Relation entre l’enseignant et les élèves

 

 

Pendant mon stage à l’école j’ai fait mes notes d’observation. J’étais intéressée par les relations entre la maîtresse et les élèves.

Je crois que le maître c’est un homme qui aime les enfants. Il aime enseigner, il aime son travail, donc il le fait bien.

En France et en Russie les relations entre l’enseignant et les élèves sont différentes.

En Russie le plus souvent le maître est une personne stricte. Parfois les enfants ont peur un peu de lui, parce qu’il peut les admonester. Les enfants ont peur, c’est pourquoi ils l’écoutent attentivement et tâchent de ne pas se distraire. Donc, en Russie c’est le maître, qui est au centre. L’autorité est approuvée, puisqu’il croit qu’ainsi les études sont plus efficaces. En Russie il faut toujours lever la main et demander, si tu peux sortir ou s’il y a quelque question, ou si tu veux répondre. On ne peut pas se déplacer dans une classe pendant la leçon. On ne peut pas sortir sans permission. Il faut demander toujours la permission au maître. La subordination est clairement respectée.

En France tout est tout à fait différent. Il me semble que le maître et les élèves sont égaux. Quand même, le maître est au centre, mais il n’y a pas de sévérité par rapport aux enfants. Le maître explique et dit tout clairement et avec douceur, il fait passer avant tout la compréhension. Mais, bien sûr, si les enfants se comportent mal, le maître prend des mesures. Par exemple, il peut mettre à part l’élève à la fin de la classe ou le mettre à la porte.

Ainsi, en conclusion je veux dire que le maître doit savoir trouver l’approche des enfants, de chaque enfant. Avec avec les uns il doit être plus strict, et avec les autres – au contraire. Mais quand même, être le maître c’est une grande responsabilité. Il faut avoir un grand désir et la patience.

Observation d’une séance de français

 

Bien sûr les élèves font beaucoup de choses pendant leurs cours, mais je m’intéresse au cours du français. J’étais intéressée par les cours d’écriture, de grammaire et d’orthographe. Il me semblait intéressant de voir, comment les enfants écrivent. Comment on leur enseigne la grammaire et l’orthographe. Parce que moi-même, j’apprends la langue comme eux, bien que je sois adulte.

Donc, pour ce travail les enfants ont environ 20-25 minutes. Donc, pendant le cours de français d’habitude les enfants écrivent des dictées. (C’était comme ça si les enfants ont déjà étudié quelques nouvelles règles.) Après la dictée les enfants échangent leurs cahiers avec d’autres élèves. Les enfants essayent de corriger mutuellement  leurs fautes, puis ils donnent les cahiers à leur maîtresse pour la vérification.

Quand la maîtresse corrige les fautes dans les dictées, les enfants font une petite pause. D’habitude ils dessinent. En plus, les élèves de CM1 et de CM2 aiment dessiner et, à mon avis, c’est la meilleure possibilité pour exprimer leurs sentiments et se reposer un peu.

La dictée est très difficile pour les enfants, parce qu’ils écrivent comme ils entendent. C’est pourquoi les enfants font beaucoup de fautes.

Après la dictée les enfants étudient un nouvelle règle. (Ou c’est comme ça au début de le cours, si la règle a déjà été étudiée.) Quand j’étais en stage les enfants étudiaient le Futur Simple. Ils apprenaient la conjugaison de quelques verbes etc. Aussi, les enfants apprenaient d’autres règles. Par exemple, la différence entre le verbe conjugué « avoir » et la préposition; entre la conjonction « ou » et la préposition « où ». C’était un peu difficile. Les enfants s’embrouillaient souvent et se trompaient.

Les élèves de ma classe aimaient écouter les explications, essayer de travailler, écrire les dictées, malgré le fait que c’était compliqué pour eux.

Retour du stage

 

Ma profession future c’est professeur de francais. Ce stage à l’école avec les enfants français était très utile pour moi. C’était la première fois j’ai fait un stage à l’école. Tout d’abord j’ai pensé que cela serait difficile, que je ne comprendrais pas la maîtresse ou les enfants. Mais le stage à l’école a été très utile et intéressant pour moi. Bien sûr, il y a des différences entre les cours en Russie et les leçons en France.

J’ai assisté aux cours chaque jour, c’est pourquoi j’ai pu observer chaque journée scolaire, les progrès des élèves etc. En plus, la maîtresse, Madame Barize, m’a expliqué  certaines de ses méthodes.

Pendant mon stage à l’école j’ai fait mes notes d’observation. J’ai écrit les réponses des élèves, leurs actions, leurs attitudes etc. Il y avait des choses intéressantes pour moi. Par exemple, quand une élève veut répondre à la question elle lève la main et le doigt aussi, quand une élève récite un poème les autres peuvent applaudir; au début de cours les enfants chantent des chansons. En plus, les  élèves peuvent se déplacer dans la classe si c’est nécessaire.

Et puis, j’ai vu la différence ente le système d’éducation en France et en Russie. Par exemple, le cours dure pendant 1h30 (je ne me rappelle pas exactement), un cours comprend plusieurs objets. Pendant la récréation les enfants peuvent sortir dans la cour quel que soit le temps, il y a une grand récréation etc. C’était très intéressant et extraordinaire que le professeur enseigne tous les cours.

Je crois qu’il y a  d’autres choses qui sont différentes ente le système d’éducation en France et le système d’éducation en Russie, c’est pourquoi ces actions des élèves sont intéressantes pour moi.

Aussi, j’ai donné des cours liés à la culture et l’écriture. Dans le cadre de ces cours j’ai parlé de la Russie. J’ai parlé aux enfants des fêtes russes, puis, j’ai montré les danses et les chansons russes. Et nous avons étudié l’alphabet russe. Les enfants ont fait des exercices et ont posé des questions.

En conclusion on peut dire que je suis très contente de mon stage à l’école. Cette expérience sera utile pour ma profession future.

Une séance du français dans l’école  » Les Vikings »

Mon stage s’est passé dans l’école  » Les Vikings » dans une classe de CM2. C’était une excellente expérience. La structure de la séance de français ne ressemble pas à une séance de russe en Russie. En général, les séances de n’importe quelle matière à l’école en Russie sont bien organisées.

Il y a un plan, que chaque professeur doit suivre. On y voit quelques parties: *partie d’organisation (les élèves prennent leurs places, le professeur dit bonjour, puis il propose un plan de travail), partie de motivation (le professeur commence à parler du sujet d’une séance), partie où on apprend les nouvelles choses (les règles), partie du travail (les exercices), une pause dynamique (pour faire  changer les élèves d’activité), partie des devoirs (le professeur corrige les fautes, demande s’il y a des questions et donne un nouveau devoir pour la fois prochaine), partie de la réflexion, conclusion (ici les élèves répètent des règles, disent ce qu’ils ont appris), *puis le professeur dit que le cours est fini et que tous les élèves peuvent sortir pour une récréation. Une séance dure 45 minutes. On peut faire quelques variations. Concernant la structure d’un cours, par exemple, changer la chronologie des parties, mais il est nécessaire de les garder toutes.

*ce sont des choses très importantes qui déterminent les frontières d’une séance.

Voici une séance de français dans une école française. La maîtresse qui donnait des cours dans l’école « Vikings » est une grande spécialiste. Ses cours  diffèrent un peu de ceux qui sont ordinaires en Russie, mais sa forme créative m’a  beaucoup plu. Habituellement elle commençait par lecture du livre « La classe de mer de monsieur Ganeche ». Elle lisait à haute voix au moins un chapitre, puis posait quelques questions sur le sujet (pour le rendre accessible aux élèves qui ont des difficultés) et puis la classe écrivait le résumé dans ses carnets d’écrivain. Comme ça, on terminait la lecture. Il est à noter que ce type de travail n’est pas très facile pour tous les élèves. Cependant, ils écoutent attentivement et non sans intérêt.

On passe à la dictée du jour.

Chaque fois la dictée du jour se présentait en 4 phrases, qui étaient tirées d’un texte sur l’organisation de la vie au Moyen Age. Je trouve intéressant ça, car chaque jour les enfants apprenaient des nouveaux détails et pratiquaient leur écriture en même temps. La maîtresse lisait cette dictée deux fois seulement  et ensuite la répétait pour les laisser écrire.

Encore une chose que j’ai trouvée sympathique était la liste de conjugaison. Chaque élève obtenait sa propre fiche pour compléter la grille des verbes proposés. Il y avait toujours 4 colonnes (Présent, Passé composé, Imparfait, Passé simple). Après tout ça 4 élèves corrigeaient les verbes au tableau.

Cela s’est passé chaque jour durant  les deux semaines de mon stage. Voilà mes observations. Je suis sûre que cette expérience sera utile pour enseigner le français langue étrangère.

Une étrangere vient de découvrir l’école française

L’École française. Qu’est-ce que c’est? « C’est un édifice, un établissement public » – vont dire les Français. Pour moi, une étrangère, c’est une richesse nationale de méthodes particulières, de techniques spéciales, de principes inconnus. Je ne sais pas si c’est possible de comparer deux systèmes qui  diffèrent forcement. J’ai eu la surprise du système éducatif français. Selon moi, il y a beaucoup d’avantages et plein de choses à noter.

Et voilà quelques-unes:

1/ Pas de sonnerie entre les cours de mathématiques et de français, par exemple, – donc, professeur garde le droit de combiner les séances librement. Je trouve ça  un grand avantage. Cette politique éducative rend les enfants être toujours prêts aux découvertes nouvelles et évite l’ennui ou la fatigue. Le changement permanent des activités est très efficace pour faire  se concentrer les écoliers sans perdre l’intérêt.

2/ L’emploi du temps. Les écoliers français vont à l’école tous les jours sauf le week-end et le mercredi après midi. Ils y restent dès 8:30 jusqu’à 16:30. C’est aussi agréable, car les parents sont patients. Ils savent que leurs enfants sont à l’école, qu’ils n’ont pas faim, qu’ils sont occupés à leurs études, qu’ils sont en sécurité. Je suis certaine en plus que le temps libre le mercredi après midi est utile pour un travail personnel, et permet aussi aux enfants et leurs parents de passer les week-ends ensemble, sans souci de devoirs.

3/ Encore une chose qui m’a plu c’était la structure des matières. Par exemple, c’est bien que L’Histoire et La Géographie soient réunies. En Russie ce sont deux séances différentes. Moi, je m’aime parler de La Géographiee en faisant les références à L’Histoire et vise versa. Je crois que ces deux métiers sont vraiment liés.

Voilà, ce qui m’a étonnée le plus. En fait, c’est génial.

P.S. Si un jour j’ouvre une école française, j’emprunte l’idée d’avoir les boites nominatives pour la papeterie au bout de la classe, car dans mon enfance ça  a toujours été mon rêve.

Retour de stage

J’ai fait mon stage à l’école maternelle Reine Mathilde dans la section des plus petits (2 et 3 ans). J’ai y été avec un autre étudiant français. Je trouve que ça a été un très bon avantage faire le stage avec un français parce que je pouvais parler avec lui et vérifier des choses si je n’avais pas compris etc. Le quartier n’est pas très facile. Les familles qui vivent là-bas ont beaucoup de problèmes alors pour cela aussi on a pu parler ensemble des choses difficiles. Notre enseignante a été super. Je trouve que j’ai pu là prendre des chose que je peux emporter avec moi en Finlande. Elle a vraiment su comment être avec les petits enfants et comment se comporter avec eux.

C’était une bonne expérience faire le stage pendant ce semestre en France. En Finlande j’ai déjà fait plusieurs stages avec les enfants de moins de 7 ans et j’ai déjà travaillé comme éducatrice avec les enfants de moins de 3 ans pendant 4 ans. Alors j’avais déjà l’expérience de la Finlande et j’ai eu vraiment la possibilité de comparer le système scolaire entre la Finlande et la France. J’ai déjà fait une comparaison des différences que j’ai trouvées entre Finlande et France mais je peux en donner quelques exemples aussi. Une grande différence est vraiment qu’ici les enfants commencent déjà l’école quand ils ont 3 ans ou il y a la possibilité d’aller à l’école maternelle quand ils ont eu l’anniversaire de leurs 2 ans. Cela ne coûte rien aux parents. Mais en Finlande ce n’est pas encore l’école, on dit plutôt le jardin d’enfant. Alors chez nous c’est payant jusqu’à ce que les enfants aillent à l’école et ils ont 6-7 ans. Et la deuxième chose, c’est les horaires. En France l’école commence et finit en même temps tous les jours mais en Finlande cela change chaque jour.

Dans le cours avec les autres étrangers c’était très intéressant d’entendre aussi les expériences des autres dans les écoles françaises parce que quelques étudiantes ont été dans les classes avec des enfants plus vieux. Moi je n’ai pas su  du tout comment ça se passe à l’école primaire. Les autres ont raconté aussi un peu comment l’école est dans leurs pays comme en Allemagne, en Suisse et en Russie. On a pu vraiment trouver des différence entre tous les pays. Mais c’est bien que tout le monde ait été très content de son stage en France, comme moi aussi.

Mon stage

J’ai fait mon stage à l’école primaire à Hérouville Saint-Clair. Et je voudrais décrire mes impressions.

Avant de faire ce stage, j’avais trois objectifs principaux:

  1. Comparer le système éducatif de la France et de la Russie
  2. Voir comment se passent les leçons en France.
  3. Prendre quelques chose d’utile pour mon futur travail à l’école en Russie.

Pendant mon stage j’ai pris quelques notes d’observation. Tour d’abord, c’est la durée des leçons. J’ai été étonnée qu’en France chaque leçon dure  2 heures. Les cours commencent à 8:45 jusqu’à la petite  récréation à 10 heures. À midi les enfants vont manger à la cantine jusqu’à 13:30, et puis les leçons finissent à 15:30. Chaque jour il y a des rituels avant que les leçons commencent: la maîtresse demande aux enfants le jour de la semaine,  le nombre d’enfants, compte les enfants qui mangent à la cantine et explique aux enfants le programme du jour.

Les enfants ont plein d’activités pendant leur journée. Ils font des mathématiques, du travail écrit, de l’orthographe, de la lecture, des sciences, de la musique et d’autres. Mais chaque activité ne dure pas plus de 30-40 minutes, et la maîtresse peut changer les leçons pendant la journée . En Russie, par contre, les leçons sont très strictement définies et chaque leçon dure 45 minutes et puis c’est la récréation qui dure 10-15 minutes.

Ce qui m’a beaucoup étonnée c’est que les enfants peuvent se déplacer librement pendant les leçons et changer de place. Ils jouent beaucoup aux jeux, généralement c’étaient des jeux de mathématique.

Comme j’ai fait mon stage avec Liza, Émilie nous a proposé de préparer une leçon sur la langue russe.  Nous avons donné quelques mots et quelques phrases très simples aux enfants pour apprendre et puis nous avons présenté une chanson russe « la danse des canards « . On peut dire que c’est une chanson internationale et c’est pourquoi c’était assez intéressant pour les enfants.

En général on peut affirmer qu’en Russie les enfants de cet âge étudient les mêmes choses que les enfants français. Ils apprennent à lire, à écrire, ils chantent des chansons très simples.

En conclusion on peut dire que ce stage ma beaucoup plu et je pense que ça sera utile pour ma future profession .

Retour de stage

J’ai fait mon stage à l’école Millepertuis, dans une classe de CM2 de 22 d’élèves. Tout d’abord ce qui m’a impressionnée c’est la discipline. Le matin, avant que les leçons commencent, tous les élèves se rassemblent dans la cour de l’école et après que tous sont arrivés, ils se rangent en colonne par deux  et en suivant leur maîtresse ils montent un étage pour se rendre dans leur salle. Ils ne se jettent pas follement vers la classe mais ils s’attendent les uns les autres pour que  tous montent les marches. Dans le couloir il y a des porte-manteaux où  les élèves accrochent leurs vestes. En Moldavie, le matin les élèves se rassemblent directement dans leur classe et pas dans la cour de l’école  et les porte-manteaux se trouvent  à l’intérieur de la classe, pas dans le couloir.

Les leçons sont très interactives, il y a plein d’activités très variées : des jeux, des vidéos, des chansons, des exposés  qui ne durent  pas longtemps pour que les élèves ne s’ennuient pas. Il y a des cours qui durent  15 minutes, 20 minutes, 45 minutes  ou une heure. En Moldavie tous les cours durent 45 minutes. Les leçons commencent à 8h35 et finissent habituellement à 15h30 sauf le mercredi qui est un jour plus court et on a des leçons seulement  jusqu’à  midi.  Par contre, en Moldavie  elles commencent à 8h30 et finissent à 14h00 et le jour avec le moins cours c’est le vendredi. La plus grande pause pour manger dure une heure et demi, mais en Moldavie ça dure seulement une demi heure.

Au niveau de l’affichage il y a plein d’affiches, de cartes, des affaires scolaires dans la classe, ce qu’il y a également dans les salles d’une école de Moldavie. Et j’ai observé que les chaises sont attachées  aux tables ce qui est différent de mon pays où  les chaises sont séparées des tables.

En Moldavie pour les leçons de mathématiques chaque élève vient au tableau pour résoudre des problèmes qui sont proposés dans le manuel ce que je n’ai pas vu à l’école de mon stage. Dans mon  pays tous les élèves ont des manuels scolaires qui sont support d’apprentissage. Il y a des manuels pour la langue roumaine et la littérature, pour les mathématiques, pour la géographie, histoire etc.  A  l’école Millepertuis j’ai vu qu’il n y a pas de manuels mais c’est la maîtresse qui leur donne des feuilles avec des exercices de calcul mental, de géométrie, de grammaire.

J’ai appris qu’à l école primaire en France chaque année l’enseignant change, par contre en Moldavie les écoliers ont un seul maître pendant leur apprentissage primaire. J’ai observé que c’est la  maîtresse de la classe  qui enseigne  la langue étrangère mais en Moldavie il y a un  ou deux professeurs spécialisés  qui enseignent  la langue étrangère  pour tous les élèves.

Ici on ne donne pas de devoirs à la maison, je veux dire écrire des communications ou résoudre des problèmes mathématiques, on doit seulement  réviser  mais en Moldavie on a beaucoup de devoirs  à la maison, parfois je trouve ça trop fatiguant.

J’ai observé aussi les punitions, soit l’écolier est sorti de la classe, soit il est  très réprimandé  par la maîtresse. Mes collègues étrangères ont raconté qu’en Suisse, aux Pays-Bas on note le mauvais comportement dans une rubrique spéciale dans un carnet, ça existe aussi en Moldavie et en plus on peut appeler les parents, le directeur, c’est pareil en Allemagne ; en Russie on met de mauvaises notes  pour les bêtises faites.

Pour conclure j’avoue que je suis très contente d’avoir réalisé mon stage dans une école  française. C’est curieux et très intéressant de faire ces échanges interculturels.

Retour de stage

Du 07 au 18  novembre j’ai fait un stage à l’école maternelle Henri Brunet près du Quai de Juillet. Avec une autre française nous nous nous rencontrées chaque matin et chaque midi après le repas. Quand tu es étranger, je trouve que c’est bon d’avoir une autre personne, si possible une personne du pays, qui fait le même stage que soi- même, parce que comme ça on peut demander à la personne des choses qui sont peut-être claires pour tout le monde mais pas pour soi- même parce qu’on n’est pas grandi dans le pays. Moi j’ai eu quelques questions sur la maternelle et j’étais soulagée de pouvoir demander à l’autre fille.
Même si je n’ai pas prévu d’être enseignante plus tard, c’était quand même intéressant de voir les différents enfants et d’apprendre ce qu’il peuvent faire aux différents âges. Par exemple j’étais vraiment étonnée que les enfants (de 3 ou 4 ans) puissent communiquer entre eux mais sans parler la même langue. Il y a beaucoup d’enfants qui sont nés en France mais qui ont des parents étrangers. Comme ça ils parlent la langue maternelle (la langue des leurs parents) à la maison et après quelques années ils doivent apprendre une autre langue pour communiquer avec des gens en dehors de leur famille. C’est très dur et moi je trouve ça très impressionnant de voir comment et avec quelle facilité les élèves jouent ensemble et forment un groupe.
Pendant mon stage j’ai aussi appris beaucoup de choses. L’enseignante nous a donné aussi des moments où nous avons joué avec les élèves et où nous avons pu notre responsabilité. C’était génial! Nous avons appris –de nouveau- les couleurs, les vêtements et les instruments en français. Nous avons beaucoup joué, au dehors, dans la salle de motricité ou dans la classe.
Ce qui était très différent de mon pays d’origine, c’était la possibilité alternative quand il pleut pendant l’heure de récréation. Les enfants sont rassemblés dans une autre salle pour regarder un film. Pour moi et mon sentiment pédagogique, regarder un film au lieu d’avoir une récréation au dehors pour bouger et courir, ce n’est pas la meilleure solution.

En résumé j’ai bien aimé la possibilité de passer du temps dans une maternelle française, pour voir comment ça marche dans un pays différent et pour comparer la maternelle en Allemagne aussi. Cette expérience, je peux la conseiller!

Retour de stage

Moi, j’ai fait mon stage à l’école primaire avec Dasha à Hérouville Saint – Clair. Les élèves avaient  5-7 ans.

Comme je voudrais devenir enseignante de français en Russie, je voulais  voir le système éducatif français, apprendre les méthodés pédagogiques et travailler avec les enfants. Emilie, c’est la maîtresse de la classe, nous a demandé de faire une leçon aux enfants. Nous l’avons appelée « Un peu sur la Russie » et nous avons raconté des faits intéressants, des stéréotypes et des particularités de la culture de la Russie. En outre, nous avons donné quelques mots simples en russe. À la fin de notre leçon nous avons chanté « La danse des canards » en français et en russe. Les enfants étaient contents.

Ce qui m’a le plus étonnée c’est une liberté complète pour les élèves. Ils peuvent se déplacer, parler et jouer librement pendant la leçon. C’est rare dans le système éducatif russe, parce que les règles scolaires russes sont assez sévères. Les élèves peuvent dire quelque chose seulement quand le professeur leur permettra. Sans permission du professeur on ne peut pas se lever et marcher dans la classe. On ne peut pas se servir des objets qui empêchent le processus d’étude (les téléphones, les jouets, les livres qui sont non nécessaires pendant la leçon). C’est pourquoi, je pense, que nos enfants sont serrés un peu, puisque ils ont peur lde a punition. La punition dans notre système d’éducation – ce sont des mauvaises notes, après lesquelles on peut appeler les parents à l’école pour discuter avec le professeur ou le directeur.

Une autre difference c’est que les cours en France durent 2 heures et la récréation la plus grande dure 1h 30 et certaines enfants peuvent manger à la cantine, les autres à la maison. Mais en Russie les cours durent 45 minutes. Il y a 6 ou 7 cours par jour, et la récréation la plus longue dure 30 minutes. Les enfants peuvent manger à la cantine d’école.

La dernière différence qui m’a étonné est que les élèves en France se divisent en CP et CE parce que c’est absent dans notre pays.

Quant à d’autres pays, on peut dire que le système scolaire moldave est semblable au système russe. En Moldavie, ainsi qu’en Russie, les enseignants mettent des mauvaises notes dans les carnets de notes. En Pays-Bas les professeurs discutent avec les parents des élèves au sujet de leur mauvaise conduite. Les systèmes scolaires Suisse, allemand et français sont proches. Les enfants sont libres pendant le leçon et les études à l’école primaire se passent souvent sous forme de jeu.

En conclusion je peux dire que ce stage m’a donné une grande expérience utile. J’ai eu la chance d’apprendre les particularités de l’enseignement aux enfants à l’école primaire en France et comparer les systèmes éducatifs des autres pays avec le système scolaire russe.