Un atelier très particulier…

En ce jeudi  18 mai,  quatre étudiants sont présents : Joan, Misako, Mohammad et Yoko. Au début, c’est Mohammad qui capte l’attention de tous car, il a apporté ses lunettes de vision 3D à propos desquelles il projetait d’écrire un article.

samsung-gear-vr-casque-de-realite-augmentee-pour-sPendant que chacun les essaye à tour de rôle, entrant dans cette réalité virtuelle, Mohammad nous explique son fonctionnement : les lunettes permettent de visualiser en 3D les programmes spécifiques transmis par son téléphone portable qui s’adapte aux lunettes. Des boutons de sélection et de réglage se trouvent sur les côtés des lunettes, demandant un peu d’habitude pour les manipuler avec le seul sens tactile puisque la vue est captée par ailleurs, en vase clos. Ce premier partage d’une expérience commune rapproche les participants qui passent ensuite d’une conversation à une autre.

Puis, Misako, qui veut travailler sur les « spécialités gastronomiques régionales » pose une question anodine : elle demande comment se présenter en tant qu’habitant d’une ville ? Nous remarquons les différents suffixes utilisés en français (Parisien/ne, tourangeau/elle, marseillais/e, niçois/e…). Chacun essaye de dire aux autres le nom de sa ville d’origine et celui de ses habitants. Voilà un second partage, cette fois d’identité locale. Chacun est d’un lieu. Joan, qui travaille à un article sur la linguistique, précise qu’au pays basque tous les noms de localité possèdent deux versions : espagnole et basque.

C’est ensuite logiquement le thème des villes, de leur taille, qui est abordé. Nous parlons de Tokyo, où vit Misako et que Mohammad a adoré lors de son séjour au Japon. Écoutons-le ainsi que Misako raconter des anecdotes sur les étrangers aux Japon :

Mosquée à Tokyo

Misako revient de Paris et elle nous fait part de son étonnement face au changement qui s’est opéré en elle depuis qu’elle vit dans une petite ville comme Tours, puisqu’elle a été impressionnée par Paris, une si grande ville. Justement, Mohammad était à Paris lui aussi ce week-end, il a visité les catacombes. Il explique à Yoko, la seule qui ne connaît pas ce lieu, il lui montre des photos.

Catacombs_of_Paris2Nous en venons ainsi à parler de la place des morts dans la ville. Joan nous dit qu’en basque, le cimetière se dit littéralement la « ville des morts », comme les Romains qui plaçaient toujours leur « cité des morts » aux limites de la ville.

Le thème des cultures et des religions arrive enfin, tout naturellement, avec celui du traitement des morts : crémation ou enterrement. C’est la double religion japonaise, avec la pratique des prières aux morts par les moines bouddhistes et en même temps l’autel des ancêtres d’affiliation shintoïste, qui occupe principalement la discussion. Une discussion très rare que je vous invite à découvrir maintenant…

Yoko revient d’abord sur les causes mystérieuse de son attirance pour la langue française (elle finira par nous donner une clé de compréhension en racontant, que petite fille dans un jardin d’enfant catholique, le directeur  était français). Puis, elle s’est prêtée au jeu des questions sur ce qui la passionne dans les découvertes interculturelles. Écoutons-la discuter avec Joan, Mohammad et Sébastien…

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