Petit glossaire de la recherche documentaire

Annuaire Ouvrage publié en principe chaque année ou selon une périodicité proche de l’année, qui donne une liste de noms de personnes ou d’organismes classés de manière alphabétique (parfois géographique, thématique) avec des renseignements de nature diverses (adresses, informations pratiques etc.).
Article Texte indépendant constituant une partie d’une publication périodique, d’un dictionnaire ou d’une encyclopédie.
Banque de données Une banque de données est un ensemble de données relatif à un domaine défini des connaissances, stockées sur support informatique et organisé pour être utilisé par des programmes qui en permettent la consultation à distance par des utilisateurs. Les banques de données bibliographiques donnent des références d’articles, de monographies, de thèses.
Base de données Ensemble de données structuré, généralement en champs, organisé en vue de son utilisation par des programmes informatiques, correspondant à des applications distinctes (gestion, recherche, tri, cartographie etc.). Une base de données peut être consultée en local ou/et à distance.
Bibliographie Liste de notices bibliographiques classées selon certains critères pour en permettre le repérage. Elle peut être : signalétique (titre, auteur etc.) ou analytique (avec un résumé), actuelle ou rétrospective, exhaustive ou sélective. Une bibliographie peut se présenter soit sous la forme d’un document autonome (« répertoire bibliographique »), soit sous la forme d’une annexe à un document ou à une partie de document (« bibliographie cachée »).
Catalogue (ou fichier) Instrument permettant d’identifier et de localiser les documents d’une bibliothèque ou centre de documentation et d’information.
Champ Les champs sont les zones qui structurent l’information dans une base de données. Dans une base de données bibliographiques, ils contiennent des informations permettant de décrire un document et pouvant constituer des critères pour la recherche ; dans ce cas, on dit qu’ils sont interrogeables. Certains champs sont communs à de nombreux documents (champs auteur, titre etc.), d’autres sont spécifiques à certains documents ou certaines bases de données.
Classification Organisation des connaissances en un système ordonné de classes et sous-classes. Par exemple, la classification Dewey, créée par Melvil Dewey (1851-1931), bibliothécaire américain ; la classification Dewey est encyclopédique et repose sur un système décimal pour noter et classer les différentes notions.
Classement Action de classer des objets, des personnes selon un certain ordre ; manière dont ils sont classés ; ordre dans lequel on les range.
Cote Symbole servant à l’identification et au classement de documents dans une bibliothèque ou dans un centre de documentation et d’information.
Document Ensemble formé par un support et une information, généralement enregistrée de façon permanente et tel qu’il puisse être lu par l’homme ou la machine.
Documentaire Livre basé sur des faits réels ou qui offre une information scientifique d’un certain domaine. Film, à caractère didactique ou culturel, visant à faire connaître un pays, un peuple, un artiste, une technique etc.
Dictionnaire Ouvrage qui donne en regard d’une liste de mots (classés par ordre alphabétique) leur définition ou leur traduction.
Edition Ensemble des exemplaires d’une monographie, imprimés à partir d’un même original et publié par un éditeur. Un même titre peut donc connaître plusieurs éditions successives.
Encyclopédie Les encyclopédies sont des ouvrages dont la vocation est de « faire le tour » des connaissances humaines, en général ou dans un domaine particulier. Elles apportent des informations plus détaillées que les dictionnaires. Les articles font le point sur des grands thèmes et sont en général écrits par des spécialistes dans le domaine.
Fiction Le document de fiction est basé sur des faits imaginaires, plutôt que sur des faits réels. Une œuvre de fiction peut être du domaine du cinéma ou de la littérature. Tous les faits ne sont pas nécessairement imaginaires ; c’est le cas par exemple du roman historique, qui prend pour base des faits historiques avérés, mais qui profite des vacuités de l’histoire pour y introduire des personnages, des événements, tirés de l’imagination de l’auteur.
Index Liste ordonnée de termes (noms de personnes, de lieux, de matières etc.), extraits d’un document ou des différentes zones ou champs d’une notice dans une base de données (champ auteur, champ titre…). Les termes constituent des points d’accès aux documents, d’où chaque terme est issu ; un index est interrogeable à l’aide de requêtes par mots clés.
ISBN Numéro d’identification d’une monographie au niveau international, attribué par l’éditeur. Le numéro ISBN s’applique à toutes les monographies, quel que soit le support: livres, livres-cassettes, documents cartographiques, documents électroniques etc. Il est composé de dix chiffres, répartis en quatre groupes.
Légende/
Légender
Court texte accompagnant une photo ou un dessin et visant à lui donner un sens. Une légende peut être descriptive, interprétative, informative.
En bonne théorie, aucune photo ne devrait paraître sans sa légende.
Lexique Ensemble de termes d’un domaine de connaissance, classés dans l’ordre alphabétique et suivis de leur définition/Ensemble de termes dans un domaine défini de connaissance et leurs équivalents dans d’autres langues.
Marguerite des documentaires Un système qui attribue une couleur à chaque grande classe de la classification Dewey (ou CDU) pour faciliter le repérage et le rangement des documents.
Monographie En documentation, une monographie est un ouvrage, imprimé ou non, formant un tout, en un ou plusieurs volumes, soit qu’il paraisse une seule fois, soit que sa publication s’étende sur une durée limitée selon un plan établi à l’avance. La monographie s’oppose aux publications en série. Les monographies sont identifiées par un numéro ISBN.
Mot-clé Mot choisi, généralement, dans le titre ou le texte d’un document pour en caractériser le contenu et en permettre la recherche. Il constitue un point d’accès. Dans les méthodes de questionnement d’un sujet, les mots-clés constituent les termes importants choisis pour définir le thème de la recherche.
Périodique Une publication continue qui suit un rythme de parution déterminé (jour, semaine, mois, trimestre, année).
Référence bibliographique Ensemble des éléments d’identification d’un document qui compose les bibliographies. La rédaction de ces références respecte des normes très précises.
Requête Expression formalisée d’une demande d’information se composant d’une ou plusieurs équations de recherche et mettant en oeuvre une recherche directe par mots-clés.
Rubrique Ensemble d’articles réguliers, couvrant plusieurs aspects d’un même domaine.
Signet (ou favori) Adresse Web préenregistrée par un internaute et correspondant au site ou pages qu’il consulte fréquemment. En anglais bookmark.
Sommaire Dans un fascicule de périodique, liste des articles et de leurs auteurs, placée au début du fascicule. On parle aussi de sommaire dans un livre, lorsqu’il est placé au début.
Support d’information Objet matériel dans ou sur lequel sont représentées des données. Le support d’information est la composante matérielle du document. On distingue notamment les supports papier (livres, périodiques, fiches, affiches), photographiques (photo, diapo, film, microfiche), magnétiques (cassette vidéo, disquettes, disques durs), optiques (CD Audio, CD-ROM, DVD).
Table des matières Dans un livre, énumération des divisions principales, placée en général à la fin du document. Si elle est placée en début du document, on parle alors plutôt de « sommaire ».

Intégrer l’Internet en classe de français ou (re)découvrir le plaisir d’enseigner/apprendre cette langue vivante

In: Universul Scolii, an XI, februarie-martie 2009, nr. 2-3(102-103), p.7-8.

De plus en plus de professeurs sont fascinés par l’Internet en raison des multiples possibilités d’exploitation pédagogique qu’il offre : la préparation des cours, l’utilisation en classe de langue, l’auto-apprentissage, un support authentique actualisé. Mais l’utilisation de l’Internet en classe de FLE constitue un avantage seulement dans la mesure où il contribue à développer la compétence de communication des apprenants. Utiliser l’Internet en classe, ce n’est pas lire sur un écran, chacun dans son petit coin.

L’utilisation de l’Internet doit entraîner les quatre compétences : lire, écrire, écouter, parler.

En cherchant les informations, les élèves réaliseront une activité de lecture sélective ou globale. L’écoute des documents audio-visuels permettra des activités de compréhension orale, tandis que les discussions sur des forums, les contributions personnels sur des blogs ou les emails favoriseront l’expression écrite.

L’activité Internet sera intégrée dans un ensemble d’activités d’apprentissage. Les activités de recherche d’information et de lecture sur Internet ne seront pas isolées. Elles perdront tout leur intérêt si elles ne sont pas précédées (et suivies) d’autres activités d’expression orale et écrite qui permettront de créer le contexte nécessaire à la réalisation de la tâche. Toutes ces activités visent à développer les connaissances et compétences  à la fois linguistiques, sociolinguistiques (adéquation du discours à la situation de communication), discursives (fonctionnement des textes), référentielles (du monde), socioculturelles (connaissance des cultures et des sociétés francophones).

Grâce à l’Internet, le monde de la francophonie entre dans la classe et la langue française acquiert le statut de langue vivante de communication contemporaine, partagée par des locuteurs d’origine sociale, culturelle et ethnique différente. C’est un médium très motivant pour les élèves et les professeurs, c’est un outil important qui contribue à l’augmentation du degré d’implication des élèves.

Dans la vie réelle nous communiquons pour échanger des informations, pour combler un vide. Si nous voulons que l’élève soit motivé pour parler et communiquer en français, il faut que nous créions une situation de communication avec un réel enjeu. Comment ? En introduisant systématiquement une tâche à résoudre, avec un déficit d’information qui requiert une interaction entre les interlocuteurs. Les élèves ne rechercheront pas les mêmes informations sur Internet, mais des informations différentes qu’ils échangeront ensuite. Pour augmenter l’interaction entre les élèves, il est utile d’organiser du travail de groupe. Celui-ci permet, en effet, que chaque élève prenne plus de temps de parole et que le rythme de travail soit moins contraignant, aussi bien pour les élèves rapides que pour les élèves moins rapides.

Mais si cet outil est fascinant car il est immensément riche, il est en même temps dangereux, car il peut noyer l’élève (débutant) dans la multitude d’informations disponibles. De cette façon, il peut souffrir de surcharge cognitive. Sa mémoire de travail est saturée et il n’arrive plus à structurer les informations et donc à construire du sens. La solution consiste à limiter le temps de recherche d’informations sur Internet et à délimiter aussi la recherche, en attribuant une tâche précise et adaptée au niveau des élèves.

Contrairement aux autres média, les sites Internet offrent souvent trois canaux complémentaires d’accès au sens : images (animées ou non), texte écrit et commentaire oral. La compréhension s’en trouve facilitée car l’élève peut mettre en œuvre des stratégies de compensation s’il ne comprend pas le texte écrit et/ou oral. L’exploitation des images permet, en outre, d’aller vers ce que l’élève sait faire sans s’arrêter à ce qu’il ne sait pas encore faire. En effet, tout élève est bien capable de retirer une information des images à condition que les questions posées soient suffisamment ouvertes. La flexibilité d’emploi de l’outil rend moins contraignantes les différences de rythme de travail pour les élèves et pour le professeur qui aura moins de mal à gérer sa classe s’il prévoit une occupation édifiante pour les élèves les plus doués en français.

Très souvent, on parle de la motivation des élèves. Mais, qu’en est-il de la motivation des professeurs? La plupart des professeurs sont créatifs et gourmands de connaissances. Le travail avec l’Internet et, en général, avec des documents authentiques actuels, leur permet aussi de continuer à apprendre ensemble avec leurs élèves et d’emblée à rester motivés dans l’exercice de leur métier. C’est ce que je vis chaque jour et c’est pourquoi je vous propose une activité réalisée et réalisable en classe de français.

Sujet : Découvrir une chanteuse française par l’intermédiaire de l’Internet

Niveau: classe de Xe (L1)

Objectifs :

Découvrir une chanteuse par l’intermédiaire de l’Internet.

Comprendre globalement un document écrit/audiovisuel.

Comprendre les détails d’un document écrit (fiche d’artiste).

Exprimer des goûts et des préférences.

Matériel pédagogique : fiches d’exercices,  photocopies de la jaquette du CD audio, ordinateurs branchés à l’Internet.

Lieu : CDI ou salle multimédia

Déroulement de l’activité :

Introduire le sujet.

Répondez à ces questions:

Connaissez-vous des chanteurs français ou, plus généralement, francophones ? Pouvez-vous en citer trois  ainsi que le titre d’une de leurs chansons?

En cliquant sur http://www.lehall.com/ (Le Hall de la chanson), vous allez découvrir d’autres chanteurs très aimés en France.

Vanessa Paradis en fait partie ! Ecoutez quelques extraits de ses chansons.

Activité de compréhension écrite

Allez le site http://stephane.simoutre.free.fr/vanessa et découvrez mieux Vanessa Paradis, l’artiste dont il est question dans votre leçon « Je sais gérer ma carrière d’artiste » (NASTA, Dan Ion. Limba franceza : manual pentru clasa a X-a :limba moderna 1 . Bucuresti: Corint, 2005, p.54-57).

Allez sur le site www.tv5.org, choisissez la rubrique « Musique », puis tapez dans le nom « Paradis » dans la fenêtre « Rechercher un artiste/une chanson ».

Lisez la biographie de Vanessa Paradis et dites si les affirmations suivantes sont vraies ou fausses :

Questions

Vrai ou Faux ?

1. Elle est née en Bretagne.
2. A dix-neuf ans, en 1987, au mois d’avril, elle sort « Joe Le Taxi » qui devient numéro 1 au Top 50 pendant 14 semaines.
3. En 1989, Vanessa incarne Mathilde dans le film « Noce Blanche », rôle pour lequel l’actrice obtient le César du Meilleur Espoir Féminin en 1990.
4. En 1990, Vanesse Paradis devient l’égérie de Chanel pour le parfum Coco.
5. Dans le film « Elisa » (1994), Vanessa (Marie dans le film) donne la réplique à Jeanne Moreau et Jean Reno.
6. Son album sorti le 17 octobre 2000, nous montre une femme d’aujourd’hui, une mère de famille, sereine, qui partage avec nous ce nouveau bonheur. L’album s’appelle « Variations sur le même T’aime ».
7. Pour la composition et l’écriture de son dernier album, « Divinidylle » (2007), Vanessa a fait appel au chanteur Mathieu Chédid (M).

Mise en commun et corrigé.

Prof. Georgeta BaDaU, Colegiul National « Horea, Closca si Crisan » din Alba Iulia