Un handicap difficile à vivre

A  travers son livre, William Chiflet raconte la vie qu’il a vécue avec son handicap qui est le bégaiement. Tout au long du roman, il raconte plusieurs étapes difficiles, que ce soit juste pour commander une baguette à la boulangerie, réussir dans ses études ou dans sa vie sociale.

Cette autobiographie est un témoignage touchant. Elle fait prendre conscience de ce qu’est réellement le bégaiement et de toutes les difficultés qu’a rencontré l’auteur. Chaque chose, pourtant simple et évidente pour nous, est complexe pour lui.

Ce livre m’a fait ouvrir les yeux. Je ne verrai plus les personnes bègues de la même façon car maintenant je comprends le mal-être qu’ils ressentent chaque jour, même juste en parlant ou en prononçant un simple mot. Cependant certains passages du récit sont longs. L’auteur donne énormément de détails. La fin du livre est lassante car elle répète un peu les mêmes choses qui ont étaient évoquées au début de l’ouvrage.

J’ai tout de même aimé ce livre, l’auteur a réussi à me toucher et à me faire comprendre les difficultés de ce handicap, bien que quelques passages soient longs et ennuyants, je recommande ce livre.

Notons que William Chiflet a suivi des études d’économie et de sciences politiques. Il est aujourd’hui responsable de programmes magazines à France Télévisions.

Chiflet, William. Sois bègue et tais-toi. L’archipel, 01-03-2014. 180p.

 

Mallaury Briois, 1ES2

Des relations malsaines

Myriam est mère au foyer avec deux enfants. Malgré l’avis de son mari elle veut reprendre son travail. Ils recherchent alors une nounou, ils sont très exigeants. Ils engagent Louise qui est très vite adoptée par la famille et gagne l’affection des enfants. Mais cela tourne au drame !

Le roman fait une description précise des personnages et montre la société actuelle, avec ses préjugés de classe sociale ou de culture, l’importance de l’argent et de l’éducation. Il dénonce notre société qui vit sur les préjugés. Il y a du suspense dès le début du livre, « le bébé est mort » ! On se demande pourquoi l’auteur a écrite cette phrase au tout début du livre car dans la suite tout a l’air de bien se dérouler. En effet, on découvre une nounou très attentionnée envers les enfants bien qu’elle soit très présente – trop? – dans la vie de cette famille. 

D’une part, la phrase dans l’incipit du roman « le bébé est mort » donne envie de lire le livre, on a envie de savoir la suite et ce qui a bien pu arriver. Le livre parle de notre société d’aujourd’hui, le lecteur s’identifie donc bien dans le roman car c’est ce qui se passe réellement dans notre entourage. Le récit montre également que faire entrer une personne dans sa vie doit être bien réfléchi et que surtout il ne faut pas lui donner trop de liberté car elle pourrait détruire certaines choses… D’autre part, le roman donne tellement de détails sur la famille et la nounou que certains passages semblent longs et ennuyant. Ce livre tient parfois, selon moi, des propos trop « directs », il utilise des termes parfois racistes comme par exemple lorsque le couple dit ne pas vouloir une « nounou maghrébine » car elle ferait apprendre de mauvaises choses à leurs enfants. L’incipit du livre est accrocheur, il crée du suspense, on a envie de découvrir la fin. Mais cette fin n’est pas comme on l’attendait, on ne comprend pas trop si les enfants sont vraiment disparus ou non et cela est décevant car on s’attend à un énorme rebondissement.

J’ai aimé ce livre, j’aime la réalité des choses évoqué dans ce roman où les gens ne se focalisent que sur l’apparence.  Même si je suis un peu déçue par le dénouement de l’intrigue qui avait l’air si passionnant au début du livre, je vous recommande ce roman.

Notons que Chanson Douce a obtenu le Prix Goncourt et a également remporté en 2017 le Grand Prix des Lectrices de Elle.

Slimani, LeïlaChanson douce. Gallimard, 01-05-2018. 244 p.

 

 

Mallaury Briois, 1ES2