Portraits croisés d’octobre

Une fois de plus les étudiants se sont prêtés à l’exercice de l’interview croisée à partir de laquelle ils ont rédigé les portraits que voici…

Portrait d‘Elisabeth par Aline

Elisabeth est une fille des États Unis, plus exactement de caroline du nord. À mon avis c’est une personne très sympathique qui sourit toujours. Elle m’a raconté, qu’elle est à Tours depuis le 26 août, donc depuis six semaines. En Amérique elle étudie la psychologie et le français, c’est pour cela qu’elle est venue en France avec d’autres étudiants de son université pour perfectionner son français. Ensuite elle va continuer ses études à Tours pendant quelque temps.

Avant son stage en France elle croyait aux clichés sur les Français (les baguettes, le béret et beaucoup de campagne), ce qui n’est pas la réalité. Elle était alors un peu étonnée qu’il n’y ait pas autant d’arbres que ce qu’elle s’était imaginée.

Après deux jours passés en France, chez la famille d’accueil d’un ami, elle a finalement rencontré sa mère d’accueil et toute la famille chez qui elle va habiter pendant les 6 prochains mois. Dès le début, elle s’est sentie bien chez cette gentille famille et elle a été vraiment soulagée de constater la chance qu’elle a eue.

Cependant ce n’était pas toujours comme ça. Avant le départ, elle était vraiment nerveuse et avait même un peu peur, même si elle était toujours réjouie de pouvoir faire ce stage. Cette façon de penser – toujours très positive et heureuse – l’a déjà beaucoup aidé en France parce que comme ça on a toujours envie de faire connaissance avec elle.

Portrait de Mayu par Haruko

J’aimerais vous présenter une très belle Japonaise qui s’appelle Mayu. Elle est arrivée en France le 13 novembre en 2015. Vous souvenez-vous ce jour-là ?
Oui, exactement, c’était le jour du terrible attentat de Paris !!
Quel jour pour une arrivée !!

Heureusement elle est restée toute la nuit dans sa chambre de l’hôtel situé à côté de l’aéroport de CDG si bien qu’elle n’avait rien su avant d’avoir reçu une pléthore d’e-mails du Japon.

Haruko et Mayu
Haruko et Mayu

Lendemain elle est venue à Tours sans aucun problème .
Dès qu’elle y arrivée , elle a senti que Tours était très calme et elle trouvait qu’il n’y avait pas beaucoup de personne SDF. Elle a pu se rassurer. Et elle a été étonnée par le nombre de crottes de chien dans la rue, et que presque tous les magasins étaient fermés le dimanche .

Avant de venir en France, elle avait l’image que les Français étaient très chics et qu’ils buvaient beaucoup de vin. Maintenant, le vin et les très bons fromages la fascinent !!

Portrait de Tomomi par Hyojung

Bonjour à tous!! Je m’appelle Hyojung Lee. Je suis journaliste du Webzine. Alors, je vais vous présenter ma camarade, elle s’appelle Tomomi. Elle est japonaise. Il y a 2 mois environ qu’elle est en France. Elle est arrivée à Paris le 23 juillet et elle y a passé une journée. Et puis, le lendemain, elle est venue à Tours toute seule. Heureusement, comme il y avait une dame de famille d’accueil qui pouvait l’aider, ce n’était pas très dur pour elle.

Avant de venir en France, elle avait plusieurs bonnes images en France. En fait, c’était la deuxième fois qu’elle y venait donc elle connaissait déjà ce pays. Elle pensait que les Français étaient très fiers de leurs pays. Et quand elle a voyagé, plupart des Français ont été gentils avec elle par conséquent, elle pensait que les Français étaient vraiment compréhensifs.

Après son arrivée, elle était très surprise parce qu’il y avait beaucoup de crottes de chien dans la rue. Elle m´a dit qu’elle devait regarder où marcher pour les éviter. Et cet été, elle était surprise encore parce qu’il faisait trop chaud!!! A cause du soleil, elle a beaucoup bronzé.

Lorsqu’elle est arrivée en France, elle avait beaucoup d’émotions et de sentiments dans le cœur. Elle avait peur par contre, elle était contente de pouvoir rencontrer beaucoup d’étudiants étrangers et de pouvoir parler le français avec les Français. Mais un peu malheureusement, quand elle a parlé avec des Français, elle s’est rendu compte qu’ils parlaient très vite. Et elle pensait qu’elle était bonne en français parce qu’elle l’étudiait depuis deux ans mais elle a compris que ce n’était pas vrai.

Portrait de Hyojung par Tomomi :

Un jour d’automne, j’ai eu une belle occasion d’interviewer une femme charmante. Elle s’appelle Hyojung et elle est Coréenne. Elle est arrivée en France le 15 Août. A partir de l’aéroport Charles de Gaulle, elle a pris le TGV pour venir à Tours. C’était première fois qu’elle le prenait.

Avant de venir en France, elle imaginait que la France était le pays de l’amour et qu’il y avait beaucoup de restaurants. De plus, elle pensait que les Français mangeaient de la baguette tous les jours et qu’ils portaient tous le béret.

En arrivant dans ce pays, elle a été surprise de voir les magasins fermer si tôt. En Corée du Sud, beaucoup de supermarchés ouvrent 24 heures sur 24. Mais en ce temps-là, elle n’était pas trop perdue parce que les personnes qui étaient autour d’elle l’ont aidée.

IMG_4724
Tomomi et Hyojung

Il y a une autre chose qui l’a étonné. D’habitude, en Corée, il y a toujours une moustiquaire intégrée aux fenêtres, ce qui est très pratique en été pour se protéger des moustiques. Mais normalement, il n’y en a pas dans les maisons françaises.

C’est la première fois qu’elle habite toute seule si bien qu’elle avait un peu peur. En plus, les jeunes Coréens habitent avec leur famille jusqu’à ce qu’ils veulent partir et c’est un peu tôt pour elle. Mais aujourd’hui, elle s’est habituée à la vie différente et elle peut même en profiter.

À la fin, elle m’a raconté que ce qui est intéressant ici, c’est qu’elle peut faire connaissance et parler avec beaucoup de gens qui ont une culture différente, et qui ont des opinions différentes.

Portrait de Pitchayapar par Sébastien :

J’avais rencontré Pitchayapar à l’atelier webzine en septembre. J’avais remarqué son intérêt pour l’art, l’artisanat et découvert, grâce à l’article qu’elle avait rédigé, qu’il existait un atelier de fabrication de papier peint à Tours. Par l’interview croisé que nous avons réalisé début octobre, j’ai mieux compris d’où lui venait cette passion, cette étincelle qui s’allume parfois dans ses yeux…

Pitchayapar a étudié le français à l’Alliance Française de Bangkok, en Thaïlande. C’est là qu’elle a rencontré un professeur qui lui a conseillé d’aller étudier le français à Tours, à l’Institut où lui-même avait étudié. Mais pour comprendre son envie d’apprendre le français, il faut savoir que Pitchaypar est passionnée par la couture, la mode, et ce depuis le lycée où elle a abandonné la filière scientifique pour se lancer dans son projet d’apprentissage en parallèle du français et de la couture.

Pour devenir styliste, elle s’est d’abord inscrite dans une école de couture où l’un des professeurs avait fait ses études dans une école de mode parisienne. Pitchayapar s’est ensuite inscrite dans une école d’art appliqué en Suisse. Ce qui n’était pas simple car elle ne parlait pas allemand et même les cours en français étaient parfois trop difficiles pour son niveau. Mais elle s’est débrouillée par le dessin. Pour expliquer ce qu’elle voulait ou ce qu’elle ne comprenait pas, elle le dessinait et le montrait à son professeur.

C’est pour améliorer son niveau de français qu’elle est finalement venue en France, à Tours. Son bref passage à Paris ne l’a pas convaincu : les gens n’y souriaient pas et n’avaient jamais le temps de répondre à ses demandes. Dès son arrivée à Tours, où les gens sont plus disponibles, elle a mis en application le conseil d’un professeur de son école d’art : « pour trouver son inspiration, former son goût, il ne faut pas lire les revues de mode mais regarder tous les arts, pour développer son propre goût qui ne peut pas être enseigné. »

Merci à Pitchayapar d’avoir partagé cette vision du monde très rafraîchissante avec nous.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

buy windows 11 pro test ediyorum