Les rencontres parents-professeurs

Les conseils de classe du premier trimestre arrivent, et avec eux les indispensables rencontres parents-professeurs. Voici quelques recommandations pour que celles-ci se déroulent de manière fructueuse et positive.

Il faut avant tout garder à l’esprit que les parents comme les enseignants partagent le même objectif : favoriser la réussite scolaire et l’épanouissement socio-émotionnel des enfants au cours de leur scolarité. Le dialogue entre ces éducateurs partenaires doit donc être régulier, afin d’établir une meilleure compréhension des situations individuelles et un accompagnement plus fin de chaque élève.

Pour être constructif, c’est-à-dire au bénéfice de l’enfant, cet échange doit être fondé sur le respect et la confiance. En effet, plus les enseignants et les parents s’accordent sur les recommandations à suivre, plus l’enfant se sent soutenu et encadré de manière rassurante et cohérente par les adultes de la communauté éducative à laquelle il appartient et dans laquelle il évolue avec confiance.

Partant de ce principe, les les parents doivent aborder les entretiens sans jugement préconçu sur les enseignants. Les propos tenus par leur enfant doivent bien sûr être pris au sérieux, mais avec une certaine distance, car ils ne reflètent pas toujours la situation de classe dans sa complexité et parfois dans sa réalité. Il s’agit donc de rapporter ce que l’enfant perçoit avec circonspection  (« Il semblerait que… », « Est-il vrai que… ? », « Mon enfant m’a dit que… »), et jamais de manière accusatoire. Il est primordial que les parents interrogent les pratiques pédagogiques des enseignants en ne mettant pas en cause leur professionnalisme.

De même, les parents ne doivent pas se sentir accusés lorsque les difficultés de leur enfant sont exposées par les professeurs. Quel que soit leur propre passé scolaire ou quels que soient les problèmes de leurs enfants, ils ne sont en aucun cas « convoqués » pour être « jugés », mais « invités » à réfléchir en tant qu’éducateurs aux stratégies communes permettant d’aider l’élève.

Il est d’ailleurs bon que ce dernier soit présent au-moins au cours de la deuxième partie de l’entretien, dont il est évidemment le centre. Il comprend alors que les adultes qui l’entourent parlent d’une même voix et cherchent à l’aider de manière transparente aussi bien à l’école qu’à la maison.

Enfin, les parents ne doivent pas oublier de demander à rencontrer le Conseiller Principal d’Education, qui a une vision plus globale de la vie de l’élève dans l’établissement, des règles à suivre, et qui connaît toutes les ressources aussi bien pédagogiques, médicales, ou psychologiques dont pourrait bénéficier l’enfant.

Pour conclure, comme je l’écrivais dans mon ouvrage L’Art d’enseigner (1) paru en 2012 aux éditions Ixelles:

« Vouloir instaurer des barrières entre ce qui serait d’un côté l’apanage des familles et de l’autre le monopole des parents serait artificiel et vain : les enseignants ont un rôle à jouer dans l’éducation des jeunes qu’ils ont en charge, tout comme les parents ont leur mot à dire dans le suivi du travail de leur enfant. »

Bonnes rencontres à venir !

Nathalie Anton

(1) : pour se procurer L’Art d’enseigner en version numérique…

En dollars :

http://www.livresquebecois.com/livre.asp?id=isdsajupeugobfpe&/l-art-d-enseigner/nathalie-anton

ou en euros :

http://www.numilog.com/137908/L-Art-d-enseigner.ebook

Et pour les professeurs seulement en version simplifiée :

https://lewebpedagogique.com/boutique/ebook-lart-denseigner-20-fiches-pratiques-pour-les-profs-lwp/ zp-pdl.com https://zp-pdl.com/emergency-payday-loans.php ????? ?????? ???? ?? ??????????????? ???????? ?? 3 ??????

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