La douleur de l’enfance

En finir avec Eddy Bellegueule est un roman autobiographique qui parle de la violence qu’a vécu Edouard Louis à cause de son homosexualité et de son milieu social. Le roman commence d’abord par les insultes et la violence qu’il a subit à l’âge de 10 ans à l’école à cause de sa féminité et de sa pauvreté et se poursuit sur les violences dont il a été victime durant sa préadolescence et son adolescence. Edouard Louis raconte aussi les réactions de ses parents et de sa famille face à son homosexualité. Eddy Bellegueule n’a pas dit explicitement à ses parents qu’il est homosexuel mais ils ont eu des soupçons à cause de ses gestes efféminés. Dans son milieu la normale c’est de se défendre, de se battre, de jouer au foot et de sortir avec des filles, mais Eddy Bellegueule faisait tout le contraire. Il se faisait également humilier à cause de son nom. C’est aussi pour cela qu’il a changé de nom, d’identité, de vie.  Aujourd’hui il vit comme il le veut et il n’a plus peur de se montrer comme il est.

J’ai beaucoup aimé ce livre parce qu’il dénonce la violence que beaucoup de personnes doivent subir et que beaucoup de personnes font subir. Je trouve que c’est un roman qui fait réagir et fait réfléchir, et le message qu’il fait passer c’est qu’il faut vivre comme on le souhaite et ne pas avoir peur de montrer ce que l’on est.

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Voici une interview d’Edouard Louis dans laquelle il parle de son livre :

Louis, EdouardEn finir avec Eddy Bellegueule. Seuil, 2014. 219p

Cybélia SALIGOT, 1ère ES2

La création d’un nouveau monde

Adèle et Stella sont de grandes amies qui ont 17 ans. Chaque soir depuis 5 ans, elles se retrouvent sur le toit d’un grand immeuble, depuis qu’Adèle a déménagé dans la même ville que Stella, dans le Nord de la France. Stella compte, été comme hiver, depuis deux ans, les fenêtres illuminées des immeubles d’en face, elle fait cela depuis la mort de sa mère. ?Depuis deux ans, depuis la mort de ma mère, je vis seule avec mon père. Depuis deux ans, je ne lui ai pas dit un mot.?Adèle et Stella sont lassées par le mode de vie des adultes, celui de leurs parents particulièrement. Les deux adolescentes essayent de faire face au monde réel en créant des mondes imaginaires, en inventant une vie aux personnes habitant dans l’immeuble d’en face. Adèle a un petit-ami dont elle attend patiemment un appel et Stella rêve d’échapper à l’univers qu’elle a toujours connu depuis son enfance. Elles sont donc très complices mais sont conscientes que leur amitié, après l’adolescence, risque de se terminer.

Habituellement je n’aime pas les pièces de théâtre mais j’ai apprécié celle-ci. Je me suis retrouvée à certains moments du livre, notamment quand elles se mettent à imaginer un monde différent du monde réel, j’ai aimé l’emploi du langage familier car il renforce le fait que ce soit une histoire d’adolescents pour les adolescents. Malgré ces points positifs, je trouve cependant que certains passages du livre sont confus et pas assez bien expliqués. Je recommande tout de même ce livre malgré ce point négatif car, dans l’ensemble, j’ai quand même aimé sa lecture.

Jâ??ai 17 pour toujours au Théâtre des Ã?lets, de mardi à jeudi

Cette pièce, mise en scène par l’auteur lui-même, été jouée au théâtre des Ilets de Montluçon en 2017. C’est Astrid Bayiha et Nathalie Bourg qui jouent le rôle de Stella et de Adèle. (https://www.lamontagne.fr/montlucon/loisirs/art-litterature/2017/02/06/jai-17-pour-toujours-au-theatre-des-ilets-de-mardi-a-jeudi_12272451.html )

DESCORDE, JacquesJ’ai 17 ans pour toujours. l’école des loisirs, 01-03-2011. 62 p.

Cybélia Saligot, 1ère ES2