Primary School

Un des avantages de la situation de l’enseignant Jules Verne est la flexibilité des responsabilités qui sont les siennes. Ainsi, étant enseignant de collège à la Réunion, l’âge réel de mes élèves habituels n’est pas le même que celui de mon établissement d’accueil, et j’ai donc cherché à prendre contact avec des écoles primaires du secteur, en commençant par Marryatville Primary School (MPS).

 

        

 

          Ici, on y enseigne le français, à raison d’une session par semaine, depuis les Year 3 (= CE2) jusqu’aux Year 7. Avec l’enseignante de FLE, nous avons donc convenus que j’interviendrai avec elle sur les classes de Year 6 et Year 7 pendant toute le durée du second trimestre (fin avril- début juillet), et une des premières activités que nous avons entrepris est de mettre en place un échange épistolaire avec une classe de 6ème de mon collège d’origine à la Réunion.

 

Jusqu’ici, les élèves font preuve d’un enthousiasme des plus réjouissants, et l’échange se construit petit à petit. Cependant, comme avec tous les échanges que j’entreprends cette année, le fait que nos calendriers respectifs soient différents (début d’année scolaire en août à la Réunion, en janvier en Australie) pose quelques problèmes de continuité sur le deuxième semestre – on s’y attèlera en temps voulu.

 

Quelques petites remarques en vrac sur cette école: comme pour la High School voisine, MPS bénéficie de larges espaces verts (et d’un terrain de jeux avec toboggan, jeux d’escalade, etc.), reste ouvert au public en dehors du temps scolaire, et semble être un endroit plutôt paisible et accueillant pour les élèves. Quand au niveau, il est clair qu’avec une session/semaine, les élèves ont un peu de retard par rapport à leurs homologues réunionnais en matière de langues étrangères, retard qui persiste d’ailleurs à la High School.