Le deuxième et le troisième trimestres sont des moments cruciaux selon les niveaux en terme d’orientation. De nombreux facteurs vont influencer le choix de l’élève :

– Son dossier scolaire, son projet professionnel, la décision de ses parents, les décisions de ses amis, le goût qu’il peut avoir pour certaines matières, les facilités et difficultés qu’il rencontre dans d’autres, la réputation de telle ou telle filière, les professeurs qu’il pense y retrouver, l’endroit où les études se poursuivront, etc.

Le processus d’orientation s’inscrit ainsi dans le temps, pour permettre aux élèves de réfléchir avec :

– Leurs parents, leurs enseignants, le conseillers d’orientation psychologue, le chef d’établissement, le Centre d’information et d’orientation (CIO), ou encore la Permanence d’accueil d’information et d’orientation (PAIO), les services communs universitaires d’information et d’orientation (SCUIO), les missions locales, le centre d’information jeunesse (CIDJ)…

Leur permettre également de parcourir des revues ou des sites adaptés à ce sujet tels :

– L’ONISEP (l’office national d’information sur les enseignements et les professions), L’Etudiant.fr, Le Monde.fr…

Afin de trouver la voie dans laquelle ils pourront s’épanouir et réussir au regard de leur motivation et de leurs aptitudes.

En effet, même si « les décisions des individus ne sont qu’exceptionnellement optimales » comme le démontre le neurobiologiste Thomas Boraud, Directeur de recherches au CNRS, dans sa tribune « Cogitez si vous voulez, vos décisions sont irrationnelles« , publiée sur Libération.fr le 5 mai dernier, il n’en reste pas moins qu’une décision éclairée et choisie vaut mieux qu’une orientation par défaut et subie.

Nathalie Anton

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