Yanis est un garçon de treize ans. Ses parents Mélanie et Sasha ont commencé à s’inquiéter pour lui quand il était petit car plus il grandissait plus il se sentait mal dans sa peau. Il lui arrivait même de se tapper la tête contre les murs. 

A ses dix ans, ses parents ont décidé de l’emmener dans un hôpital psychiatrique pour se faire aider. 

Quelque temps plus tard, il est rentré chez lui car ses parents pensaient qu’il était guéri. En réalité, Yanis voulait mettre fin à ses jours… Ses parents, très inquiets, ont décidé de venir le chercher au collège pour en savoir un peu plus et ont découvert qu’il se faisait harceler depuis longtemps. Yanis leur a avoué que ça durait depuis l’école primaire et que ces harceleurs l’incitaient à se suicider… 

 

Pour aider Yanis, Mélanie et Sasha ont décidé de le changer de collège et de dénoncer les harceleurs de Yanis qui grâce aux caméras de surveillance ont été renvoyés. Yanis se sentait mieux et se faisait même des amis dans son quartier. 

 

A treize ans, Yanis a rencontré un garçon dans son quartier qui s’appelait Ramy. Il avait quatorze ans et était dans le même collège que Yanis. Yanis aimait plus les hommes que les femmes et c’est pour cela qu’il se faisait harceler au collège. Au quartier, on l’acceptait comme il était. Yanis et Ramy sont rapidement tombés amoureux l’un de l’autre mais ils n’arrivaient pas trop à cacher leurs sentiments au collège.  Si ça se savait, ils se feraient sûrement encore harceler. Pour être plus discret et ne pas avoir de remarques des autres, ils se rejoignaient au parc avant de rentrer chez eux. 

Pendant ces moments à deux, ils imaginaient l’endroit où ils pourraient habiter sans être jugés, ils parlaient de leurs projets d’avenir.

 

Yanis n’osait pas dire à ses parents ce qu’il ressentait pour Ramy car il avait peur d’être jugé. Finalement ses parents ont accepté ses choix sans le juger car il n’y avait rien de plus important que de voir leur fils enfin heureux. 

 

“Cette histoire nous montre qu’il ne faut pas juger les gens sur leur apparence sur leur physique ni même sur leurs sentiments” 

 

 

 Zainabou YOUSSOUF