Le dernier jour de Pompéi

Dans l’antique région où le Vésuve repose,

S’élevait un jour une fureur grandiose.

Le volcan endormi, sous son voile de brume,

Se réveilla soudain, et sa colère alluma.

Des flots de lave ardente, des nuées de fumée,

Ont jailli des entrailles de cette montagne aimée.

Les cieux se sont obscurcis, la terre a tremblé,

Tandis que la ville en bas lentement s’est brisée.

Les maisons englouties, les rues ensevelies,

Les cris de désespoir, les prières oubliées,

Tout un monde anéanti sous le regard du ciel,

Dans une danse de feu, un ultime réveil.

Les flammes léchant le sol, les cendres recouvrant tout,

Les souvenirs effacés, et les destins brisés.

Pompéi, cité perdue, témoignage du passé,

Ton destin tragique demeure à jamais gravé.

Dans le silence de la nuit, le Vésuve sommeille,

Mais son souvenir brûlant dans nos cœurs réveille,

La peur de l’inconnu, la force de la nature,

Dans un poème éternel, une étrange aventure

La découverte de Pompéi

Dans la poussière antique, un souffle s’éveille,

Où les vestiges oubliés prennent leur essor,

Tel un trésor caché, joyau dans l’or,

Pompéi surgit, dans sa gloire sans pareille.

Les fouilles révèlent, sous un ciel vermeil,

Les murs effrités, les rues sans décor,

Témoins silencieux d’un passé encore,

Où le temps, en sa course, lentement s’éveille.

Les fresques murales, témoins de jadis,

Racontent en silence les jours fleuris,

Où la vie s’écoulait dans un rythme tranquille.

Dans les ruines figées, un écho résonne

Celui d’une cité, jadis pleine de vie,

Maintenant pétrifiée, dans l’ombre des colonnes.

Marin

Recueil du voyage

En décembre 2023, il a été permis aux classes de latinistes de se rendre en Campanie, plus précisément autours de Naples. Je vous propose donc une bribe de ce voyage à travers 5 poèmes décrivant chacun un épisode de celui ci.

Une virée dans la ville

Et ça grouille grouille grouille

Dans un marais de grenouilles

Elles accélèrent pétaradent

Comme des scooters qui s’évadent

Les insectes circulent

Les déchets s’accumulent 

Et moi, au beau milieu de ce milieu

Mon foyer à milles lieues 

Je me faufile et je file

Comme une fourmi dans la ruche

Comme l’aigle et la perruche 

Et là, dans le brouhaha

Je vois

Une église encastrée entre les murs de saleté 

Des vestiges romains dans une allée ensoleillée 

Des portes ornées à côté de cloportes bornés

En bref, une beauté qui grouille grouille grouille

Comme une marée de grenouille 

Qui accélère, lâche des pétales 

Comme une fleur qui s’étale 

Et quand je vois Maradona qui s’allonge entre deux nappes

Je ne peux que réaliser: mais oui ! je suis à Naples !

L’Hôtel

Une nuit à l’hôtel, pour laisser de côté les contemplations 

Faire table rase de la fatigue, faire de ces murs une maison.

Un maison de fous, tout circule et se chamboule:

Quand le calme arrive dans nos habitations 

Il subit trop rapidement la disparition.

Et on se posera dans la Grande Salle

Pour rien au monde magique

Mais ayant le mérite de nous servir pâtes et pomme de terres

Quand les Suisses nous envahissent

Dans notre nouvelle demeure

Nous restons dans nos chambres ou d’autres aussi demeurent

Car si ces nuits m’ont bien appris une chose

Ce qu’on ne peut être plus accueillant ou envahisseur qu’un étudiant dans l’ennui

Cherchant à faire sans répit, de ces nuits

Une source d’amusement infini

Alors quand je repartis, la tête dans les valises et les chaussures

Une petite voix me susurra  

Ciao amico, a una prossima volta

Pompéi

Aujourd’hui comme hier et comme demain 

Je marche, tu marchais, nous marcherons 

Mais aujourd’hui, pas comme hier ou demain 

Je fais face à un lieu qui attire mon attention

Des rues désertes vides de vies

Seulement ranimées par les titres des touristes

Des fresques ternes pas moins jolies

Ayant traversé les âges et les cris

Les théâtres eux aussi sont vides

On ne jouera plus ici aucune pièce d’Ovide

Et les étals de bois qui couvrait les places

Leur absence témoigne du passage de ce temps qui efface

Alors, pour ne pas me morfondre

Je remplace la nostalgie par l’admiration 

Ces structures intemporelles ne me rappellent rien

Elles sont singulières, témoins d’une autre ère

Et resteront ancrée dans le pays,

Je me promène en admirant les ruines de Pompéi. 

Paestum

Templum templum templum

Bienvenue dans les temples de Paestum

Visiter, vous le pouvez 

Mais dans le respect vous vous garderez.

Templi templo templo

Bienvenue pour une condensation de beau

Une atmosphère austère 

Immense, loin de la mer.

Templa templa templa

Ici l’histoire me contempla

Son œil perçant les anses

Et les colonnes immenses.

Templorum templis templis

Tu partiras d’ici, mais,

Si les souvenirs t’emplissent 

Que les images des rocs lisses

Dans ton esprit rebondissent 

Rappel toi que rien n’est éternel ;

Et vis comme ceux d’avant,

Comme ceux d’après,

Comme nos pères et nos fils

Comme les Grecs de cette cité.

Voyage retour

Le silence ; seulement chatouillé pour un bruit de moteur

Une lueur bleue pas céleste nous fait parvenir sa moiteur

Les paysages noirs et étoiles défilent sur 7 lieux. 

Et voilà qu’une ville, semblable à une comète 

Laisse sa trace aux fond de mes yeux,

Le temps de l’arrêt nous fait savourer un temps glacé 

Un air balayé par les fumées que l’on ne fait qu’expirer

Et l’aire illuminée de sa blancheur tapante

Nous expose ses entrailles : marchandises empilées à reflets de brocante.

Long sera le trajet, le jour se levant on entend s’élever les rires et bâillements

Le soleil illuminant de sa blancheur tapante 

Nous frappe dans la nuque et nous rougit les tempes.

Maintenant que l’ère de nuit a fait place à l’aire de jeux

L’ambiance se réchauffe, encore plus que l’habitacle

Et si nos gouttes de sueurs pourrait former une flaque 

L’arrivée à notre port, bien qu’il soit le bon

Fera couler de certaines pupilles un autre liquide salé. 

Alors à toi qui lis cette dialyse de notre trajet

Retiens bien ce dicton bidon mais teinté de vérité : 

L’important, ce n’est pas la destination, c’est le voyage.

Adel

La porte d’entrée d’un autre temps ( et de nouvelles saveurs )

Lors du voyage à Naples, 2023, nous avons eu la chance de voir le si connu site de Pompéi.

Et il vaut bel et bien sa réputation. C’est tout simplement magnifique et on entre dans un autre temps.

Nous avons commencé par l’arène, puis nous nous sommes baladés dans les rues, avec de superbes passages piétons :

Nous nous sommes ensuite arrêtés pour la célèbre : Casa della Venere in Conchiglia

Puis nous sommes allés manger dans un amphithéâtre, au soleil. Nous n’avons malheureusement pas eu de prestation de théâtre…

Ensuite, nous sommes allés voir différents bâtiments, plus impressionnants les uns que les autres : Casa del Fauno,Villa dei Misteri, Casa del Poeta Tragico, Le Forum, Lupanare et pour finir la plus intrigante : Casa dei Vettii.

( Je ne vous dirai pas pourquoi je la qualifie d’intrigante : allez la voir vous même ! )

Pour couronner le tout, nous avions un ciel bleu sans nuage, nous permettant d’admirer le fameux Vésuve :

Enfin, je veux rajouter quelques mots sur un autre site qui, étrangement, m’a plus marquée que Pompéi. Ce qui m’a vraiment atteint, et je sais que je ne suis pas la seule dans ce cas, c’est Paestum.

Description qui semble banale mais qui ne l’est pas, croyez moi :

Des ruines que l’on ne pouvait,

Pour la plupart, pas reconnaître,

Et, entourées de fleurs et de verdure

Des temples,

Au nombre de trois

Debouts

Resplendissants

Ce lieu pousse véritablement à l’introspection. ( Là bas, on ne pouvait pas me parler, j’étais trop hypnotisée par cet art d’un autre temps. )

Par ailleurs, on avait un ciel presque sans nuage et puis un coucher de soleil magique, ce qui n’a fait que rehausser la beauté du lieu.

Je vous donne quelques photos :

Toujours plus de colonnes !

Voilà pourquoi je vous en parle dans ce blog : si un jour vous avez la chance d’aller à Naples, passez faire un tour à Paestum.

Sans oublier qu’il y a des glaces juste à coté 🙂 très bonnes !

PS : si vous passez à Naples, n’oubliez pas non plus les DELICIEUSES pizzas. Il n’y a pas mieux : une saveur divine.

Il faut aller goûter ici : Via dei Tribunali, 38, 80138 Napoli NA, Italia

Maëlle

Les thermes de Stabies

Bonjour à vous, chers lecteurs. Pendant notre visite à Pompéi le 19 décembre 2023, nous avons visité les thermes les plus anciens de la ville : les thermes de Stabies, sous mon honorable direction, pour que je puisse informer les autres élèves de la véritable fonction de cet édifice.

Palestre des thermes de Stabies

Vous vous demandez probablement ce que sont les thermes ; ou si vous avez déjà une vague idée de ce que c’est, vous vous demandez bien comment cela fonctionne, ou encore pourquoi les Romains construisaient autant de thermes alors que, plus tard dans l’histoire, il y a des périodes où les gens ne se lavaient pas, ou peu… Et bien, ne vous inquiétez pas, car grâce à mon humble personne, les thermes n’auront plus aucun secret pour vous !

Avant d’expliquer le fonctionnement des thermes, son utilité dans l’ancienne cité de Pompéi et avant d’ajouter des informations complémentaires, il faut définir ce que sont les thermes. Pour faire simple, très simple, c’était un lieu important de la ville où les gens allaient se laver et prendre du bon temps dans des bassins d’eau à différentes températures, en passant d’un bassin très froid à un bassin très chaud.

Comme je l’ai dit précédemment, les thermes de Stabies sont les plus anciens de Pompéi, ils ont été construits au IIe siècle av. J-C ; mais ce sont aussi les plus somptueux comme on va le voir sur les images plus bas, notamment grâce aux fresques et aux gravures qui décorent l’édifice. À l’époque où Pompéi était encore une ville et non un champ de ruine, la population était assez importante, il faut donc imaginer que les thermes étaient surpeuplés ; pour répondre aux nouveaux besoins de cet afflux de la population, les thermes ont été agrandis, même si cela n’a pas empêché la construction de nouveaux thermes dans la ville. D’ailleurs, il faut savoir que dans l’Antiquité, avoir une source d’eau potable était une preuve que la société était développée ; on a dénombré à Pompéi pas moins de 42 fontaines publiques et 3 stations thermales, dont font partie les thermes de Stabies, et c’est sans compter les thermes que l’on peut trouver dans les maisons les plus riches de la ville, on peut aisément penser que Pompéi était une ville très développée pour l’époque.

Gravures dans les thermes de Stabies

Plus qu’un simple lieu d’hygiène de vie, les thermes étaient un véritable espace de vie et de sociabilité. Les riches et les pauvres pouvaient faire du sport et se laver tout en se sociabilisant ou en parlant d’affaire avec d’autres personnes, le tout dans un cadre agréable. Les riches et les pauvres n’avaient aucun moyen de se différencier les uns des autres, ainsi tout le monde était sur un même pied d’égalité, c’était un véritable espace de mixité sociale… Enfin, pas tout à fait, les riches et les pauvres pouvaient se rencontrer dans les thermes, mais les barbares – c’est à dire les étrangers – et les esclaves (ceux qui n’étaient pas romains) n’avaient pas le droit de venir. En revanche, les esclaves domestiques ayant la nationalité romaine pouvaient très bien accompagner leur maître.

Vous vous demandez peut-être pourquoi les Romains allaient aussi souvent aux thermes, bien que la raison soit toute simple ; ils considéraient qu’aller aux thermes était une manière de garder la forme, ils y allaient donc régulièrement ; les massages et les exercices physiques contribuaient aussi à maintenir un corps en bonne santé. Ils se disaient que rien ne valait un esprit sain dans un corps sain, comment ne pas être d’accord avec cela ? Même les médecins de l’époque avaient foi en cela ; plus encore, lorsque des gens étaient malades, on leur conseillait d’aller aux thermes, avec tous les gens sains… Comment ça c’est problématique ? L’eau permet aux infections et aux maladies de se propager ? Mais… cela veut dire que l’on pouvait potentiellement se faire contaminer par une quelconque maladie ? Ça alors ! Et moi qui pensais que tout était tellement parfait dans les cités de l’Empire Romain…

Bon, revenons à nos moutons et essayons de penser à autre chose qu’à toutes ces maladies qui s’y propageaient…

Les thermes étaient séparés : un côté homme et un côté femme, ils n’avaient donc (normalement) aucune chance de se croiser lorsqu’ils prenaient leur bain.

Pour profiter pleinement de son après midi aux thermes avec ses amis, il était important de suivre un parcours très spécifique qui tenait compte des connaissances médicales de l’époque, et nous verrons de quoi il s’agit.

Tout d’abord, les Romains commençaient par faire du sport sur la palestre (*1 sur le plan des thermes de Stabies), car – il est important de le rappeler – la philosophie des Romains était de vivre avec un esprit sain dans un corps sain. Après avoir fait un peu d’exercice physique, les Romains se rendaient dans l’apodyterium (*5), c’est à dire les vestiaires – même si les casiers ressemblent plus à des niches pour chien qu’autre chose – , ils se déshabillaient et se rendaient dans le premier bain : le frigidarium (*6). Le frigidarium était le bassin d’eau froide. Ensuite ils se rendaient dans le tepidarium (*7), le bassin d’eau tiède ; puis dans le caldarium (*8), le bassin d’eau chaude. Puis il refaisaient le chemin en sens inverse en passant du caldarium au tepidarium, et du tepidarium au frigidarium. Pourquoi un tel ordre, me direz-vous, c’est là que la médecine de l’époque entre en jeu. Les médecins de l’époque pensaient que la chaleur dilatait les pores de la peau, jusque là il n’y a rien d’étrange, MAIS ils pensaient que cela permettait aux « humeurs » de s’évacuer, après le froid permettait aux pores de la peau de se resserrer, rétablissant ainsi la fonction protectrice de la peau.

Apodyterium (*5 sur le plan des thermes de Stabies)
Frigidarium (*6sur le plan des thermes de Stabies)

Mais, savez-vous comment les thermes étaient chauffés ? C’est grâce à l’ingénieux système de chauffe appelé hypocauste. L’hypocauste fonctionne d’une façon assez simple mais très efficace, un feu brûle dans un foyer central appelé praefurnium, ce feu produisait tout naturellement de la chaleur, donc de la vapeur, cette vapeur passait directement sous les bains comme s’il y avait un couloir soutenu par des piliers ; plus on était proche du foyer, moins les piliers étaient hauts, mais plus on s’éloignait du feu, plus les piliers étaient hauts, ce qui fait que la concentration de vapeur était plus importante sous le caldarium que sous le tepidarium. Mais, bien que ce soit dangereux de s’approcher du foyer – car il fallait bien s’en approcher pour l’alimenter en bois pour produire du feu, au risque de faire refroidir les bains – les responsables des thermes n’avaient pas de souci à se faire, car leurs bons petits esclaves étaient là pour faire le travail à leur place.

Hypocauste
Plan explicatif du système de l’hypocauste

Après avoir pris le bain, les Romains pouvaient, s’ils le souhaitaient, se rendre à la natatio (*4 sur le plan des thermes de Stabies), c’est à dire la piscine, pour profiter du bon temps, ils allaient aussi se faire une petite séance de massage.

J’espère que mon article vous aura grandement aidé, et que désormais vous comprenez tout du fonctionnement des thermes antiques. Soyez fort, et vive le sport.

Benjamin

Le MADRE, Naples décembre 2023

Lundi 18 décembre, matinée, Madre, musée d’art contemporain.

Après notre long voyage en bus nous sommes enfin arrivé à Naples et pour débuter le voyage nous avons commencé par la visite du MADRE, très grand musée d’art contemporain de Naples.

      Nous y avons découvert de magnifiques œuvres contemporaines venant d’une multitudes d’artistes contemporain tel que l’artiste Britannique Anish Kapoor avec son œuvre « Dark Brother » créée en 2005.

« Dark Brother »

Cette œuvre super impressionnante nous a permis de découvrir le Vantablack, le noir le plus sombre au monde réservé exclusivement à Anish Kapoor qui en possède les droits, ce trou de plusieurs mètres de profondeur donne l’impression d’une fine couche de peinture cachant complètement cet énorme trou, presque invisible à l’œil nu et c’est ce qui rend cette œuvre incroyable nous permettant d’imaginer quand on la regarde l’espace ou les entrailles de la Terre.

Les pièces que jettent les visiteurs au fonds permettent vraiment de se rendre compte de la profondeur du trou.

    


Pour continuer avec les œuvres du musée MADRE, nous avons vu l’œuvre de Paul Thorel s’intitulant « Passage de la victoire »

Cette œuvre colorée et originale est basée sur une image réelle décomposant l’horizon en plusieurs lignes horizontales, latérales et obliques. Elle s’étend sur un long couloir avec un pont pour pouvoir y accéder et avoir une vue d’ensemble. Cela peut paraître impressionnant comme banal mais personnellement j’ai trouvé cela très beau (surtout quand on y est vraiment) car cette œuvre ne se contente pas d’être un tableau mais occupe tout un couloir !

  


Nous avons ensuite vu les 10 000 lignes de Sol Lewitt qui sont vraiment très impressionnantes. Les traits qui créent l’œuvre sont tous différents des uns des autres, lorsque nous avons choisi cette œuvre nous ne pensions pas être émerveillés car nous pensions que c’était petit mais ces œuvres occupent un mur en entier, c’est extrêmement impressionnant car on imagine le travail de l’artiste qui a tout tracé à la main. 


    Scribbles de Sol LeWitt invite à contempler l’essence du mouvement à travers une danse chaotique de lignes. Dans cette œuvre, chaque trait semble capturer l’élan de la spontanéité, évoquant la liberté de l’esprit et l’abandon des contraintes. Les tourbillons et les croisements énigmatiques de ces traits nous invitent à méditer sur la beauté de l’imperfection et la richesse de l’expérience humaine. Au sein de ce chaos ordonné, se cache une harmonie cachée, révélant la magie qui surgit de la rencontre entre la maîtrise artistique et le geste intuitif. Les Scribbles nous enseignent ainsi la valeur de l’exploration sans limites et l’éloge de la spontanéité dans notre quête de compréhension et d’expression. Je pense que Scribbles de Lewitt est un jeu d’esprit, une manifestation d’énergie, Nouvelles brillantes avancées. Témoignage Lumineux. Eveillant sensibilité, connaissance, ouverture. Unissant les peuples et l’intuition de l’art. Une idée de Liberté, Lueur d’Emerveillement et de Subtilité.


Jeffrey Koons, né le 21 janvier 1955 à York en Pennsylvanie, est un plasticien et sculpteur de style kitsch néo-pop

Les éléments les plus significatifs et novateurs de l’œuvre de Jeff Koons sont la méthode et les outils avec lesquels il a abordé les thèmes fondamentaux de la culture de l’art contemporain : du matérialisme au consumérisme, du concept de pouvoir à celui de l’art lui-même. En assemblant des images du monde de la mode et de celles du jouet et de la restauration rapide, Koons retravaille et révolutionne le ready-made de Duchamp, de Dada et du Pop art. Son travail vise la « communication de masse » à travers un vocabulaire visuel extrapolé de la publicité et de l’industrie du divertissement, portant à l’extrême la frontière ténue entre langage artistique et culture populaire. Il affirme essayer faire de l’art pour le plus grand nombre et travailler toujours avec le souci de « traiter de choses avec lesquelles tout le monde peut créer un lien. »

Jeff Koons a su dégager l’essentiel des courants avant-gardistes du siècle, notamment le « pop art « , mais c’est surtout un artiste cultivant le kitsch très apprécié par des milliardaires nouveaux riches.

L’œuvre que nous avons pu voir était un « balloon dog » (un élément très récurrent dans les œuvres de l’artiste) à côté d’une image montrant 3 tubes en métal posés horizontalement. Il a fait don de cette œuvre au musée. Il s’agit d’un chien en forme de ballon imprimé sur plusieurs images de Hulk. Voir cette œuvre a été un véritable contraste par rapport aux autres. En effet le trait est réaliste, et un personnage de fiction y est représenté. Et comme le veut Koons, on peut tout de suite créee un lien avec son travail, car à la vue de l’œuvre, j’ai pu rattacher quelques souvenirs d’une fois où j’ai pu voir tel ou tel élément de l’œuvre.


Francesco Clemente est un acteur ayant plus tard développé un profil artistique solitaire et innovant. Il travaille différentes techniques et reprend différents thèmes. Lors de son retour à Naples dans sa ville natale, il réalise une fresque monumentale pour le musée, AVE OVO, divisée en plusieurs parties. C’est une céramique retraçant les anciens lieux et symboles de Naples avec le souvenir de l’enfance. J’ai trouvé cette œuvre très intéressante, j’ai aimé le côté festif de cette œuvre provoquée par les couleurs et les différents motifs.

Kristina, Coralie, Ethan, Elio, Théo et Maël

Une dernière médiation napolitaine

Mes chers camarades latinistes, je n’ai pas eu l’honneur de vous présenter le palais royal à Naples en raison de jeunes trublions napolitains.

Embarquons pour un second voyage, mais cette fois dans l’histoire intrépide du Palais Royal de Naples, où les intrigues royales rivalisent avec les drames architecturaux ! 

Imaginez-vous en 1600, où le vice-roi Don Fernando décide de se lancer dans un projet colossal : construire un palais somptueux pour le roi Philippe III (à la Astérix et Obélix dans Mission Cléopâtre). Domenico Fontana est engagé pour cette mission titanesque, mais, oh, surprise ! Le roi décide de faire faux bond et de ne jamais mettre les pieds dans le palais tout pimpant. Comme quoi, même les rois peuvent jouer à cache-cache ! 

Cependant, ne vous méprenez pas, mes amis, car ce palais n’est pas resté dans l’ombre de l’oubli. En 1734, le fier Charles de Bourbon conquiert Naples et dit : « Eh bien, puisque ce palais est là, autant en faire ma nouvelle demeure ! ». Avec l’aide des architectes De Mura et Vaccaro, il se lance dans une campagne de rénovation et d’agrandissement, parce qu’un roi, ça aime bien avoir de l’espace pour ses perruques et ses bottes à talons ! 

Mais voilà, même les palais royaux ne sont pas à l’abri des accidents, et le nôtre a eu droit à sa part de drame, suivie d’une cure de jouvence néoclassique. 

Et devinez quoi ? Aujourd’hui, il sert de Bibliothèque nationale, car, comme on dit, la culture, c’est le vrai trésor d’un royaume ! Et pour couronner le tout, une partie du palais a été transformée en musée, où les visiteurs peuvent se plonger dans les joyaux artistiques et historiques de Naples. 

Car mes chers latinistes, même les palais ont droit à une deuxième chance pour briller sous les projecteurs de l’histoire !

Louis

L’amphithéâtre de Pompéi

  • Une architecture spéciale :

L’amphithéâtre de Pompéi présente une architecture typique des amphithéâtres romains de l’époque. Voici une description de ses principales caractéristiques architecturales :

L’amphithéâtre de Pompéi est de forme elliptique. Cette conception permettait une meilleure distribution du public autour de l’arène centrale et offrait une vue dégagée sur les spectacles depuis toutes les sections de l’édifice. De plus, les gradins de l’amphithéâtre étaient divisés en plusieurs niveaux, chacun étant réservé à une classe sociale spécifique. Les sièges les plus proches de l’arène étaient généralement réservés aux élites et aux dignitaires, tandis que les rangées supérieures étaient occupées par les classes populaires.

L’arène centrale, où se déroulaient les combats de gladiateurs, les chasses aux animaux et d’autres spectacles, était une grande zone ouverte entourée par les gradins. Elle était souvent recouverte de sable pour absorber le sang et faciliter le nettoyage après les événements. De plus contrairement aux amphithéâtres « classiques » romains, celui-ci ne possède pas de souterrains.

Représentation de l’amphithéâtre à l’antiquité

  • Les activités pratiquées dans l’arène :

L’amphithéâtre de Pompéi était surtout le centre d’une grande variété d’activités et de spectacles, qui étaient des divertissements populaires pour les habitants de la ville et des environs :

1. Les combats de gladiateurs étaient parmi les spectacles les plus populaires dans les amphithéâtres romains. Les gladiateurs, souvent des esclaves ou des condamnés, s’affrontaient dans des combats brutaux pour divertir la foule. Ces affrontements étaient souvent organisés en séries de duels entre différents types de gladiateurs, chacun spécialisé dans un type d’armement ou de style de combat.

2. Les amphithéâtres étaient également le lieu de chasses aux animaux sauvages, importés de différentes régions de l’Empire romain. Ces spectacles impliquaient souvent des confrontations entre des chasseurs habiles et des animaux exotiques comme des lions, des tigres, des ours, et d’autres bêtes féroces.

3. Les courses de chars, appelées « ludi circenses« , étaient extrêmement populaires dans l’Antiquité romaine. Les conducteurs de chars, appelés « auriges », se livraient à des courses effrénées autour de l’arène, souvent au péril de leur vie. Ces courses étaient accompagnées de fanfares et de cris enthousiastes de la part du public.

En conclusion, l’amphithéâtre de Pompéi était avant tout un lieu de rencontre dans l’antiquité. On pouvait y retrouver des combats de gladiateurs, des jeux du cirque,… Aujourd’hui, l’amphithéâtre, découvert en 1815, est un lieu clé de la visite car c’est l’un des premiers lieux que l’ont visite en arrivant à Pompéi.

Nathan

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