LIBERTÉ DE LA PRESSE EN DEUIL

Nous, élèves du collège et journalistes jeunes, sommes touchés car mercredi 07 janvier, 12 personnes sont mortes et une vingtaine ont été blessées alors qu’elles étaient dans l’exercice de leur profession.
La plupart étaient dessinateurs, rédacteurs ou chargés de leur protection. C’est donc à la presse et à la liberté d’expression que les terroristes s’en sont pris.
Nous trouvons ça injuste. Le journal Charlie Hebdo que nous ne connaissions pas jusqu’à ce triste jour, propose des caricatures parfois provocantes ou jugées insultantes par certains. C’est vrai que ce journal part du principe qu’on peut rire de tout et se moquer de chacun dès l’instant où on critique sans volonté de blesser. Tout le monde n’est malheureusement pas en mesure de comprendre cet humour (parfois très noir) au deuxième degré voire plus…
C’est la liberté de la presse qui est donc en deuil et nous pensons qu’il est important de la défendre tout comme la liberté d’expression.
Mais il y a d’autres moyens que la violence pour montrer son mécontentement. On peut avoir recours à la justice si on estime qu’un article ou un dessin est inapproprié ou diffamant. Dans ce cas-là, après jugement, un droit de réponse s’exerce.

C’est pourquoi avec nos parents et bon nombre des adultes qui nous entourent, nous pouvons dire : « JE SUIS CHARLIE »

Pour l’équipe de rédaction de PRESS’QU’ISLE,
Eva et Isaine.