Archive for the ‘Prix littéraire des lycéens’ Category

Echappée littéraire : Rencontre avec Eric Henninot !

mardi, mai 21st, 2019

Notre classe de seconde a rencontré l’auteur de bande dessinée Eric Henninot grâce au Conseil régional qui a mis en place « L’échappée littéraire », le Prix littéraire des lycéens de Bourgogne-Franche-Comté. Cette rencontre nous a beaucoup plu et voici quelques témoignages :

« Cette intervention a été très enrichissante. Le travail d’Eric Henninot, qui a adapté le roman « La horde du contrevent » de Damasio, est d’autant plus impressionnant qu’il est seul à travailler sur cette bande dessinée. Il nous a confié que le dessin a toujours été un univers dans lequel il voulait évoluer. Sa détermination a porté ses fruits puisque, même si le projet n’a failli jamais voir le jour, le livre a dépassé toutes les attentes des éditeurs par les ventes et l’accueil du public. Il nous a fait part de son envie de poursuivre l’aventure en réalisant bientôt les tomes suivants. Son travail colossal et sa technique de dessin sont très inspirants et nous prouve que lorsqu’on a réellement la passion et l’envie de faire quelque chose, on peut y arriver. »

« Eric Henninot est sans doute devenu pour moi le meilleur auteur que je connaisse. Le fait de l’avoir rencontré en personne m’a fait bondir de joie ! »

« J’ai appris qu’il fallait avoir du courage pour mener ses projets et il m’a donné envie de continuer le dessin ! »

« J’ai apprécié cette rencontre : son travail est remarquable et il a fait preuve de beaucoup de courage et de patience pour réaliser cette bd ! »

Rencontre à la librairie pour le Prix littéraire !

vendredi, février 15th, 2019

Rencontre avec la libraire du Millefeuille à Clamecy :

Christine a fait confiance aux élèves et leur a confié la délicate mission de réaliser les deux vitrines du moment : l’une sur le thème du loup et l’autre sur le thème de l’esclavage, en référence à la manifestation « Mémoire d’esclaves » à Clamecy…

 

 

 

 

 

 

 

Pari réussi pour ces deux vitrines réalisées avec soin  qui attireront sans aucun doute l’attention des clients !

 

Rencontre avec Delphine Coulin

vendredi, décembre 14th, 2018

Notre classe participe à L’Echappée littéraire 2018-2019, le prix littéraire des lycéens de Bourgogne Franche-Comté.

C’est à cette occasion que nous avons reçu l’auteur Delphine Coulin pour son livre « Une fille dans la jungle » et que nous avons pu l’interviewer après lui avoir proposé plusieurs suites que nous avions imaginées à son histoire !

-D’où vient son goût pour l’écriture et le cinéma ?

Photo P. Brérard, Journal du Centre

-Elle écrit depuis l’âge de 8 ans. Tout a commencé dès son plus jeune âge avec des contes de princesse ! Un peu plus tard, elle découvre la BD mais elle manque de talent en ce qui concerne le dessin. Son goût pour le cinéma apparaît vers l’âge de quinze ans. Elle lit depuis toujours, particulièrement de la fiction, de la littérature japonaise et américaine. En revanche, elle n’aime pas le fantastique.                                                                                                             

-L’adaptation de Samba au cinéma

-Elle se reconnaît parfaitement dans l’adaptation de Samba au cinéma. Même si le film est une comédie alors qu’au contraire le livre est sombre. Elle n’a pas de préférence, ce sont deux objets différents.

-Comment se déroule l’écriture d’un roman ?

L’écriture d’un livre lui prend à peu près trois années dans lesquelles sont comprises des périodes de réflexion, de recherche, d’écriture et de pause par manque d’un regard objectif. Pendant sa période de recherche, Delphine s’est inscrite en tant que bénévole pour aider les migrants (rédiger des recours pour le tribunal), elle a donc pu rencontrer plusieurs migrants et enregistrer différentes informations qui lui ont permis d’écrire « Une fille dans la jungle ». En revanche, elle n’a jamais rencontré de passeurs. Elle écrit dans la journée, elle a gardé une discipline, comme « des horaires de bureau ».

-Pourquoi ce thème des migrants ?

L’idée d’écrire un roman lui est venue en prenant conscience qu’au court des trois dernières années, plus de 100 000 migrants avaient disparus, cela a été un choc.

Pourquoi une couverture si épurée ?

-Cette présentation est tout simplement celle de la collection dans laquelle il est paru. Mais l’année prochain, « Une fille dans la jungle » sort en édition de poche et Delphine a déjà des idées d’images de couverture, par exemple la photo d’une jeune migrante éthiopienne qui dégage une force incroyable.

– Une fin ?

-Pour la fin de son livre, elle a souhaité qu’Awa ait une fin très lumineuse, son enfant né en France lui assurant une protection. Tandis que pour les autres personnages, c’est une fin plus ouverte pour que les lecteurs soient créatifs. Elle n’a jamais pensé à faire une fin, les personnages appartiennent aux lecteurs et c’est à eux de créer leur propre fin.

Merci à elle d’être venue répondre à nos nombreuses questions !!!

 

Court-métrage des élèves de 2de 4 : La révélation

jeudi, mai 28th, 2015

Un des romans  de la sélection du Prix littéraire des lycéens et apprentis de Bourgogne est «Le village évanoui» . Ce livre nous raconte l’histoire des habitants de Châtillon-en-Bierre , prisonniers de leur village, sans aucune possibilité de contacter l’extérieur. Ils n’ont plus accès à Internet, ne reçoivent plus de courrier de l’extérieur, ne peuvent plus utiliser leur véhicule au-delà de leur commune.  Cet enfermement dure des années. Un jour, des habitants disent avoir découvert l’existence d’un passage qui se trouverait dans la forêt …. Les personnes l’ayant emprunté n’étant jamais revenues, le curé du village décide d’aller voir par lui-même…

Ce livre se terminant ainsi, en nous laissant sur notre faim, nous avons décidé de créer trois courts métrages dans le but d’imaginer des fins possibles ! C’est donc avec beaucoup d’heures de travail que nous avons finalisé nos projets et voici le résultat :

 

Rencontre avec Faïza Guène

mardi, janvier 6th, 2015

Grâce au Prix littéraire des lycéens de Bourgogne, nous avons eu la chance de rencontrer, Faïza Guène, auteure de quatre livres, dont « Un homme, ça ne pleure pas ». Nos questions étaient nombreuses et elle y a répondu avec sincérité.

Faïza Guène est née à Bobigny de parents algériens en 1985. A 17 ans, elle participe à un atelier d’écriture. Alors qu’elle écrivait le début de ce qui deviendra « Kiffe, kiffe demain », le professeur de français qui animait l’atelier donna le texte à sa sœur éditrice. Elle, tout comme son frère, apprécia le style de la jeune fille et proposa à Faïza Guène de publier le livre dès qu’il serait terminé.Faïza Guène

Nous : « Quand vous est venue l’envie d’écrire ? »
Faïza Guène : « Elle a toujours été là, depuis que je suis toute petite. J’écrivais tout le temps des histoires sur des cahiers ou des feuilles que ma mère finissait par jeter tellement il y en avait. »

Nous : « Comment avez-vous vécu le succès de votre premier roman ? »
F.G. : « Ce fut une énorme surprise pour moi. Personne ne s’y attendait. Je ne me rendais pas réellement compte de tout ce qu’il se passait. »

Nous : « Comment étiez-vous enfant ? »
F.G. : « J’étais solitaire, j’observais les autres et je préférais la compagnie des adultes. A la maison il n’y avait pas de livres, mais nous adorions les histoires. »

Nous : « Etiez-vous une bonne élève ? »
F.G. : « J’adorais l’école mais j’étais dans un établissement classé ZEP. Les conditions de travail étaient très dures. Les sorties culturelles étaient rares parce qu’on venait du 93 et que les musées craignaient que les élèves soient intenables. On n’a pas tous les mêmes chances de réussir. Je me souviens qu’un jour, en plein conseil de classe, nous avons entendu une explosion : c’était la voiture de la Principale. »

Nous : « Quelles sont vos conditions d’écriture ? »
F.G. : « Lorsque je commence à écrire un livre, je ne connais jamais la fin : j’écris au fil de la plume. Puisque l’écriture est un plaisir et non pas un « défouloir », j’écris seulement quand je suis de bonne humeur. »

Nous : « Comment avez-vous choisi votre style d’écriture ? »
F.G. : « Pour que les personnages s’adressent réellement aux lecteurs, il fallait que ce soit vivant sinon ce n’est pas crédible. C’est pour ça que je réécoute mon texte à haute voix. »

Nous : « Relisez-vous vos livres ? »
F.G. : « Oh non ça ferait trop la fille : oh je suis trop géniale, j’adore ! Plus sérieusement, lorsque je fais des lectures de mes livres, je m’aperçois de tout ce que je n’aurais pas dû écrire. »10850131_350675188438109_5558826309305264582_n

Nous : « Quel genre de romans lisez-vous ? »
F.G. : « Zola c’est ma « came ». Par contre les romans à l’eau de rose, ce n’est pas mon truc. L’attrape-cœur de Salinger, ça a été un coup de foudre pendant mon adolescence. Il m’a tellement marqué qu’il a mis longtemps à me quitter. »

Nous : « Que ressentez-vous quand vous lisez ?
F.G. : « Ca m’arrive de pleurer ou de rire devant un livre, je pense que c’est encore mieux que devant un film. Une fois quand j’étais dans le métro, j’étais assise en face d’une fille qui lisait mon premier roman. Elle ne m’a pas reconnue mais j’ai eu la grande satisfaction de la voir rire ! »

Nous : « Dans Un homme ça ne pleure pas, en quoi le steak tartare représente la gastronomie française ? »
F.G. : « A part les Français, qui aurait l’idée de payer si cher pour de la viande crue alors que le feu a été découvert il y a des millions d’années ! »

Nous : « Quel est l’aliment le plus « bizarre » de la gastronomie française selon vous ? »
F.G. : « Les cuisses de grenouille. Franchement, ce n’est pas appétissant une grenouille ! Le gars qui s’est dit le premier qu’il allait goûter, il avait sûrement un problème. C’est comme les escargots, je suis sûre que c’est le même type qui a eu l’idée d’en manger ! »

Nous : « Vous avez dit que vous auriez raté des choses si le personnage avait été une femme, pourquoi ? »
F.G. : « J’ai pris le point de vue de Mourad pour pouvoir garder une certaine neutralité dans le conflit entre les deux sœurs. En plus, je m’identifie plus à ce personnage car, comme lui, je suis assez solitaire. Ce n’est que très récemment que je suis devenue sociable ! »

Toute la classe  a été ravie de cette rencontre  :

« Elle a répondu au question avec beaucoup de sincérité, on ne s’est pas ennuyés ! »

« Humble, ouverte, simple, adorable et passionnée, il n’y avait pas de barrière »

« Elle a été très sympa et a vaincu les préjugés ! »

« Elle parle comme elle écrit, elle a du caractère !»

« Un homme, ça ne pleure pas »

vendredi, décembre 5th, 2014

Cette rencontre a été l’occasion d’apprécier encore plus le roman de Faïza Guène  « Un homme ça ne pleure pas » !

Voici quelques  avis d’élèves après l’avoir lu :

« Sincère, un livre aussi abordable, drôle qu’émouvant »

« Un livre très émouvant »

« Un livre facile à lire et intéressant. Quand on l’a commencé on ne le lâche plus !»

Après ces avis, voici le résumé d’un livre au style bien à lui :  index

Nous sommes à Nice, où vit la famille Chennoun :  le « padre » Abdelkader, analphabète, ancien cordonnier qui profite de sa retraite pour bricoler et regarder la télé grâce à sa nouvelle parabole, et la mère, Djamila, dynamique, possessive, une mère étouffante, surprotectrice.
Leurs enfants sont Mina, la sœur cadette, la discrète, Dounia l’indépendante, la rebelle, celle à qui son père disait « Où étais-tu !?! T’as vu l’heure ? Je vais t’apprendre, moi, à me respecter ! Tu crois que tu t’appelles Christine ? ». Et qui, nous raconte son frère, le benjamin de la famille et narrateur de l’histoire, a souvent eu envie de s’appeler Christine ; c’est-à-dire de vivre selon la culture française. Aujourd’hui, à peu de choses près, elle s’appelle Christine : elle a coupé les ponts avec sa famille, elle est devenue avocate et s’est lancée dans la politique municipale avec un parti de droite. Elle s’est affranchie avec la publication d’un livre intitulé « Le prix de la liberté ». C’est d’ailleurs grâce à ce livre que Mourad retrouvera la trace de sa sœur.
Mais un jour, le père va rester paralysé de tout le côté gauche du corps suite à un A.V.C.

Sentant la fin de ses jours approcher, il va prononcer une phrase pour Dounia : « Je veux voir ma fille avant de mourir. ». Mourad aura donc pour mission de recoller les morceaux entre sa soeur et son père, pour  recomposer l’histoire familiale.

Jeune professeur stagiaire, il va habiter à Montreuil chez la vieille et très riche compagne de son cousin Miloud. Dounia  habite non loin de Montreuil, avec un homme politique qui, dit-t-elle, la rend heureuse mais Mourad et le reste de sa famille le haïssent pour son racisme inassumé et ses autres nombreux défauts. Malgré cela, Mourad fait le premier pas et lui propose de revoir leur père souffrant. Elle accepte et, en la voyant, le père craque et déroge à la règle : cette fameuse phrase qu’il répétait sans cesse à son fils « Un homme, ça ne pleure pas. ».

Sélection Prix littéraire 2014 – 2015

vendredi, novembre 21st, 2014

Cette année, notre classe a la chance de participer au prix littéraire des lycéens et apprentis de Bourgogne. Ce concours a été proposé par le Conseil Régional  qui  a sélectionné six romans et quatre bandes dessinées. Nous devons lire tout au long de l’année ces ouvrages pour élire le livre que nous avons préféré dans chaque catégorie. Ensuite, nous assisterons à une remise des prix.

Les livres sont actuellement disponibles au CDI. Tout le monde peut les emprunter !

Les six romans sont :2014-11-28 17.27.01

Un homme ça ne pleure pas de Faiza Guène ;

Limon de Didier Desbrugères ;

Le village évanoui de Bernard Quiriny ;

Buvard de Julia Kerninon ;

Gary tout seul de Sophie Simon

La chute de M. Fernand de Louis Sanders

Les quatre bandes dessinées sont :

Le Tirailleur d’ Alain Bujak et Piero Macola ;

Rouge comme la neige de Christian De Metter ;

Max Winson de Jérémie Moreau

Iba de Pierre Maurel

 

Nous aurons la chance de rencontrer deux auteurs qui sont Faïza Guène et Jérémie Moreau.

A très bientôt pour de nouveaux articles !

Prix littéraire 2014 : La cérémonie et les gagnants !

mardi, juin 10th, 2014

Tout d’abord, je voudrais remercier les professeurs qui ont mis en place ce projet et qui nous ont permis d’assister à cette remise de prix. En effet, cela a non seulement été enrichissant au niveau de la littérature mais aussi par la découverte des auteurs. Cela a également été très émouvant.

Le projet a commencé ainsi : Madame Shishido et Madame Goury nous ont proposé les livres sélectionnés pour le Prix littéraire des lycéens et des apprentis de Bourgogne 2013/2014. Cette sélection contenait des BD ainsi que des romans. Nous les avons donc lus et ensuite nous avons voté pour notre livre préféré. En mars et avril, deux auteurs des livres sélectionnés, Franck Courtès et Erwan Lahrer, sont venus dans notre lycée afin que nous puissions les rencontrer et discuter.
Puis, nous sommes partis à Dijon jeudi 5 Juin pour assister à la remise des prix.Question_book
Des présentations faites par des lycéens ont eu lieu,  des vidéos ont également été présentées, ainsi que des interviews des auteurs.

Enfin, les prix ont été remis aux écrivains gagnants : Sandrine Collette et  Jean-Luc Loyer. Bravo à eux !

Nous avons pu ainsi revoir une deuxième fois les écrivains, demander des autographes et, évidemment, prendre des photos avec eux !

Cette expérience a été très marquante et riche en émotions. Nous sommes seulement déçus que nos auteurs préférés, Erwan Lahrer et Franck Courtès, n’aient pas été récompensés pour leurs superbes œuvres !…

Mélany : « La cérémonie était super, les vidéos avec les auteurs étaient touchantes car tous étaient émus d’avoir rencontré tant de monde. Le meilleur moment a été quand les auteurs ont accepté de signer des autographes et de prendre des photos avec nous ! »

Lahrer

En photo avec Erwan Lahrer

Maartje : »L’ambiance était superbe et j’ai trouvé même cela émouvant à certains moments… Et de pouvoir faire une photo avec l’auteur et avoir son autographe… c’était juste trop bien ! Je pense que cette expérience rend la littérature plus vivante »

« Cette sortie était enrichissante, j’ai vraiment apprécié de retrouver les auteurs que l’on avait déjà rencontrés. J’ai beaucoup aimé les mises en scène… Bref, c’était une journée riche en émotions ! »

Rencontre avec Franck Courtès

lundi, mai 12th, 2014

Nous avons rencontré cet auteur au lycée pour son recueil de nouvelles  Autorisation de pratiquer la course à pied .

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Rencontre avec Franck Courtès

Franck Courtès nous a confié n’avoir fait aucune études littéraires : il a passé un CAP et suivi des études de photographie.
L’envie d’écrire lui est venue naturellement, il ne sait pas d’où elle vient. Il a alors découvert une nouvelle façon de travailler : « Lorsque tu es écrivain, surtout dans ce métier d’expression, tu ne peux compter que sur toi-même», il faut savoir s’organiser et s’obliger à travailler en permanence.
Sa famille ne l’a pas du tout influencé dans son choix de carrière. Au contraire, ses parents et sa sœur étaient très littéraires et il se sentait assez complexé, loin derrière eux… Il a aimé écrire avant de lire.
Il écrit car c’est sa façon à lui de s’exprimer, il écrit ce qu’il ne peut dire. Petit, il écrivait des journaux et des carnets…
«J’ai commencé à écrire à environ huit ans mais cela n‘aboutissait à rien alors vers vingt ans j’ai arrêté. A vingt-quatre ans, je me suis mis à la photographie et grâce aux légendes de mes photos, l’envie d’écrire m’est revenue du jour au lendemain et depuis trois ans, je n’ai pas arrêté.»
A vingt-quatre ans, il est devenu photographe parce que c’est pour lui un moyen d’expression comme l’écriture. L’écriture lui laisse plus de liberté aujourd’hui : on peut parler de ce que l’on veut sans les contraintes posées maintenant par les règles du droit à l’image dans le monde de la photographie…
Son but est de reproduire la réalité, il veut reproduire une littérature très visuelle : rendre les choses plus réelles. « Regarder les gens et non les apparences ». Il rend l’émotion plus palpable.
«J’écris des nouvelles car j’ai plein d’idées, pas une grande idée mais plusieurs. De plus, je ne savais pas si ça allait plaire, si ça allait être publié. Avec les nouvelles, on sait tout de suite si cela aboutit. C’est plus proche de la photo, ce n’est pas comme un roman, c’est plus court et j’avais déjà les idées pour la fin. Mais actuellement, mon éditrice m’a lancé comme un défi d’écrire un roman qui est en cours, ainsi qu’un deuxième recueil de nouvelles»

Tous les élèves ont été touchés par la sincérité de Franck Courtès et nous sommes ravis de l’avoir accueilli chez nous. Voici quelques paroles d’élèves suite à cette agréable rencontre :

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Rencontre avec Franck Courtès

« Quand nous l’avons vu rentrer dans la salle, je l’ai vu un peu calme, presque timide. Il l’a confirmé en disant plus tard dans l’interview «j’aime les gens mais j’en vois peu, j’aime la solitude, aucun rendez-vous, aucune obligation…». C’était touchant de voir qu’il était presque aussi timide que nous. »

« Il nous a conseillé et encouragé à écrire quoiqu’il arrive : «En travaillant, on peut à peu près faire ce que l’on veut, apprendre en faisant les choses, s’acharner à le faire !» Cela m’a redonné envie d’écrire ! »

« J’espère le revoir à Dijon pour la cérémonie de remise des Prix »

« Cela m’a donné envie de relire ses nouvelles après avoir entendu ses explications et la façon dont il les a imaginées »

Rencontre avec Erwan Lahrer

vendredi, avril 4th, 2014

Notre classe de seconde 4 a rencontré l’écrivain Erwan Lahrer le lundi 17 mars.

Il est l’auteur du livre L’abandon du mâle en milieu hostile, roman très apprécié par les lycéens qui participent au Prix littéraire. Cette rencontre s’est passée dans une ambiance très agréable, nous avons pu lui poser toutes nos questions et il y a répondu avec plaisir.

Dès son arrivé, l’homme à « LA coiffure improbable » nous a mis à l’aise avec des blagues et une joie débordante.Erwan Lahrer 1

Seconde 4 : «Comment l’envie d’écrire vous est venue ?
Erwan : – J’ai lu très très tôt, et j’adorais ça, en fait. J’allais piquer des livres dans la bibliothèque de mes parents dans le genre Moi, Christiane F. , droguée, prostituée et à 10 ans je ne comprenais pas la plupart du livre.»

Seconde 4 : «Quelles sont vos inspirations ?
Erwan : – Ce qui m’inspire c’est l’absurdité du monde, la connerie des gens ( la mienne y comprise), l’incapacité de vivre ensemble,etc… […] Quand j’ouvre le journal, j’ai plus de motifs pour être en colère contre mes semblables que l’inverse.»

Seconde 4 : «Quels sont vos livres préférés ?
Erwan : – J’ai une mémoire de poisson rouge alors je lis des livres et après … je les oublie […] Les bouquins ou les gens qui vous expliquent ce que doit être la vie, c’est chiant. Sinon, j’adore George Orwell, Fiodor Dostoïevski et LE mec qui a tout compris à la vie et qu’il faut lire absolument c’est Albert Camus. »

Seconde 4 : «Comment écrivez-vous un roman ?
Erwan : – Avec un stylo ! »

Seconde 4 : «À quel age avez-vous écrit votre premier roman ?
Erwan : – À 14 ans, il était nul, tout pourri ! Mais j’ai beaucoup retravaillé depuis.»

Seconde 4 : «Pour vous, que représente l’écriture ?
Erwan : – L’écriture est mon arme. C’est comme si j’étais pâtissier, mais ma matière première, ce n’est pas la pâte à pain, ce sont les mots.»

Voici quelques témoignages d’élèves de notre classe après son passage :

Maëva : « Il était cool, avec lui tout devenait intéressant. »

Erwan LahrerCharlotte et Léa le trouvent « ouvert d’esprit, kiffant, il a des réponses adaptées à notre époque. »

Amandine « C’est Kev Adams (mais en plus vieux !). Il m’a remotivée pour écrire encore et encore ! »

Manon ajoute que « C’est un auteur franc, cash, amusant, original et intéressant ! »

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