Le commerce équitable est un modèle d’économie éthique et responsable encadré par des cahiers des charges stricts. Il est basé sur des modes de production, de commercialisation et de consommation qui contribuent au développement durable à travers des rémunérations plus hautes pour les producteurs ou par la préservation de l’environnement.
Depuis sa création dans les années 1940, le commerce équitable a connu un développement en hausse. Sa montée en grade lui a permis de se transformer peu à peu en un mouvement international. Aujourd’hui, il s’est également élargi aux échanges locaux. Son premier mouvement économique s’est effectué aux États-Unis. L’année 1964 marquera la première reconnaissance internationale de ce qu’on appellera le » commerce équitable » lors de la conférence des Nations Unies sur le Commerce du Développement. En France, c’est en 1974 que l’associationArtisans du monde fait son apparition de l’initiative de citoyens engagés qui veulent soutenir les producteurs du Bangladesh, dont les cultures ont été ravagées par les inondations récentes.
L’un des labels les plus connus se nomme » Fairtrade/Max Havelaar « , que l’on peut retrouver sur les boîtes de cafés, les tablettes de chocolats ou encore les bananes. Grâce à son logo en fond noir ou en fond blanc, il permet d’identifier rapidement les produits répondant aux exigences du commerce équitable Fairtrade/Max Havelaar. Choisir ce label c’est supporter d’une manière poussée les agriculteurs et travailleurs salariés de l’hémisphère sud.
La charte internationale réaffirme les valeurs principales d’organisations qui forment le mouvement mondial du commerce équitable. La charte met en avant le rôle qu’à le commerce équitable pour lutter contre les inégalités, comme relever le défi du réchauffement climatique ou encore défendre le droit des femmes.
Le commerce équitable représente actuellement un marché de près de 6 milliards d’euros par an au niveau mondial. Ce commerce touche plus de 1.6 millions de producteurs et de travailleurs. Cela touche plus de 60% de l’Europe ( France, Italie, Allemagne, Suède…). Que ce soit en Afrique, en Amérique latine ou en Asie, Max Havelaar axe prioritairement son action dans les pays où la situation est la plus critique. Il existe environ 30 ONG Nationale de promotion. Les produits les plus touchés sont le chocolat, les fruits (souvent exotiques), le riz…
Le commerce équitable en France est en pleine croissance, en 2017 encore, le commerce équitable affiche un marché en pleine croissance, presque 10% de plus et dépasse pour la première fois 1 milliard d’euro de ventes aux consommateurs. Plus de 80% des produits, proviennent d’une agriculture bio. En 2017, les ventes de produits issus des filières internationales s’élèvent à 718 millions d’euros (7%) et celles de produits des filières françaises de commerce équitable s’élèvent à 323 millions d’euros, soit +18% par rapport à l’année précédente. Elles représentaient 31% de parts de marché des produits équitables achetés l’an dernier par les Français.
L’exemple du Burkina Faso.
L’Aide Technique Bénévole au Développement (ATBD) est une association à but non lucratif qui a pour vocation de susciter la création et le développement de petites entreprises. Grâce à des fonds, l’association béninoise a pu envoyer ses membres au CEAS du Burkina Faso, pour apprendre à construire des séchoirs et à sécher les aliments. L’ATBD a construit à Abomey un centre de séchage de fruits et légumes de 120 m² environ et a démarré la production d’ananas séchés, destinés à l’exportation. L’association compte 12 membres.
Le commerce équitable est un système d’échange dont l’objectif est de parvenir à une meilleure égalité dans le commerce. Cela consiste à utiliser le commerce comme un levier de développement et de réduction des inégalités, en veillant à payer au prix juste les producteurs.
L’origine du commerce équitable se trouve aux États-Unis, le terme de commerce équitable est utilisé dès 1827.
Le commerce équitable prend véritablement forme dans les années 1960, avec l’essor des boutiques spécialisées dans la vente de productions artisanales et alimentaires. En France, le premier magasin de commerce équitable est Artisans du monde qui naît en 1974.
Les 14 principes de la Charte nationale :
Une relation commercialeéquitable et responsable · Un prix transparent et rémunérateur · Un partenariat commercial sur du long terme · Une relation non-exclusive qui préserve l’autonomie des producteurs · Un projet de développement partagé · Une filière éco-responsable · Des conditions de travail respectant la dignité humaine
Pour une agriculture citoyenne et durable · Une agriculture citoyenne et territoriale · Des pratiques agricoles durables, autonomes et transparentes, qui s’appuient sur des modes de production biologique et/ou agro-écologique paysans · Une organisation de producteurs démocratique · Une production basée sur les ressources et les spécificités locales
Et pour changer les pratiques commerciales · Transparence et communication vis-à-vis des Consommateurs · Sensibilisation et éducation des consommateurs · Plaidoyer à destination des décideurs économiques et politiques
L’arrivée du commerce équitable dans production de coton équitable de la coopérative Mobiom au Mali a fait une grande différence dans la vie de Moussa Keita. D’abord, il lui a permis d’envoyer ses enfants à l’école et d’accéder à de meilleurs soins de santé. Puis, au niveau de la communauté, il leur donne de l’espoir et lui permet de réaliser des projets professionnel. Enfin, le commerce équitable a encouragé l’intégration des femmes. Tous le monde a maintenant une voix et participe à la prise de décisions.
Le commerce équitable est un système d’échange dont l’objectif est de parvenir à une meilleure égalité dans le commerce conventionnel. Sa démarche consiste à utiliser le commerce comme un levier de développement et de réduction des inégalités, en veillant à la juste rétribution des producteurs. Josiah Warren est l’un des premiers utilisateurs de ce terme, voir le précurseur.
En 2009, les ventes de produits certifiés équitables étaient estimées à plus 3,4 milliards d’euros. On estime – ces chiffres ne sont pas vérifiés et sont pratiquement invérifiables – que près de 1,5 million de producteurs bénéficient directement du commerce équitable, ce qui reste relativement faible.
L’historique du commerce équitable :
La toute première forme de commerce équitable se développe aux États-Unis dans les années 40, lorsque des associations de citoyens commencent à faire du commerce avec des communautés pauvres des pays du Sud. Il se développera en Europe une dizaine d’années plus tard, sous l’impulsion d’organisations telles que OXFAM, ainsi que, petit à petit, dans plusieurs autres pays. Ce terme, utilisé dès 1827, a ensuite été utilisé à plusieurs reprises comme dans la communauté des Equitables Pionners de Rochedales en 1844.
Le commerce équitable prend véritablement forme dans les années 1960, avec l’essor des boutiques spécialisées dans la vente de productions artisanales et alimentaires. En France, le premier magasin Artisans du Monde naît en 1974 avec l’impulsion de l’Abbé Pierre. Le terme « commerce équitable » apparaît dans la sphère publique en 1989, lorsque les dirigeants de la coopérative Andines l’enregistrèrent comme marque auprès de l’institut national de la propreté industrielle (INPI), mais sans usage exclusif. Sous le nom de commerce alternatif ou solidaire, l’idée émerge après la Seconde Guerre Mondiale, par les initiatives d’organisations caritatives chrétiennes anglo-saxonnes important l’artisanat de pays pauvres.
La charte :
La Charte réaffirme les valeurs fondamentales qui unissent le large éventail d’organisations et de réseaux qui forment le mouvement mondial du commerce équitable. Elle définit une vision commune pour atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD).
Face aux défis à relever, aux inégalités croissantes, que ce soit dans la répartition de la valeur ou dans le poids du changement climatique, la Charte Internationale de commerce équitable expose une vision différente : un monde où la justice, l’équité et le développement durable sont au cœur des modèles économiques et des pratiques du commerce, afin que chacun puisse vivre dignement de son travail.
Les principaux labels du commerce équitable :
Certains s’appliquent uniquement aux produits dont les ingrédients sont issus des pays en voie de développement (les filières dites « Nord-Sud ») : c’est le cas du label Fairtrade/Max Havelaar et du label SPP- Symbole des producteurs paysans.
D’autres peuvent s’appliquer pour toutes sortes de produits quels que soit leur provenance géographique : WFTO, BioPartenaire, Fair for Life, ATES pour le tourisme.
Enfin un label qui n’a un champ d’application que sur la France : Agriéthique.
Chiffres clés du commerce équitable dans le monde :
En 2017 le commerce équitable a généré 1,04 milliards d’euros.
Dans le monde 1,6 million de producteurs et travailleurs.
Les pays les plus concernés par le commerce équitable en Amérique latines et au Caraïbes.
Les produits les plus concernés par le commerce équitable sont : Café, Thé, Jus d’orange, Chocolat, Fruits divers, Fleurs, Vêtements, Meubles, Objets de décoration, Produits de beauté, Bijoux.
C’est un outil de la transition écologique et solidaire garantissant aux petits producteurs des prix stables et rémunérateurs leur permettant un niveau de vie décent tout en adoptant des modes de production respectueux de l’environnement. Il propose de réduire les inégalités sociales et environnementales engendrées par le commerce conventionnel.
Son Histoire ?
Le commerce équitable s’est développé dans les années d’après guerre, en Europe, sous l’impulsion d’organisations caritatives et humanitaires. Dès les années 50, cet outil, né de la coopérative entre les pays du Sud et du Nord, voit une association néerlandaise important des produits issus de pays en développement sans passer par des intermédiaires. Cette coopérative, déjà évoquée, s’est formée pendant les années 60 et 70 dans le but de créer une équité entre les échanges commerciaux européens.
Les principaux labels, organismes et membres du commerce équitable ?
Tout d’abord, un label met en valeur, au moyen d’un symbole sur l’emballage, les qualités spécifiques d’un produit. Il est associé à un produit ou à une organisation. Chaque label est doté d’un cahier des charges définit collectivement. Un système de vérification de la conformité des pratiques est ensuite mis en place. En outre, les labels ont alors une triple fonction : ils signalent, définissent et garantissent des produits en termes de durabilité.
Le commerce équitable comprend trois principaux membres, qui sont :
Ces organismes répondent aux trois grandes catégories d’acteurs économique (entreprises, associations et labels)
Ses Chiffres ?
Le commerce équitable, en 2017, a pour la première fois de son histoire atteint, grâce à un marché en hausse de 10%, les 1 milliards d’euros de ventes aux consommateurs.
Ce profit a été réalisé en grande partie dans le monde entier (718 millions €) puis en France (323 millions €).
Le commerce équitable touche un public de plus en plus large et de nombreuses initiatives voient le jour : nouvelles filières, diversification des produits, développement des réseaux de distribution. Les produits les plus concernés par le commerce équitable sont variés : café, thé, chocolat, sucre, biscuits, pâtes à tartiner, huile, riz, épices, compléments alimentaires, produits du commerce équitable « Origine France » (lait, légumineuses, blé, etc).
Les fruits équitables se déclinent sous toutes les formes : fruits frais, fruits secs, fruits confits, desserts, jus de fruits, confitures, etc…
1 599
organisations de producteurs dans le monde
1 660 000
producteurs et travailleurs dans le monde
+ de 3200
produits labellisés Fairtrade/Max Havelaar en France
256
entreprises partenaires en France
Ses initiatives aux développements ?
Le commerce équitable permet le développement des petits producteurs et entreprises dans le domaine de l’alimentaire comme par exemple : dans une région semi aride située à 200 km de Nairobi, dans les contreforts du Mont Kenya (District de Tharaka). Meru Herbs est une entreprise issue d’un projet de développement agricole au travers de l’irrigation et est certifiée biologique et regroupe des producteurs de tisanes, thé et confitures.
Impacts du commerce équitable et projets collectifs ?
90% des ventes sont réalisées à l’exportation et 100% des ventes sont faites dans le circuit équitable. Le commerce équitable permet la sécurité alimentaire des régions dans lesquelles, les petits producteurs luttent pour produire de nombreux légumes et fruits qui améliorent grandement la sécurité alimentaire de ces régions.
Cette activité dégage un revenu mensuel supplémentaire qui représente le double du revenu agricole moyen. Ces revenus permettent le plus souvent la construction et la rénovation des maisons, de payer les frais scolaires et les frais de santé. Dans le cas de Meru Herbs, cela a permis de bénéficier d’une nouvelle et propre usine de transformation et plusieurs unités d’ensachage.
Le droit des femmes, dans cette initiative, est pris en compte. Elle permet à ces dernières d’accéder à des postes à responsabilité, à rémunération égale avec les hommes.
Le commerce équitable repose sur une organisation des échanges visant à équilibrer le rapport producteur / consommateur entre les pays développés et les pays en développement. Le consommateur achète le produit à un prix garantissant au producteur une juste rémunération de son travail, dans un cadre social et environnemental ainsi mieux préservé.
Le commerce équitable a pour ambition de réajuster le rôle du commerce international qui fait reposer sur les petits producteurs et artisans des pays en développement une forte pression. Son objectif est de changer les modes de production et de consommation pour leur assurer un travail mieux payé, dans de meilleures conditions.
-Historique
En 1988, un label de commerce équitable verra le jour aux Pays-Bas avec la création de l’association Max Havelaar. Le mouvement atteint une véritable portée internationale avec la création en 1989 d’une organisation mondiale du commerce équitable la WFTO (World Fair Trade Organisation).
-Chartre internationale
La Charte Internationale de commerce équitable expose une vision différente : un monde où la justice, l’équité et le développement durable sont au cœur des structures commerciales, des modèles économiques et des pratiques, afin que chacun, par son travail, puisse conserver des moyens de subsistance décents et dignes et développer pleinement son potentiel.
Dans le monde il y a 1400 entreprises qui travaillent dans le commerce équitable.
-Les chiffres clés en France
Le commerce équitable a rapporté près de 1 milliard d’euros en 2016. La consommation de ses produits a crû, cette année-là, de 42 % par rapport à 2015. Sur la période 2013-2016, ses ventes ont progressé de 121 %. Le panier moyen est passé de 3,30 € par habitant et par an en 2006 à 14,15 € en 2016. Près de 42 % des achats se font en grandes surfaces.
Le commerce équitable est un système d’échange dont l’objectif est de parvenir à une meilleure égalité que dans le commerce conventionnel. Sa démarche consiste à utiliser le commerce comme un levier de développement et de réduction des inégalités, en veillant à la juste rétribution des producteurs. À cette perspective économique s’ajoutent des préoccupations éthiques, sociales et environnemental qui ne font pas toujours l’unanimité, ne nécessitant pas l’intermédiaire des États et la modification des législations nationales.
Historique du commerce équitable
La toute première forme de commerce équitable se développe aux États-Unis dans les années 40, lorsque des associations de citoyens commencent à faire du commerce avec des communautés pauvres des pays du Sud. Il se développera en Europe une dizaine d’années plus tard, sous l’impulsion d’organisations telles que OXFAM, ainsi que, petit à petit, dans plusieurs autres pays.
Les valeurs du commerce équitable Depuis plus de quarante ans, le commerce équitable propose de réduire les inégalités sociales et environnementales engendrées par le commerce conventionnel. Outil de la transition écologique et solidaire, le commerce équitable garantit aux producteurs des prix stables et rémunérateurs pour vivre dignement de leur travail et adopter des modes de production respectueux de leur environnement.A travers le monde, les acteurs du commerce équitable s’efforcent de construire les fondations d’un commerce plus juste par des partenariats commerciaux équitables au Sud et au Nord et par des actions de sensibilisation, de promotion et de plaidoyer au Nord.Le commerce équitable doit être appréhendé comme une démarche citoyenne, qui se place à l’intersection de la solidarité internationale, du développement durable, de la consommation responsable, de l’économie sociale et solidaire, de la responsabilité sociale des entreprises (RSE) et de l’égalité femmes-hommes.
Labels commerce équitable
Les labels déclinent les critères du commerce en engagements précis (cahiers des charges transparents, en accès public sur leurs sites internet) et organisent des contrôles sur la mise en œuvre, faisant intervenir des contrôles externes. Encadrer légalement le terme « commerce équitable » et avoir recours à des labels pour garantir des engagements permet de préserver une définition exigeante du commerce équitable, d’éviter des appellations portant à confusion et ainsi de protéger les consommateurs, les producteurs et les entreprises engagées.
Les principaux labels de commerce équitable sur le marché français sont les suivants :
– Certains s’appliquent uniquement aux produits dont les ingrédients sont issus des pays en voie de développement (les filières dites « Nord-Sud ») : c’est le cas du label Fairtrade/Max Havelaar et du label SPP- Symbole des producteurs paysans.
– D’autres peuvent s’appliquer pour toutes sortes de produits quels que soit leur provenance géographique : WFTO, BioPartenaire, Fair for Life, ATES pour le tourisme.
– Enfin un label qui n’a un champ d’application que sur la France : Agriéthique.
Commerce équitable en France
Commerce Équitable France rassemble et consolide les chiffres de consommation du commerce équitable sur le marché français chaque année. En 2017 encore, le commerce équitable affiche un marché en pleine croissance (+10%) et dépasse pour la première fois, 1 milliard d’euros de ventes aux consommateurs.
En 2017, le commerce équitable « Origine France » en 2017 c’est :
18% de croissance des ventes (entre 2016 et 2017)
323 millions de ventes aux consommateurs
240 références produits
4 795 producteurs et productrices impliqués
Une grande diversité de produits concernés : céréales, produits laitiers, fruits et légumes, viande…Les filières de commerce équitable origine France sont présents sur l’ensemble du territoire.
Chiffres clés de commerce équitable dans le monde
en 2017 le commerce équitable a générer 1,4 milliard d’euros.
– Le commerce équitable est une forme de commerce qui a pour principe de rémunérer de façon juste les producteurs, mais qui fait également attention aux problèmes sociaux, environnementaux et éthiques. L’objectif est d’aider au développement des pays défavorisés en limitant les inégalités.
Historique :
– Depuis sa création dans les années 40, le commerce équitable a connu un développement exponentiel. Sa structuration progressive l’a aidé à se transformer peu à peu en un mouvement international. Aujourd’hui, le commerce équitable n’est plus cantonné, comme à ses origines, aux seules relations Nord-Sud, mais s’est élargi également aux échanges locaux. L’année 1964 marquera la première reconnaissance internationale de ce que l’on appellera le “commerce équitable”. Les années 80 marquent un tournant pour le commerce équitable. Le nombre d’associations Artisans du Monde triple en quelques années. A l’heure actuelle, la notoriété du commerce équitable ne cesse d’augmenter : en 2014, le chiffre d’affaires du commerce équitable a progressé de 16% pour atteindre 499 millions d’euros.
La charte
– La Charte Internationale de commerce équitable expose une vision différente : un monde où la justice, l’équité et le développement durable sont au cœur des structures commerciales, des modèles économiques et des pratiques, afin que chacun, par son travail, puisse conserver des moyens de subsistance décents et dignes et développer pleinement son potentiel. Plus de 250 organisations à travers le monde s’unissent pour lancer la Charte Internationale du Commerce Equitable qui établit les valeurs fondamentales du commerce équitable et définit une vision commune pour atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD).
Les principaux labels du commerce équitable
Les chiffres clés du commerce équitable
Dans le monde : Les ventes de produits issus du commerce équitable ont représenté 6 milliards d’euros en 2012, contre 1 milliard en 2003. Plus de 2 millions de producteurs (10 millions de personnes avec leurs familles) ont bénéficié du commerce équitable, rassemblés au sein d’environ 1 400 organisations professionnelles dans 75 pays d’Afrique, d’Asie ou d’Amérique latine.
En France : Le marché pèse aujourd’hui près de 1 milliard d’euros, dont 275 millions pour les produits issus des filières françaises. Près de 400 entreprises (la plupart d’entre elles étant des PME) travaillent dans ce secteur qui emploie environ 10 000 personnes. La consommation des Français se développe : de 3,30 € par habitant et par an en 2006, le panier moyen est passé à 14,15 € en 2016.
Expérience d’un producteur
Notre exemple: L’histoire de Dalter est celle du parmesan râpé frais et d’un long processus d’innovation pour faire connaître dans le monde la tradition fromagère italienne.
Pour commencer, en quelques mots, le commerce équitable est l’assurance d’un revenu égal à tous, du producteur au revendeur.
Le commerce équitable est né dans la volonté de réajuster le jeu du commerce international qui fait reposer sur les petits producteurs et artisans des pays en développement une forte pression. Son objectif est de changer les modes de production et de consommation pour leur assurer un travail mieux payé, dans de meilleures conditions.
Depuis sa création dans les années 40, le commerce équitable a connu un développement très fort. Sa création progressive l’a aidé à se transformer peu à peu en un mouvement international. Aujourd’hui, le commerce équitable n’est plus gardé, comme à ses origines, aux seules relations Nord-Sud, mais s’est élargi également aux échanges locaux.
Pour protéger les petits producteurs, une charte de respect des petits producteurs a été mis en place pour les protéger des grosses entreprises qui achètent à un prix très faible et qui peut les mener à la faillite.
Pour valoriser les produits de qualité, des labels ont été mis en place. Ce sont des appellations d’origine protégée permettant aux producteurs d’avoir un argument de choc pour la vente de leur produit.
Il y a différents types de labels en France :
Les labels nord sud qui permettent une collaboration avec des pays du sud économique.
les labels origine France qui permettent un travail avec les producteurs locaux.
Les labels universels qui sont reconnus dans le monde entier
Le commerce équitable est en pleine croissance. En 2017, celui ci a augmenté de 10% de chiffre d’affaires dans le monde et dépasse donc le milliard d’euros.
Tout d’abord le commerce équitable est un échange financier c’est à dire d’argent ou autres, entre deux ou plusieurs acteurs ou entreprises. Dans cet échange, l’acteur le plus aisé s’engage à respecter les intérêts de l’acteur ou l’entreprise le plus faible, c’est une sorte de respect entre deux corps financiers.
Le commerce équitable est née en 1964 grâce au slogan « Trade, not aid ! »(Commerce, pas d’aide) prononcé par des organisations de producteurs en séance de la CNUCED (La Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement).
Le 25 septembre 2018, des organisations de partout dans le monde se réunissent dans le but de permettre aux petits producteurs d’avoir un salaire concordant avec leurs travail et leurs efforts.
Certains labels représente le commerce équitable comme Fairtrade Max Havelaar, Ecocert Équitable, et l’organisation des Producteurs Paysans, leurs logos sont représenté ci dessous, c’est en partie grâce à ces labels que le commerce équitable peut exister.
L’Afrique est un des continents le plus bénéficiaire du commerce équitable, comme les producteurs de fève de cacao qui sont au commencement de la production de chocolat, mais qui ne bénéficient pas forcement d’une rémunération en relation avec leurs coûts. Témoignage d’un producteur de cacao bénéficiant du commerce équitable par Ouest France, ici .
En 2017, le commerce équitable français affiche un marché en pleine croissance et dépasse pour la première fois, 1 milliard d’euros de ventes aux consommateurs. Même si les années précédente le commerce équitable se développait tout autant mais l’année 2017 est une année marquante pour les petits producteurs.
Depuis plus de quarante ans, le commerce équitable propose de réduire les inégalités sociales et environnementales engendrées par le commerce conventionnel. Outil de la transition écologique et solidaire, le commerce équitable garantit aux producteurs des prix stables et adopter des modes de production respectueux de leur environnement.
L’acheteur s’engage à :
Les organisations de producteurs s’engagent à :
Payer un prix juste aux producteurs : le prix doit couvrir tous les coûts de production et d’exploitation, les coûts environnementaux et assurer aux producteurs un niveau de vie décent.
Garantir une relation commerciale qui s’inscrit dans la durée
Financer des projets de développement : programmes sociaux et/ou investissements productifs en abondant
Soutenir les organisations de producteurs : financements, formation, etc
Informer et sensibiliser les consommateurs sur les enjeux de la consommation responsable, la solidarité, le développement durable, etc.
Assurer des conditions de travail décentes au sein de l’organisation
Veiller à l’égalité hommes/femmes
Lutter contre les discriminations (raciales, religieuses, etc.)
Interdire le travail des enfants
Protéger l’environnement : interdire les OGM et encourager l’agriculture biologique
Mettre en place des projets collectifs au profit de la communauté grâce au fond de développement
Protéger les droits traditionnels des communautés.
Depuis sa création dans les années 40, le commerce équitable a connu un développement exponentiel. Sa structuration progressive l’a aidé à se transformer peu à peu en un mouvement international. Aujourd’hui, le commerce équitable n’est plus limité, comme à ses origines, aux seules relations Nord-Sud, mais s’est agrandi également aux échanges locaux.
Les principaux labels de commerce équitable sur le marché français sont les suivants :
Certains s’appliquent uniquement aux produits dont les ingrédients sont issus des pays en voie de développement (les filières dites « Nord-Sud ») : c’est le cas du label Fairtrade/Max Havelaar et du label SPP- Symbole des producteurs paysans.
D’autres peuvent s’appliquer pour toutes sortes de produits quels que soit leur provenance géographique : WFTO, BioPartenaire, Fair for Life, ATES pour le tourisme.
Enfin un label qui n’a un champ d’application que sur la France : Agriéthique.
Le commerce équitable en quelques chiffres :
Le café est la matière première agricole la plus échangée au monde et n’a jamais produit autant de revenus : plus de 2 milliards de tasses de café sont consommées chaque jour, générant un chiffre d’affaire d’environ 200 milliards de dollars par an. Depuis 2003, les ventes de café en France ont plus que doublé en valeur, en particulier grâce à l’apparition sur le marché des formats proportionnés (dosettes et capsules) dont les français sont devenus les premiers consommateurs par habitant.
