais quelques-uns, qui se sentaient en défaut, avaient pris soin de jeter leur paquet, un peu loin avant qu’il arrive à eux.

Les contrevenants avaient, bien sûr, droit à une colle.

On le trouvait parfois, sur le lieu de destination prévu, de la promenade du mercredi, où il venait contrôler le comportement des potaches et de l’encadrement.

Portraits d’anciens #53 Isabelle LHOTE

Parcours professionnel :  institut des soins infirmiers  Belfort Infirmière DE. En retraite depuis 2 ans.

Inscription en 1972 jusqu’au baccalauréat.

Meilleur souvenir : remise des palmes académiques à mon père.

Pire souvenir : échec au baccalauréat.

Le lycée Condorcet, que j’ai connu sous le nom lycée de garçons,  puis lycée Roosevelt est MON lycée dans lequel j’ai fait ma scolarité de la 6ème à  la terminale et ai eu la chance, le bonheur d’y habiter du fait que papa (Mr BRUCHON Georges) y était censeur (proviseur adjoint aujourd’hui).

J’ai donc plein de souvenirs puisque j’y ai habité 20 années.

Ces immenses et nombreuses cours étaient pour moi (et mes sœurs) mes salles de jeux : patin à roulettes sous les arcades, luge quand les allées étaient enneigées et verglacées, partie de cache-cache dans tout le lycée,  leçons de conduite (démarrage en cote, apprentissage des créneaux, slalom entre les arbres qui ont malheureusement disparu), « jouer au professeur » dans une salle de classe attenant notre logement, avoir mon petit coin secret dans la Malbranche.

Certains professeurs restent dans mes souvenirs : Mr S. et Mr L. en allemand, Mr M.  en mathématiques,  Mr L. en physique et bien d’autres..

Habiter dans le lycée me permettait d’éviter les intempéries,  jamais de retard, mais plus de trajets avec les copains et copines..

Le fait d’être la fille du censeur n’était pas facile: relations confuses avec certains élèves…,souvenir de ma 1ere manifestation…devant toute l’administration.

Quelques années plus tard, ma fille Camille y est allée finir sa scolarité… à mon grand plaisir.

Portraits d’anciens #52 Marie-Christine Donzé-Michau

En quelle année avez-vous été inscrite au lycée Condorcet ? Combien d’années y êtes-vous restée ?

J’ai été inscrite au lycée de garçons, devenu depuis le lycée Roosevelt puis le lycée Condorcet, en 1965, pour une année de Math’Elem puisqu’il n’y avait pas cette Terminale au lycée de filles de Belfort où j’avais fait toute ma scolarité depuis la 11° (CP d’aujourd’hui). J’y ai passé le bac.

Quel a été votre parcours professionnel après vos années au lycée Condorcet ? Quel est votre métier actuel ?

Je suis partie en Math’Sup au lycée Fénelon (à nouveau un lycée de filles) à Paris puis je suis entrée à l’ENSET (École Normale Supérieure de l’Enseignement Technique) à Cachan pour devenir professeur. J’y ai réussi l’agrégation de physique appliquée.

De retour à Belfort en 1973, j’ai enseigné l’électricité (électronique, électrotechnique, automatique) à l’ENI (École Nationale d’Ingénieurs) ensuite absorbée par l’Université de Technologie de Belfort-Montbéliard.

En 1998, j’ai pris une retraite anticipée (comme cela était possible à l’époque pour une femme ayant eu au moins 3 enfants et 10 ans de service) et j’ai entrepris des études à la Faculté de Théologie Protestante de Strasbourg où j’ai obtenu un doctorat. Depuis, je mets mes compétences au service des Églises, de l’œcuménisme et du dialogue interreligieux et je suis restée dans la région de Belfort.

Je suis mère de 4 fils qui ont tous été dans ce lycée et grand-mère de 10 petits enfants loin de Belfort.

Quel a été votre meilleur souvenir de votre année au Condorcet ? Votre pire souvenir ?

Mon meilleur souvenir : ma rencontre avec celui qui allait devenir mon mari quelques années plus tard. Je garde un bon souvenir de mes profs et de l’ambiance joyeuse de ma classe où de vraies amitiés sont nées.

Mon pire souvenir : un mauvais oral du bac en histoire (tous les admissibles passaient l’oral à l’époque) avec un professeur qui ne connaissait pas les limites du programme… Mais j’ai continué à aimer l’histoire !

2023

Portraits d’anciens #51 François THIÉBAUD


J’ai été élève au lycée, qui ne s’appelait pas encore Condorcet, en seconde C pour l’année scolaire 1971/1972 ; première C en 1972/1973 ; terminale C en 1973/1974. J’y ai donc passé 3 ans.

Ensuite classe préparatoire scientifique à Besançon.
Service militaire d’octobre 77 à septembre 78.

Enfin université à Besançon d’octobre 1978 à juin 1982 ; je quitte l’université avec une maîtrise de physique et le CAPES.

Stages formation à Reims puis Romilly sur Seine.
Premier poste en collège à Marck en Calaisis, puis mutation à Epinal dans le lycée ou j’ai pris ma retraite en 2019.

Actuellement retraité à une quinzaine de km de Belfort.

J’étais en première quand a eu lieu « l’affaire Mercier » : vous trouverez des détails sur internet… J’ai donc connu la fermeture du lycée du 9/12/72 au 14/12/72 et les grèves des lycéens de Belfort. Cela avait pimenté notre année scolaire.

 Je n’ai pas de réel mauvais souvenir de mes années au lycée.

1974
2023

buy windows 11 pro test ediyorum