Court-métrage des élèves de 2de 4 : La révélation

mai 28th, 2015

Un des romans  de la sélection du Prix littéraire des lycéens et apprentis de Bourgogne est «Le village évanoui» . Ce livre nous raconte l’histoire des habitants de Châtillon-en-Bierre , prisonniers de leur village, sans aucune possibilité de contacter l’extérieur. Ils n’ont plus accès à Internet, ne reçoivent plus de courrier de l’extérieur, ne peuvent plus utiliser leur véhicule au-delà de leur commune.  Cet enfermement dure des années. Un jour, des habitants disent avoir découvert l’existence d’un passage qui se trouverait dans la forêt …. Les personnes l’ayant emprunté n’étant jamais revenues, le curé du village décide d’aller voir par lui-même…

Ce livre se terminant ainsi, en nous laissant sur notre faim, nous avons décidé de créer trois courts métrages dans le but d’imaginer des fins possibles ! C’est donc avec beaucoup d’heures de travail que nous avons finalisé nos projets et voici le résultat :

 

Rencontre avec Edmond Baudoin

mars 26th, 2015

Nous avons eu la chance de rencontrer Edmond baudoin. Il est dessinateur et vient à Clamecy pour réaliser une bande dessinée à propos de la résistance républicaine au coup  d’état de Napoléon en décembre 1851. Il va recueillir les rêves des habitants de la région en échange de leur portrait et ses dessins seront exposés au musée de Clamecy en décembre 2015. Des portraits et des rêves seront ensuite utilisés pour la bande dessinée, pour faire un pont entre les rêves républicains de 1851 et ceux d’aujourd’hui.

Il est venu nous parler de lui et de sa façon de dessiner.IMG_7430-1

Il rêvait depuis tout petit de dessiner mais est devenu comptable. Malgré une bonne situation, il a un jour tout quitté pour le dessin et a mis dix ans avant de pouvoir vivre de son art. Ce métier lui a permis de voyager, d’être invité dans de nombreux pays, de rencontrer des gens du monde entier… Il a dansé et a crée des chorégraphies… Jamais il n’aurait pu rêver de faire tout cela mais cela s’est réalisé ! Il nous a encouragé à aller dans nos rêves, car il n’y a rien de plus beau que de pouvoir les suivre. C’est le plus grand moteur qui soit pour l’être humain. « Il y a même des gens qui meurent pour leurs rêves, alors que ce n’est rien du tout un rêve… »

Il se raconte et est à l’origine de la bande dessinée autobiographique. Il dessine comme il voit la vie : avec de la musique et des sons. Chaque trait est pour lui une note de musique et chaque blanc un silence. Un dessin prend vie à chaque trait de plus en plus complexe. Plus le trait est fort et plus la musique est intense. Chaque personne, chaque dessin a une musique, un rythme personnel. C’est ce qu’il essaie de saisir lorsqu’il dessine le portrait de quelqu’un, avec aussi un peu de sa musique à lui.

Son dessin  est en constante évolution. Il dit : » Je dessine mieux qu’hier et moins bien que demain ». Apprendre à dessiner, c’est faire et refaire, encore et encore. Il faut voir les mouvements, visualiser l’essence, l’idée de ce que l’on dessine pour en faire quelque chose de concret sur le papier. Il faut le ressentir pour en faire ressortir une musique personnelle.

Une élève a participé à l’échange un rêve-un portrait et nous avons pu voir et entendre l’artiste au travail : il réalise le portrait avec son pinceau mais également avec ses mots.IMG_7439-1

Nous avons été conquis par son intervention et voici quelques paroles d’élèves suite à sa venue :

« J’aime cette idée que chacun se laisse aller à suivre sa propre musique »

« C’est un homme qui nous donne envie de réaliser nos rêves.  J’ai beaucoup aimé cette intervention : son travail sur le portrait de Morgane était très impressionnant à regarder et surtout à écouter »

« Je l’ai trouvé très intéressant, notamment quand il a expliqué qu’il dessine debout pour mieux ressentir son corps »

« C’est un homme d’une grande personnalité avec une âme d’enfant toujours présente, je l’ai trouvé immense »

L’échange avec le lycée Suisse de Thun Schadau, canton de Berne

mars 10th, 2015

OLYMPUS DIGITAL CAMERADepuis 2014, le Lycée Romain Rolland organise un échange avec un autre lycée à taille humaine situé dans un canton bilingue de Suisse allemande, au bord d’un lac magnifique. Le  massif de la Jungfrau est tout proche, ainsi que la ville touristique d’Interlaken, entre les lacs de Thun et d’Interlaken. Certains élèves du lycée de Thun y résident même, car le lycée accueille des jeunes issus de Thun, des villes et des villages environnants dans un assez large périmètre de recrutement, ce qui constitue un autre point commun avec notre lycée, la seule différence étant l’absence d’internat au lycée de Thun.
Les élèves se rendent à leur établissement chaque jour soit à pied, en train, en vélo, en moto, en voiture, en bus, ou en combinant ces divers moyens, ce qui n’a pas manqué de surprendre les premiers participants à l’échange lors de leur séjour en Octobre 2014.
Cette expérience dépaysante et enrichissante permet de s’immerger dans une culture différente, dont l’aspect le plus marquant au premier abord est la langue pratiquée, le suisse allemand, mais chaque élève manie suffisamment la langue française pour que la communication puisse s’établir, même si les parents ne parlent pas français ; c’est alors l’occasion pour les élèves Français de pratiquer l’allemand ou l’anglais, on se débrouille toujours !

En 2014 et en 2015, l’échange a concerné 40 élèves Français et Suisses ; le séjour se déroule sur 5 jours ; l’accueil des Suisses a lieu au printemps (mai 2014, avril 2015), et les Français séjournent à Thun la semaine avant les vacances d’Octobre.
Pour exemple, voici les activités auxquelles les élèves ont pris part en 2014 :
Accueil des Suisses :
– rencontre entre les correspondants à l’arrivée des Suisses à Vézelay, avec une visite de la ville sous forme de jeu de piste et un goûter offert avec la complicité de la boulangère.
– visite guidée de la ville de Clamecy et du musée Romain Rolland, en particulier la salle du flottage
– excursion aux châteaux de Guédelon et Saint-Fargeau, où certains ont pu faire une promenade en malle poste dans le parc.
– représentation théâtrale par les élèves de l’option théâtre du lycée de la pièce de Giraudoux « La guerre de Troie n’aura pas lieu », sur laquelle tous les élèves ont eu l’occasion de travailler avec leurs professeurs.

Accueil des Français :
– cours d’Histoire en anglais pour échanger sur la façon d’apprendre l’histoire de la seconde guerre mondiale en France et en Suisse, atelier d’écriture en français autour du thème de l’échange.
– pique-nique et randonnée facile en montagne, face au massif de la Jungfrau.
– visite libre de la ville de Thun avec les correspondants.
– visite libre de la ville de Berne, la capitale, et visite guidée du musée des Beaux-Arts, en français et en allemand, sur le thème des peintres célèbres que l’on croit Français et qui sont en réalité Suisses !

Quelques souvenirs et impressions du premier séjour en Suisse:

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Après l’effort, le réconfort !

– La randonnée, l’activité plébiscitée ! Un soleil radieux, des températures clémentes d’été indien, les conditions idéales étaient réunies pour faire de cet après-midi une réussite, même si certains élèves Français trop pressés ont failli se perdre en suivant un mauvais chemin et si le sentier était parfois détrempé. Heureusement, tout cela n’a pas entamé le moral des randonneurs, qui ont encore eu l’énergie de s’amuser sur une tyrolienne en attendant de redescendre par les télécabines qui offraient un dernier point de vue à couper le souffle sur le massif de la Jungfrau et le lac de Thun. Durant la ballade, certains ont aussi lézardé au soleil sur des chaises longues en bois disposées ça et là le long du parcours : le confort suisse en toutes circonstances !

– Le lycée, un cadre idyllique pour des études réussies : le lycée de Thun est moderne et chaleureux, il ne manque pas d’atouts. De nombreux espaces ouverts permettent aux élèves de se réunir pour se détendre ou pour étudier autour de tables disposées à leur usage ; la décoration est parfois surprenante, mais choisie ou réalisée par les élèves ; les salles de classe sont équipées de tableaux interactifs modernes, qui s’abaissent ou se remontent selon les besoins ; une cafétéria et des distributeurs de boissons et de sucreries ne sont pas étrangers à la séduction opérée par ce lycée sur les élèves Français ! Cependant, tout cela a un coût et la vie est plus chère en Suisse….

– Quelques expériences personnelles :
.La visite d’une chocolaterie immense, où l’on pouvait goûter de tout avant d’acheter, restera un souveOLYMPUS DIGITAL CAMERAnir inoubliable pour certains !
.Les repas ont donné lieu à leur lot de découvertes, variétés de pains, de fromages….

.On a pu vérifier que les Suisses étaient plus sociables, moins râleurs que les Français, un peu lents peut-être, mais respectueux du code de la route : ils roulent moins vite et s’arrêtent aux passages piétons. Les nombreuses pistes cyclables facilitent les déplacements à vélo, plus sécurisés. D’ailleurs, les enfants se déplacent très jeunes seuls pour se rendre à l’école.
.Tout est plus propre, comparé à Paris, et les transports en commun sont à l’heure !
.Impossible d’acheter de l’alcool ou des cigarettes dans les magasins !
.Enfin, la gentillesse et la générosité de leurs hôtes ont marqué plus d’un participant à l’échange, même quand ils ne partageaient pas la même langue.

Hommage à Charlie Hebdo : Un lâcher de ballons pour la paix

janvier 12th, 2015

Organisé par deux élèves, un hommage aux victimes des attentats a rassemblé tous les lycéens et le personnel de l’établissement. Après lectures et moment de recueillement, un ballon pour chaque victime et une grappe au nom de la paix sont montés jusqu’à perte de vue dans le ciel…

DSCF0337« Des héros sont morts pour la liberté de chacun »

« A jamais dans nos mémoires »

« Dix-sept étoiles brilleront à jamais »

« Ils ont voulu mettre la France à genoux, ils l’ont mise debout. » Pensée à toutes les victimes et leurs familles.

« Je préfère mourir debout que vivre à genoux »

« Les armes ne remplaceront jamais les crayons et la haine ne supprimera jamais la liberté d’expression »

DSCF0338

« Pour que nous puissions tous vivre ensemble dans la paix »

« Tous unis pour la liberté d’expression »

Rencontre avec Faïza Guène

janvier 6th, 2015

Grâce au Prix littéraire des lycéens de Bourgogne, nous avons eu la chance de rencontrer, Faïza Guène, auteure de quatre livres, dont « Un homme, ça ne pleure pas ». Nos questions étaient nombreuses et elle y a répondu avec sincérité.

Faïza Guène est née à Bobigny de parents algériens en 1985. A 17 ans, elle participe à un atelier d’écriture. Alors qu’elle écrivait le début de ce qui deviendra « Kiffe, kiffe demain », le professeur de français qui animait l’atelier donna le texte à sa sœur éditrice. Elle, tout comme son frère, apprécia le style de la jeune fille et proposa à Faïza Guène de publier le livre dès qu’il serait terminé.Faïza Guène

Nous : « Quand vous est venue l’envie d’écrire ? »
Faïza Guène : « Elle a toujours été là, depuis que je suis toute petite. J’écrivais tout le temps des histoires sur des cahiers ou des feuilles que ma mère finissait par jeter tellement il y en avait. »

Nous : « Comment avez-vous vécu le succès de votre premier roman ? »
F.G. : « Ce fut une énorme surprise pour moi. Personne ne s’y attendait. Je ne me rendais pas réellement compte de tout ce qu’il se passait. »

Nous : « Comment étiez-vous enfant ? »
F.G. : « J’étais solitaire, j’observais les autres et je préférais la compagnie des adultes. A la maison il n’y avait pas de livres, mais nous adorions les histoires. »

Nous : « Etiez-vous une bonne élève ? »
F.G. : « J’adorais l’école mais j’étais dans un établissement classé ZEP. Les conditions de travail étaient très dures. Les sorties culturelles étaient rares parce qu’on venait du 93 et que les musées craignaient que les élèves soient intenables. On n’a pas tous les mêmes chances de réussir. Je me souviens qu’un jour, en plein conseil de classe, nous avons entendu une explosion : c’était la voiture de la Principale. »

Nous : « Quelles sont vos conditions d’écriture ? »
F.G. : « Lorsque je commence à écrire un livre, je ne connais jamais la fin : j’écris au fil de la plume. Puisque l’écriture est un plaisir et non pas un « défouloir », j’écris seulement quand je suis de bonne humeur. »

Nous : « Comment avez-vous choisi votre style d’écriture ? »
F.G. : « Pour que les personnages s’adressent réellement aux lecteurs, il fallait que ce soit vivant sinon ce n’est pas crédible. C’est pour ça que je réécoute mon texte à haute voix. »

Nous : « Relisez-vous vos livres ? »
F.G. : « Oh non ça ferait trop la fille : oh je suis trop géniale, j’adore ! Plus sérieusement, lorsque je fais des lectures de mes livres, je m’aperçois de tout ce que je n’aurais pas dû écrire. »10850131_350675188438109_5558826309305264582_n

Nous : « Quel genre de romans lisez-vous ? »
F.G. : « Zola c’est ma « came ». Par contre les romans à l’eau de rose, ce n’est pas mon truc. L’attrape-cœur de Salinger, ça a été un coup de foudre pendant mon adolescence. Il m’a tellement marqué qu’il a mis longtemps à me quitter. »

Nous : « Que ressentez-vous quand vous lisez ?
F.G. : « Ca m’arrive de pleurer ou de rire devant un livre, je pense que c’est encore mieux que devant un film. Une fois quand j’étais dans le métro, j’étais assise en face d’une fille qui lisait mon premier roman. Elle ne m’a pas reconnue mais j’ai eu la grande satisfaction de la voir rire ! »

Nous : « Dans Un homme ça ne pleure pas, en quoi le steak tartare représente la gastronomie française ? »
F.G. : « A part les Français, qui aurait l’idée de payer si cher pour de la viande crue alors que le feu a été découvert il y a des millions d’années ! »

Nous : « Quel est l’aliment le plus « bizarre » de la gastronomie française selon vous ? »
F.G. : « Les cuisses de grenouille. Franchement, ce n’est pas appétissant une grenouille ! Le gars qui s’est dit le premier qu’il allait goûter, il avait sûrement un problème. C’est comme les escargots, je suis sûre que c’est le même type qui a eu l’idée d’en manger ! »

Nous : « Vous avez dit que vous auriez raté des choses si le personnage avait été une femme, pourquoi ? »
F.G. : « J’ai pris le point de vue de Mourad pour pouvoir garder une certaine neutralité dans le conflit entre les deux sœurs. En plus, je m’identifie plus à ce personnage car, comme lui, je suis assez solitaire. Ce n’est que très récemment que je suis devenue sociable ! »

Toute la classe  a été ravie de cette rencontre  :

« Elle a répondu au question avec beaucoup de sincérité, on ne s’est pas ennuyés ! »

« Humble, ouverte, simple, adorable et passionnée, il n’y avait pas de barrière »

« Elle a été très sympa et a vaincu les préjugés ! »

« Elle parle comme elle écrit, elle a du caractère !»

« Un homme, ça ne pleure pas »

décembre 5th, 2014

Cette rencontre a été l’occasion d’apprécier encore plus le roman de Faïza Guène  « Un homme ça ne pleure pas » !

Voici quelques  avis d’élèves après l’avoir lu :

« Sincère, un livre aussi abordable, drôle qu’émouvant »

« Un livre très émouvant »

« Un livre facile à lire et intéressant. Quand on l’a commencé on ne le lâche plus !»

Après ces avis, voici le résumé d’un livre au style bien à lui :  index

Nous sommes à Nice, où vit la famille Chennoun :  le « padre » Abdelkader, analphabète, ancien cordonnier qui profite de sa retraite pour bricoler et regarder la télé grâce à sa nouvelle parabole, et la mère, Djamila, dynamique, possessive, une mère étouffante, surprotectrice.
Leurs enfants sont Mina, la sœur cadette, la discrète, Dounia l’indépendante, la rebelle, celle à qui son père disait « Où étais-tu !?! T’as vu l’heure ? Je vais t’apprendre, moi, à me respecter ! Tu crois que tu t’appelles Christine ? ». Et qui, nous raconte son frère, le benjamin de la famille et narrateur de l’histoire, a souvent eu envie de s’appeler Christine ; c’est-à-dire de vivre selon la culture française. Aujourd’hui, à peu de choses près, elle s’appelle Christine : elle a coupé les ponts avec sa famille, elle est devenue avocate et s’est lancée dans la politique municipale avec un parti de droite. Elle s’est affranchie avec la publication d’un livre intitulé « Le prix de la liberté ». C’est d’ailleurs grâce à ce livre que Mourad retrouvera la trace de sa sœur.
Mais un jour, le père va rester paralysé de tout le côté gauche du corps suite à un A.V.C.

Sentant la fin de ses jours approcher, il va prononcer une phrase pour Dounia : « Je veux voir ma fille avant de mourir. ». Mourad aura donc pour mission de recoller les morceaux entre sa soeur et son père, pour  recomposer l’histoire familiale.

Jeune professeur stagiaire, il va habiter à Montreuil chez la vieille et très riche compagne de son cousin Miloud. Dounia  habite non loin de Montreuil, avec un homme politique qui, dit-t-elle, la rend heureuse mais Mourad et le reste de sa famille le haïssent pour son racisme inassumé et ses autres nombreux défauts. Malgré cela, Mourad fait le premier pas et lui propose de revoir leur père souffrant. Elle accepte et, en la voyant, le père craque et déroge à la règle : cette fameuse phrase qu’il répétait sans cesse à son fils « Un homme, ça ne pleure pas. ».

Chaque jour…

novembre 25th, 2014

Chaque jour sous mon cuir

Mon coeur me déchire la peau

Car à chaque fois que je te vois

Il s’emporte sans que je ne

Puisse le contrôler tant il est

Comblé par la beauté de ton

Visage rayonnant de joie.

La lumière de ma vie, sentir

Ton parfum chaque matin

Me réchauffe le coeur pour

Toute la journée et me fait

Avancer jusqu’au lendemain

Pour te revoir et t’aimer

Car cela est la plus belle chose

Qui me soit arrivée, fleurissant

Mon coeur comme les roses

Embellissent le jardin d’Eden

Sélection Prix littéraire 2014 – 2015

novembre 21st, 2014

Cette année, notre classe a la chance de participer au prix littéraire des lycéens et apprentis de Bourgogne. Ce concours a été proposé par le Conseil Régional  qui  a sélectionné six romans et quatre bandes dessinées. Nous devons lire tout au long de l’année ces ouvrages pour élire le livre que nous avons préféré dans chaque catégorie. Ensuite, nous assisterons à une remise des prix.

Les livres sont actuellement disponibles au CDI. Tout le monde peut les emprunter !

Les six romans sont :2014-11-28 17.27.01

Un homme ça ne pleure pas de Faiza Guène ;

Limon de Didier Desbrugères ;

Le village évanoui de Bernard Quiriny ;

Buvard de Julia Kerninon ;

Gary tout seul de Sophie Simon

La chute de M. Fernand de Louis Sanders

Les quatre bandes dessinées sont :

Le Tirailleur d’ Alain Bujak et Piero Macola ;

Rouge comme la neige de Christian De Metter ;

Max Winson de Jérémie Moreau

Iba de Pierre Maurel

 

Nous aurons la chance de rencontrer deux auteurs qui sont Faïza Guène et Jérémie Moreau.

A très bientôt pour de nouveaux articles !

Voyage en Russie

juin 23rd, 2014

Le voyage en Russie auquel nous avons participé peut se résumer en un mot par les élèves concernés : INOUBLIABLE.
Tout a commencé à Clamecy, sur le parking du Lycée. Chacun faisait la connaissance du reste du groupe. Avant le départ, aucun élève ne connaissait tous les autres. Nous étions alors tous plus ou moins anxieux. Nous ne savions pas vraiment ce qui nous attendait là-bas, comment nous accueilleraient les familles russes, et nous redoutions quelque incident en raison de la tension politique actuelle entre la France et la Russie suite au cas ukrainien. Heureusement, il en fallait plus pour nous dissuader d’entreprendre un tel voyage. La petite troupe ainsi réunie s’est donc répartie dans les voitures de mesdames Rey et Letisserand pour gagner Paris, sous une nuit d’encre. Arrivés à l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle, nous avons été rejoints par Laura, Camille-Alix, Carmen et le couple Piat (membres de l’association franco-russe), pour procéder à l’enregistrement des bagages. S’en suivirent le passage sous le détecteur de métaux, et l’attente aussi longue que stressante avant de monter dans l’avion, une première fois pour certains d’entre-nous. Les deux vols furent calmes, les nuages masquant le paysage, qu’il fût français, allemand ou russe.
Débarquement à Moscou.IMGA0041 Mise à part Mme Rey, personne d’entre nous n’avait vu de ses propres yeux la Russie. La visite de la ville se fit en grande hâte et en totale admiration de l’architecture grandiose et colorée qui s’offrait à nous à chaque coin de rue, jusqu’à un paroxysme sur la place rouge, d’où l’on se régalait en même temps du Kremlin, de la cathédrale de Basile-le-Bienheureux et du musée historique de Moscou, entre autres merveilles. Ayant recours au métro de la ville (fort luxueux d’ailleurs) pour rejoindre la gare, nous y parvînmes rapidement, mais il fallut ensuite arpenter ses halls bondés de monde sur plusieurs étages avant d’être sûrs du lieu de notre départ pour Saratov. Le voyage en train qui nous attendait devait durer environ 17 heures, mais s’annonçait déjà agréable. Nous nous installions dans des chambres fermées comportant chacune quatre places, et dans lesquelles nous nous sentions plutôt bien lotis.
Enfin, après de longues heures de transport confortables, nous arrivions à une gare dont le quai s’avérait être rempli de têtes que nous connaissions déjà. On reconnaissait aisément les visages de Piotr et Ruslan, de M. Piolé, des deux professeurs russes, Anna Zubkova et Marina Nikonova, et bien sûr de nos correspondantes, que nous n’avions pas vues depuis l’année passée. Que d’émotions et de souvenirs nous submergeaient tout-à-coup ! Chacun se remémorait ce qu’il avait vécu au côté des élèves russes, et il devait en être de même pour elles. Pour achever cette journée du mardi 25 mars, on s’installa tranquillement dans nos nouveaux foyers et, passé le repas du soir, on décida nous-mêmes du programme de la première fin de soirée à Saratov. Pour la plupart fut adjugé une courte promenade au bord de la Volga, qui traverse la ville.
Le mercredi 26 mars, notre journée commençait par la cérémonie d’accueil des Français par les russes du Gymnasium n°2. Il faut savoir qu’en Russie, les écoles comme celle-ci restent ouvertes en période de vacances, et les élèves s’y rendent à volonté. L’accueil fut d’abord traditionnel (défilé de quelques jeunes filles magnifiquement parées de grands manteaux de fourrures, présentation du pain et du sel en signe de paix et d’amitié), puis vinrent une présentation de l’école, quelques morceaux typiques de Saratov joués à la dumra (instrument de musique traditionnel à cordes) et à l’accordéon, puis une jeune femme nous chanta « Bambino » de Dalida, avant un dialogue entre les élèves des deux pays. Le but de ces activités était de faire connaître et apprécier la culture russe aux Français et réciproquement. C’est là que nous avons réalisé à quel point le système scolaire russe différait du nôtre. La grande rencontre s’est conclue par une séance photo de l’ensemble des personnes présentes.
A midi, nous avons déjeuné ensemble dans le réfectoire du Gymnasium, après quoi les professeurs firent une présentation détaillée de Saratov pendant que nous visitions la ville.IMGA0097
Le jeudi 27, nous avons visité l’atelier de poterie saratovien et manié la glaise pendant qu’une guide nous contait l’amour qu’elle avait pour son métier. L’après-midi, ce fut la découverte du prestigieux musée des beaux arts, où sont conservées plus de 3000 œuvres de peintres russes et français. Nous y découvrîmes l’art pictural russe qui nous était inconnu.
Le vendredi 28 était dédié à la découverte de Gagarine et du panorama de Saratov. Un minibus nous emmena sur le lieu même de l’atterrissage de l’astronaute russe, le premier dans l’histoire de l’humanité à avoir gagné l’espace. Le trajet était agrémenté de l’historique de Saratov, d’Engels et de Gagarine, expliqués par une guide en français. Le site a été aménagé avec une statue du héros érigée devant une petite fusée à la quasi-verticale, une capsule en l’état et le portrait de chaque personnage important dans l’histoire du premier vol spatial au monde. Retournés en ville, ayant mangé au Gymnasium, nous sommes ensuite montés jusqu’au sommet d’une colline aménagée en monument pour la gloire des défunts de la seconde guerre mondiale. C’est un monument grandiose. Le point culminant de l’installation nous offrait une vue générale de la ville de Saratov, depuis une altitude impressionnante. Derrière le monument s’alignaient des engins de guerre véritables, conservés depuis 1945. En prime, nous sommes allés visiter une sorte de village-musée, dont chaque bâtiment illustrait l’art de vivre d’un pays précis. Nous nous sommes surtout attardés dans la visite d’une maison ukrainienne, très élégante à l’intérieur comme à l’extérieur.
Le samedi 29, il était prévu que nous visitions Volgograd (anciennement Tsaritsyne, puis Stalingrad), mais – à la grande déception générale – la neige tombée pendant la nuit avait formé un épais manteau qui nous empêchait de prendre la route. En Russie, les moyens déployés contre la neige sur les routes sont à peu près équivalents à ceux de la France. Pour combler 12 heures de « trou », les familles surent nous occuper avec shopping et visites.
Notre voyage s’est achevé dimanche par une visite au musée ethnographique pour certains, et le soir, pour tous, un spectacle au cirque sédentaire (l’équivalent à Saratov du Cirque d’Hiver à Paris).
Le lundi, il fallut nous résigner à regrouper nos affaires et faire les bagages. Il nous restait tout de même une matinée et un début d’après midi pour profiter pleinement des derniers moments que nous devions passer ensemble. Cependant, vers les 16 heures, il fallut bien nous préparer à quitter nos correspondantes. Après maintes photos et des gestes d’au revoir – mais non d’adieux – nous acceptâmes les larmes aux yeux de voir se fermer devant nous la porte du train qui nous emportait déjà bien loin de Saratov.

Malgré la distance, nous gardions un souvenir impérissable de notre amitié réciproque,IMGA0223 et nous l’emmenions irrémédiablement avec nous. Le voyage du retour se déroula – presque – sans encombres, mais ce qui le différenciait totalement de l’aller, c’était que nous partions avec force désir de retour, que nos esprits à tous avaient été profondément marqués, et ils le resteront pour longtemps.

Prix littéraire 2014 : La cérémonie et les gagnants !

juin 10th, 2014

Tout d’abord, je voudrais remercier les professeurs qui ont mis en place ce projet et qui nous ont permis d’assister à cette remise de prix. En effet, cela a non seulement été enrichissant au niveau de la littérature mais aussi par la découverte des auteurs. Cela a également été très émouvant.

Le projet a commencé ainsi : Madame Shishido et Madame Goury nous ont proposé les livres sélectionnés pour le Prix littéraire des lycéens et des apprentis de Bourgogne 2013/2014. Cette sélection contenait des BD ainsi que des romans. Nous les avons donc lus et ensuite nous avons voté pour notre livre préféré. En mars et avril, deux auteurs des livres sélectionnés, Franck Courtès et Erwan Lahrer, sont venus dans notre lycée afin que nous puissions les rencontrer et discuter.
Puis, nous sommes partis à Dijon jeudi 5 Juin pour assister à la remise des prix.Question_book
Des présentations faites par des lycéens ont eu lieu,  des vidéos ont également été présentées, ainsi que des interviews des auteurs.

Enfin, les prix ont été remis aux écrivains gagnants : Sandrine Collette et  Jean-Luc Loyer. Bravo à eux !

Nous avons pu ainsi revoir une deuxième fois les écrivains, demander des autographes et, évidemment, prendre des photos avec eux !

Cette expérience a été très marquante et riche en émotions. Nous sommes seulement déçus que nos auteurs préférés, Erwan Lahrer et Franck Courtès, n’aient pas été récompensés pour leurs superbes œuvres !…

Mélany : « La cérémonie était super, les vidéos avec les auteurs étaient touchantes car tous étaient émus d’avoir rencontré tant de monde. Le meilleur moment a été quand les auteurs ont accepté de signer des autographes et de prendre des photos avec nous ! »

Lahrer

En photo avec Erwan Lahrer

Maartje : »L’ambiance était superbe et j’ai trouvé même cela émouvant à certains moments… Et de pouvoir faire une photo avec l’auteur et avoir son autographe… c’était juste trop bien ! Je pense que cette expérience rend la littérature plus vivante »

« Cette sortie était enrichissante, j’ai vraiment apprécié de retrouver les auteurs que l’on avait déjà rencontrés. J’ai beaucoup aimé les mises en scène… Bref, c’était une journée riche en émotions ! »

buy windows 11 pro test ediyorum