La différence…

L’histoire qu’a voulu nous raconter Carole Thibaut n’est pas des plus simples. En effet, son œuvre traite d’adultère, de violence, de bébé abandonné et du rejet de la différence.

L’enfant : drame rural est une pièce dans laquelle plusieurs personnages évoluent dans des scènes distinctes où, au début, nous ne faisons pas vraiment de lien entre eux à part qu’ils habitent tous le même village. A partir de la scène 5, nous comprenons que ce texte va tourner autour d’un bébé abandonné qui sera confié au fur et à mesure à tous les habitants pour, au final, revenir chez Aglaé que tout le monde surnomme « l’idiote ». Pour pouvoir le garder, elle va s’enfuir dans les bois… les habitants vont se lancer à sa recherche et quand, enfin, elle sera retrouvée par Marcel et Gérard (qui on peut le dire auront bu comme des trous), Gérard se vengera sur elle en la frappant pour on ne sait quelle raison. Personnellement j’ai ma petite idée, je pencherai sur le fait qu’elle n’ait pas accepté ses avances par le passé. Dès lors, par machisme et frustration, il va s’acharner sur elle… Marcel et Gérard vont alors l’abandonner dans les bois, elle et le bébé! Pendant tout ce temps, au village, Jean fait brûler ses livres et il finira par aussi brûler sa maison car Marie, sa femme, l’a quitté puisqu’il l’a trompé avec Thérèse, une dame plus âgée qui est aussi la sœur du maire… Le maire retrouvera Aglaé mais pas le bébé. Le village entier disparaitra sous les flammes sauf la ferme des Platanes, la ferme du père d’Aglaé…  Coïncidence ? Je ne saurai dire!

Les points positifs pour moi sont les personnages de Marie et du maire qui ne rejettent pas la différence qu’il y a entre eux et Aglaé (vous comprendrez mieux si vous lisez la pièce comme je l’ai fait :)) Ils la défendent même. J’admire le personnage de Marie pour sa réaction face à la découverte de son époux dans les bras de Thérèse. Comme je l’ai dit plus haut, je la trouve très forte, je ne saurai pas faire comme elle si je découvrais l’être aimé avec une autre… Tout ce qu’elle fait s’est partir de ce village et elle aura pris la meilleure décision qui soit. Le point négatif est le fait qu’il n’y ait absolument pas de ponctuation, juste les majuscules là où les répliques prennent fin habituellement.

Je vous conseille la lecture de cette pièce car je trouve qu’en voyant la première de couverture on ne s’attend pas à lire toute cette histoire. Même s’il porte très bien son nom puisqu’à la fin ce sont des enfants que l’on retrouve en train de jouer dans les ruines du village.

création technique: Carole Thibaut et le collectif InVivo : Chloé Dumas, Julien Dubuc, Samuel Sérandour
costumes: Magalie Pichard
dramaturgie: Mariette Navarro

« L’enfant » est le premier volet des Communautés territoires qui racontent comment le monstrueux peut naître de groupes humains très ordinaires.

Thibaut, Carole. L’enfant : drame rural. Lansman Editeur, 01-06-2012. 91 p.

François Mélissa, 1ère L

 

La cruauté humaine !

Ce texte est le récit d’un fait réel poignant survenu à Lyon en 2009. Dès les premières pages j’ai été plongée dans l’histoire de ce sdf qui avait tout simplement soif, il ne voyait pas où était le mal dans le fait de boire une canette de bière dans un supermarché…

Il n’avait pas l’intention de voler, il n’a même pas réagi face aux vigiles qui eux n’ont pas eu de scrupule devant lui. Il ne s’est pas débattu, il n’a pas eu le temps ou l’envie de s’expliquer puisqu’il savait qu’il allait y passer.

Son frère nous narre son histoire, ce qui nous rapproche un peu plus de la victime d’une certaine manière. On se sent de sa famille, on a l’impression d’être proche de lui et d’avoir vécu ça avec lui.

A un moment nous avons le ressenti des agresseurs, leur réaction face à leurs actes et l’on remarque qu’ils ne trouvent pas si terrible le fait d’avoir battu à mort un homme sans réel défense. Personnellement, j’avais envie qu’ils finissent en prison, qu’ils soient jugés pour venger cet homme qui n’avait rien demandé.

J’ai beaucoup aimé ce texte et l’histoire en elle-même.

« Teaser du spectacle Ce que j’appelle oubli.
Production Cie Mêtis. Coproduction le Grand T – Théâtre de Loire-Atlantique et Nouveau Théâtre d’Angers – Centre Dramatique National »

Mauvignier, Laurent. Ce que j’appelle oubli. Minuit, 01-12-2015. 61 p.

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Mélissa François, 1èreL