Ce que j’appelle l’ennui

Ce que j’appelle oubli, est un roman écrit par Laurent Mauvignier. Cette fiction est tirée d’une histoire vraie qui s’est passée à Lyon en décembre 2009. Un SDF (on ne sait pas son nom), est dans un supermarché. Il se dirige vers les bières et il boit. Il est vu par les vigiles qui le tabassent. Tout au long de l’histoire, le narrateur (le frère du SDF) fait part de ce qu’il a pu ressentir, ses regrets…

Ce que l’auteur veut nous faire comprendre c’est l’horrible comportement que les vigiles ont eu envers ce monsieur.

Il y a un passage que je n’est pas aimé, lorsque le narrateur explique la façon dont son frère s’est fait tabasser par ces vigiles du supermarché. Il explique qu’ils l’ont frappé, qu’il ne s’est pas plaint, qu’il n’a pas crié et qu’il ne s’est presque pas débattu. Je n’est pas aimée car je déteste la violence et la façon dont elle est d’écrite m’horrifie. D’autant plus que personne n’a l’air de réagir. Cela me fait penser à certaines personnes victimes de harcèlement dont la situation laisse parfois d’autres personnes indifférentes. C’est inadmissible !

Ce qui me marque c’est qu’il y a une soixante de pages pour une seule phrase. Une seule et unique phrase pour expliquer cette histoire, ce qui a rendu difficile pour moi la compréhension de certains points. C’est dommage car c’est une histoire intéressante qui dénonce la violence et la discrimination et peut faire émerger une prise de conscience chez certaines personnes.

Je ne recommande donc pas ce livre car le fait qu’il n’y ai qu’une phrase peut être très perturbant, il y a des passages qu’on ne comprend pas vraiment.

Couverture du livre.  https://www.paperblog.fr/5385727/ce-que-j-appelle-oubli-laurent-mauvignier/

Mauvignier, LaurentCe que j’appelle oubli. Minuit, 01-12-2015. 61 p

Amélie SCHTOUPIE, 1ES2