De son vrais nom Phillipe Guillaume, Albert Dupontel est un acteur réalisateur scénariste et humoriste Français très connu grâce à des films comme Irréversible de Gaspar Noé.
Alors qu’on lui avait déjà attribué un César en 2014, Dupontel se voit en recevoir deux de plus pour sa réalisation et adaptation cinématographique du livre Au revoir là-haut de Pierre Lemaitre en 2017.
Référence de l’image http://radio-londres.fr/2017/10/au-revoir-la-haut-le-coup-de-maitre-dalbert-dupontel/
Scène du début du film Au revoir là-haut.
Albert et Edouard, deux rescapés de la Première Guerre mondiale, décident de se refaire une vie malgré les séquelles marquantes du conflit qui vient à peine de se terminer. Les protagonistes vont alors chercher à se faire justice à leur manière même s’ils ne sont pas très dégourdis.
Une histoire pleine d’action, d’humour et pas du tout compliquée à comprendre, de quoi mettre tout le monde d’accord. Selon moi ce film dénonce les injustices et la non reconnaissance envers les soldats de la Première guerre mondiale.
Vous remarquerez en visionnant le film que Dupontel a prit soin de mettre en valeur chaque détail. Le montage, la mise en scène, la bande son… tout est bien travaillé pour que l’on ressente les émotions et que l’on soit pris directement dans l’histoire. On voit qu’il y a eu un travail important dans sa réalisation et les césars attribués sont très mérités.
Personnellement c’est un film que je recommande fortement, j’ai adoré ! On nous présente un contexte triste mais teinté d’humour et cette alliance d’émotions colle très bien au déroulement de l’histoire. Les acteurs sont juste bluffants dans leur rôle qui n’est pas très simple à jouer. Pradel est pour moi le personnage le mieux joué car on ressent sa cruauté sans fin et son aspect maléfique que l’on peut observer grâce à une mise en scène sombre à chacune de ces apparitions. C’est un personnage qui m’a particulièrement marqué, tout comme l’histoire en générale.
Je finirai en présentant ce film comme un chef d’œuvre du cinéma français et je n’abuse pas en disant cela. Même si, avant tout, c’est une très belle histoire, c’est aussi et surtout un film agréable à regarder.
Dupontel, Albert. Au revoir là-haut, 2017.
O Shambah, 1èreES2