La tromperie engendre des remords…

« Mesdames avez-vous déjà eu l’envie de tuer votre mari ? »

Ce roman nous dévoile l’histoire d’une femme, Thérèse Raquin, qui à été élevée par sa tante en compagnie de son cousin Camille qui a des problèmes de santé et qu’elle épousera par obligation. Dès lors Thérèse est malheureuse dans sa vie de femme ! Plus tard elle, son mari et sa tante, déménagent pour une vie meilleure à Paris où ils trouvent un travail et vont se faire des amis qui viendront chez eux tous les jeudis soir pour jouer avec eux. Parmi ces amis il y a Laurent, un peintre qui ne gagne pas sa vie avec ce métier. Laurent et Thérèse tombent vite amoureux et deviennent amants. Ils se voient en secret dans l’appartement au-dessus de la boutique. Très vite les deux amants vont élaborer un horrible stratagème pour tuer Camille et pouvoir se marier ! Mais ce crime va-t-il rester sans conséquences ? A vous de le découvrir en lisant Thérèse Raquin. Qui plus est, vous découvrirez que cette histoire ne s’arrête pas là et beaucoup de rebondissements vont rythmer le récit. Entre vengeance et la trahison cette histoire risque de vous surprendre plus d’une fois !

J’ai aimé lire ce roman parce qu’on peut voir qu’au 19ème siècle les femmes n’avaient pas le droit de divorcer. Ici Zola montre que Thérèse fait tout pour essayer de vivre heureuse avec Laurent. C’est la passion et le désir d’être heureuse qui l’anime ! Dans le roman Thérèse est déterminée et sans pitié pour parvenir à ses fins. J’ai également aimé ce récit parce qu’on va voir que le crime de Laurent et Thérèse va ruiner leur vie. Ils vont voir Camille partout comme dans leur chambre où se trouve un tableau représentant Camille. Selon les dire de Laurent et Thérèse, Camille les fixerait : « Il repris sa marche de long en large, baissant la tête, sentant que le portrait le regarder le suivait des yeux« . Laurent se mettra à boire et un passage en particulier m’a interpellée « C’est cela criait-elle, frappe-moi, tue-moi… Jamais Camille n’a levé la main sur ma tête, mais toi, tu es un monstre. » En revanche on peut ressentir de la colère envers Thérèse, notamment dans le passage suivant : « Cependant le deuil de Thérèse était fini. La jeune femme s’habillait de robes claires, et il arriva qu’un soir Laurent la trouva rajeunie et embellie. » On constate que Thérèse oublie en quelques jours l’acte qu’elle et Laurent ont commis pour être ensemble et se marier. Elle vit comme si Camille n’avait jamais été son mari, ni même n’avait existé. Ce qui choque et surprend vu qu’elle a passée la plus grande partie de sa vie à ses côtés. Et je n’ai pas aimé également une phrase de Laurent : « Voilà ce que j’en ai fait. Il est ignoble« , lorsqu’il s’est rendu à la morgue et a vu le cadavre de Camille sur la table d’autopsie, lequel avait séjourné plus de quinze jours dans l’eau. Je trouve cela choquant puisque, quelques mois auparavant, Camille et lui étaient encore de bons amis. Je trouve que le roman est bien structuré avec le nombre de chapitres et le déroulement de l’histoire. Ce roman est composé de plusieurs parties qui vont rythmer cette histoire et la fin va s’accélérer. Je conseillerais aux lecteurs et lectrices de lire ce livre parce que je trouve que l’histoire est bien racontée, et que les mariés sont rongés par le crime qu’ils ont commis !

Source : https://0620056z.esidoc.fr/ document/id_0620056z_91098.html 

Je vous invite donc à lire ce roman !

Zola, Emile. Thérèse Raquin. Librairie Générale Française, 1994. 284 p. Le Livre de poche, 34. ISBN 2-253-01007-3.

Emma DUBOIS,1st2s