Comment se préparer à l’oral de rattrapage de physique au bac ?

Ça y est, vous avez fait l’écrit et ça n’a pas bien marché et vous pensez que vous êtes bon pour l’oral de rattrapage. Extrait d’un échange que j’ai eu ces derniers jours sur facebook avec un candidat qui pense avoir à aller à l’oral :

le rattrapage est-il plus facile que l’écrit et est-il vrai que dans l’oral les thème tombé a l’écrit ont très peu de chance de tomber?

Aïe ! L’oral c’est un peu une loterie. Les profs proposent de tirer au sort un sujet dans une banque de sujet personnelle qu’ils ont préparé à l’avance. Généralement, ils réutilisent leur banque d’une année sur l’autre ou ils la piquent à un autre prof. Du coup, il n’y a pas vraiment de règle. Ça dépend du correcteur. Certains vont enlever les thèmes tombés à l’écrit, d’autre pas, au contraire.
Lorsqu’on fait passer l’oral, on voit beaucoup de candidats « fumiste » et des « j’m’en foutiste ». Des élèves qui n’ont pas travaillé et qui n’ont rien préparé. Il faut se démarquer et donner l’impression au correcteur que l’on mérite le bac. Autrement dit que les connaissances sont solides et que vous êtes sérieux et motivé.
Comme il y a quand même un peu de temps avant les oraux, réviser bien les connaissances exigibles.

si je maîtrise parfaitement ces compétences est ce que ça pourrait m’assurer un petit 15?

un 15 n’est jamais petit…;-)
Une bonne maîtrise des compétences exigibles permet de taper entre 12 et 18 (pour les 2 derniers points c’est la « physic’s touch »). Mais à l’oral, il y a l’aspect « humain » de l’évaluateur qu’on ne maîtrise pas. A l’écrit, le barême est très serré et du coup beaucoup plus objectif.

Pouvez vous svp me décrire la situation? (est ce qu’il y aura d’autres questions sur d’autres chapitres que l’exercice que nous avons a résoudre?)

L’oral se déroule de la manière suivante : vous tirez au sort une fiche comportant un exercice et une question de cours. La physique et la chimie doivent y être (ça peut être un exo de chimie et une question de cours de physique). Vous avez 20 minutes pour les préparer et 20 minutes de passage. Après avoir présenté votre solution à l’exo et répondu à la question de cours, l’évaluateur peut vous interroger sur les capacités expérimentales : nom de verrerie, comment utiliser un multimètre, etc.
Il ne faut pas oublier que le passage à l’oral fait perdre le bénéfice de la note obtenue aux TP évalué : à l’écrit la note est composée de 4 points de TP + 16 point d’écrit. A l’oral la note est sur 20.

merci beaucoup ^^ j’espère qu’ils seront larges. C’est quoi la physique touch?

La physic’s touch c’est quand on a le vrai sens physique : avoir le réflexe homogénéité lorsqu’on écrit une relation entre grandeurs physiques, estimer une valeur numérique avec les puissances de 10 sans qu’on vous le demande, reconnaître un bon ordre de grandeur, être capable de reconnaître les paramètres caractéristiques d’un phénomène qu’on n’a jamais vu avant, faire le lien entre un phénomène électrique et mécanique (RLC et solide-ressort par exemple) etc. Bref, ce qui fait les caractéristiques des façons de penser des physiciens. Lorsqu’on sent qu’un candidat a les bons réflexes, on a toujours envie de lui mettre un peu plus.
Et bon courage pour votre oral !

Les sujets du bac 2012 : Liban

Après Pondichéry et Amérique du Nord, continuons l’exploration des sujets tombés dans cette session 2012 avec le Liban (voir le sujet complet sur labolycee.org). Il ne s’agit pas de donner ici une correction (vous la trouverez facilement sur labolycee.org) mais un commentaire du sujet avec quelques petits coups de pouce pour résoudre les questions les plus difficiles.

Un premier exercice très complet qui aborde quasiment tous les chapitres de chimie : estérification, équilibre chimique et cinétique. On commence en douceur avec des questions qui permettent de voir si le candidat sait faire un peu de chimie organique, on continue tranquillou sur le montage de chauffage à reflux jusqu’à ce qu’on arrive aux questions sur le quotient de réaction qui ne sont pas bien méchantes. Attention néanmoins à la question 3.1.2. qui a pu en dérouter certains : il faut donner le sens d’évolution du système chimique sans avoir calculer la valeur de Qr,i mais en fait, c’est très simple. Comme on n’a pas introduit de produit dans le ballon, le quotient de réaction initial est nul et le système évolue dans le sens direct. A la question 3.2.1, attention de bien remarquer que les quantités de matière initiales sont à 0,12 mol. Par conséquent, le Qr,i=K s’écrit : xeq²/(0,12-xep)²=4 ce qui donne 0.080 mol.

Les questions qui suivent sur le suivi cinétique sont très classiques et c’est seulement la question 5 qui a pu éventuellement lever quelques interrogations :

Pour améliorer le rendement de cette synthèse, deux propositions sont avancées :
a- Augmenter la température
b- Eliminer du mélange réactionnel par une distillation fractionnée l’espèce chimique dont la température d’ébullition est la plus faible.

La proposition (a) est fausse à priori car la température ne modifie par l’équilibre mais permet simplement de diminuer le temps pour l’atteindre. Un coup d’oeil rapide aux données du tableau de début de sujet pourrait nous amener à rejeter également la proposition (b) mais ce serait une erreur : l’eau n’y figure pas (elle est évoquée juste en dessous du tableau), or, sa température d’ébullition de 100 °C la place en-dessous des autres. Par conséquent, une distillation fractionnée éliminerait l’eau qui est un produit et augmenterait donc le rendement.

L’exercice 2 porte sur la chute d’une bille dans un fluide visqueux. Le dispositif décrit est un peu compliqué mais en prenant les choses calmement on arrive à écrire l’équilibre des forces (mL.g=rho_eau(VA1+VB).g)
ce qui permet de conclure que mL=rho_eau.(VA1+VB) qui donne l’expression demandée à la question 1.1.3. Le mise en mouvement du Ludion s’explique par le fait que la pression augmentant, le volume VA1 diminue et donc l’équilibre est rompu : la poussée d’Archimède ne compense plus le poids et le ludion tombe vers le bas. L’obtention de l’équation du mouvement de la question 2.2. est classique (voir les compétences exigibles de cette partie) et ce qui m’a surprit c’est le peu d’information donné pour la méthode d’Euler. Il est vrai que les candidats sont censés connaître cette méthode et qu’elle est faite aussi bien en math qu’en physique, mais on sait combien il est difficile pour vous de l’appliquer et les sujets donnent bien souvent toutes les formules pour répondre aux questions. Ici, il fallait s’en sortir tout seul. Voyons comment.

Le sujet donne l’équation différentielle dv/dt + A.v = B avec les valeurs de A et B. Il est demandé de calculer a4 et v5. La première valeur se déduit de l’équation différentielle donnée. En effet, a=dv/dt par conséquent a4+A.v4=B d’où la valeur de a4=B-A.v4=0.1m/s².

Pour v5, il faut utiliser l’approximation d’euler : v(t+?t)=v(t)+dv/dt.?t qui ici se traduit par v5=v4+a4.?t.

L’exercice 3 est le premier de cette session 2012 à traiter de l’électricité. Il ne présente pas de difficultés majeures jusqu’à la question 2.3 : on dirait que les questions sont directement tirées des compétences exigibles RC. La question 2.4 a pu paraître un peu déroutante puisqu’elle ne fait pas appel à des connaissances du cours mais une simple exploitation du texte. En effet, il est dit que le condensateur perd 8 mJ par heure. Comme il a emmagasiné 6,5 J (1/2.C.U0²), au bout de 6,5/0,008 heures le condensateur sera déchargé. La troisième partie de cet exercice avec la diode ne fait pas appel au cours à proprement parlé mais demande au candidat d’exploiter le texte.

Pour conclure, ce sujet m’a paru « dans les normes », sans grande surprise. Il fournit un bon entraînement dans ces périodes de révisions pour les métropolitains, particulièrement pour la méthode d’euler.

Les sujets du bac 2012 : Amérique du nord

Continuons notre relecture des sujets tombés cette année avec le sujet tombé en Amérique du nord (voir le sujet complet sur labolycee.org). Trois exercices relativement ardus mais notre attention se portera surtout sur le premier, très complet sur les mouvements paraboliques.

Le premier exercice sur 5 points exploite totalement l’avant-dernier chapitre de la mécanique Newtonienne. Les premières questions amènent à écrire les équations horaires du mouvement. Rien de bien compliqué pour qui a bien révisé les connaissances exigibles correspondantes. C’est après que ça se gâte : la question 2.1. demande de réécrire les équations horaires dans le cas où le lancer est verticale : {vx(t)= 0, vz(t)=-g.t+v0} et {x(t)=0, z(t)=- 1/2.g.t²+v0.t}. Puis à la question 2.2., il est demandé de déterminer le temps ts pour atteindre le sommet de la trajectoire. Il faut faire vs(ts)=0. Enfin, il faut en déduire à la question 2.3. l’expression de la vitesse initiale v01 en fonction de h. Pour cela, il faut penser à écrire que z(ts)=h et remplacer l’expression obtenue pour ts. Cela conduit à l’expression de V01 donnée par l’énoncé.

Ces quelques questions ont déjà du faire tirer la langue à quelques-uns, mais les difficultés continuent : dans le cas d’une chute parabolique, il est demandé ensuite de déterminer la vitesse initiale avec un angle de 43° pour tomber 800 m plus bas que le point de départ, 1,8 km, plus loin. Il faut écrire l’équation de la trajectoire z(x) puis exprimer le fait que z(1800)=-800 pour obtenir la vitesse initiale v02. C’est assez calculatoire.

Mais on ne s’arrête pas là ! Il faut maintenant déterminer les énergies cinétiques et potentielles d’un bloc à l’instant initial, au point O et au sommet de la trajectoire C. Au point O, on écrit Em(O)=Ec(O)+Epp(O)= 1/2.m.V0² car l’énergie potentielle est prise nulle par convention au point initial. Tandis qu’au point C, on écrira : Em(C)=Ec(C)+Epp(C) expression dans laquelle on serait assez tenté de dire que l’énergie cinétique est nulle au sommet de la trajectoire mais ce serait une erreur puisqu’il y a toujours une composante horizontale de la vitesse… Ainsi, vx(C)=V0.cos(alpha) et vz(C)=0 d’où V(C)²=V0².cos(alpha)² qui nous permet de déterminer l’énergie cinétique au point C puisque alpha est donné dans l’énoncé et V0 a été calculé à la question 3.1.2. Pour l’énergie potentielle, il faut se rappeler qu’il s’agit d’une chute libre donc sans frottement. Ainsi, l’énergie mécanique se conserve. Par conséquent, Em(O)=Em(C) d’où Epp(C)=Em(O)-Ec(C). Fort de la connaissance de l’énergie potentielle en C, il ne reste plus qu’à déterminer h’ en écrivant Epp(C)=m.g.h’.

On le voit, ce premier exercice exploite toutes les facettes du chapitre « trajectoire parabolique ». C’est un exercice à l’ancienne où il faut bien se casser la tête pour répondre à toutes les questions.

Heureusement, la suite est plus dans la lignée de ces dernières années avec un exercice 2 qui porte à la fois sur la radioactivité et un titrage conductimétrique de la vitamine C. Le lien entre les deux parties est un peu tiré par les cheveux : quel lien entre la radioactivité d’un échantillon de radium et la vitamine C ? On prend ou a pris les deux pour une panacée universelle. On a bien compris qu’il s’agit d’un prétexte à faire 2 petits exercices en un seul sur 7 points.

La première partie sur la radioactivité déroule tranquillement des questions issues des connaissances exigibles de radioactivité, jusqu’à la question 3.2. où il faut bien comprendre dans le texte que l’activité initiale de l’échantillon est de 1 ?Curie=3,7.10^4 Bq ce qui nous permet de déterminer le nombre de noyaux initiaux N0=A0/lambda d’où l’on déduit que l’échantillon contenait initialement 1?g en utilisant la masse d’un noyau de radium convertie de l’unité de masse atomique au kg ou la masse molaire.

La seconde partie a pu faire peur en évoquant la conductimétrie, mais ici, cela se résume simplement à tracer 2 droites et à trouver l’intersection entre les 2. Plus délicat, les questions 4, qui nécessite un petit raisonnement sur les quantités de matière plutôt que les masses des deux espèces du couple AH/A-.

Le troisième exercice porte sur la dernière partie du programme : l’estérification. La seconde partie de cet exercice concerne le montage dean-stark que votre enseignant a peut-être évoqué en cours d’année. Il n’est pas demandé de connaître toutes les subtilités de ce montage et tout est expliqué dans le sujet. La question la plus délicate est peut-être :

L’expérimentateur observe attentivement le dispositif et décide d’arrêter le chauffage au bout de 50 minutes. Qu’a-t-il observé qui l’a conduit à prendre cette décision ?

Il fallait répondre que le niveau d’eau cesse d’augmenter à partir de 50 minutes ce qui permet à l’expérimentateur de comprendre que la synthèse est finie puisque l’eau est un des produit de cette synthèse.

Ce sujet Amérique du nord est assez ardue, chaque exercice présentant des questions qu’il ne faut pas traiter à la légère. On dirait un sujet issu de la première moitié de la décennie 2000. De manière étonnante, il reprend une partie des mêmes thèmes que celui tombé à Pondichéry : mouvement parabolique et estérification/hydrolyse.

Les sujets de physique du bac 2012 : pondichéry

Non non, il ne s’agit pas de donner les sujets qui vont tomber le 22 Juin 2012 mais de regarder ce qui est déjà tombé ailleurs dans le monde pour ce cru 2012.

Benoît s’étonnent sur twitter du fait que les sujets déjà tombés soient assez loin des prédictions de l’étudiant :

Il faut dire que ces prédictions sont basées sur une analyse statistique, or, personne au ministère ne se pose la question en ces termes et les sujets qui tombent sont simplement le reflet du goût de ceux qui les conçoivent. Il est intéressant de regarder ses sujets pour voir ce qui est dans la tête des concepteurs cette année. Comme je l’avais dit à l’étudiant, il est possible cette année, qui est la dernière avant un nouveau programme beaucoup moins calculatoire, que les concepteurs « se fasse plaisir » en demandant plus de démonstrations et de résolution sans calculatrice. Pour la calculatrice, je me suis bien trompé pour l’instant, mais pas pour l’aspect calculatoire.

Cette année a commencé avec Pondichéry (voir le sujet sur labolycee). Le premier exercice porte sur la mécanique avec le vol parabolique de l’avion zéro g et les satellites. Une approche très classique où il faut déterminer l’altitude maximale d’un vol parabolique en utilisant les équations horaires du mouvement puis la période de révolution orbitale de l’ISS à partir de son altitude de vol. Une petite révision des connaissances exigibles sur le mouvement parabolique et les satellites et vous devriez arriver à résoudre ce genre d’exercices.

Le deuxième exercice porte sur la spectrophotométrie avec une première étude sous l’angle ondulatoire qui permet d’interroger les candidats sur les ondes lumineuses.  Dans cet exercice, était posé une question qui a pu paraître difficile à certains candidats puisqu’elle faisait référence à la réfraction, vue en seconde :

Lors d’une réfraction air-verre, la déviation d’une radiation lumineuse est d’autant plus importante que la longueur d’onde de la radiation est faible. Sans faire de
calcul, compléter la figure de la feuille annexe (à rendre avec la copie) en y faisant figurer le trajet d’un rayon lumineux bleu et d’un rayon rouge à l’intérieur du prisme et après sa sortie.

Comme le bleu est de plus courte longueur d’onde que le rouge, c’est lui le plus dévié, par conséquent, on obtient la figure suivante :

La suite de l’exercice porte sur une détermination par spectrophotométrique de la concentration d’une solution de diiode. Détermination par étalonnage qui ne pose pas trop de problèmes, les seules difficultés éventuelles étant à la fin, le passage de la concentration molaire à la concentration massique. On se rappellera pour conclure l’exercice que cm=c.M

Enfin, le dernier exercice du tronc commun explore la fin du programme de chimie avec l’obtention du savon noir par hydrolyse basique à partir de tri-glycérides. Tout y passe : reconnaissance de groupes caractéristiques, écriture de l’équation d’une hydrolyse basique, connaissance du montage pour la réaliser, calcul de quantité de matière et enfin reconnaissance des parties hydrophiles et hydrophobes d’une molécule.

Ce sujet est intéressant pour réviser la dernière partie du programme de chimie et les ondes lumineuses. Il est relativement classique pour la mécanique mais beaucoup moins ardu que celui qui est tombé en Amérique du nord dont je suis en train de vous préparer un petit commentaire…. à suivre.

Quelques conseils pour réviser la physique

Pour réviser efficacement, ne vous prenez pas la tête ! Surtout ne faîtes pas comme elle, soyez actif.

Ça y est, nous y sommes, c’est le temps des révisions. Il ne reste plus qu’une semaine pour digérer un an de cours, formules, définitions et autres démonstrations. Pour ne pas frôler l’indigestion, tout au moins en physique, voici quelques conseils pour optimiser votre temps :

  • Choisissez une partie que vous souhaitez réviser.
  • Commencez par revoir les compétences exigibles correspondantes que l’on trouve au début des livres, que j’ai partiellement commentées ici pour la physique, et là pour la chimie. Entre le cours, le livre, les exercices et les commentaires sur Internet, on finit par s’y perdre. Pour y voir clair, il faut s’en tenir à ces compétences. Ce sont celles qui permettent aux profs qui font les sujets de bâtir les questions. Les connaître, c’est donc anticiper les questions qui vont être posées.
  • Ensuite, choisissez un sujet, dans vos annales ou sur le site labolycee, qui traite la partie que vous travaillez. Surtout, ne regardez pas les réponses. Repérez les différents types de questions : distinguez celles qui sont du cours pur (définition, relations et formules), des démonstrations et des applications. Entraînez-vous à rédiger les réponses. N’oubliez pas, lorsque vous rédigez, un correcteur doit pouvoir retrouver la question en vous lisant. Une bonne copie est une copie telle que l’on pourrait reconstruire tout le sujet sans l’avoir lu avant. Bien entendu, vous n’aurez pas le temps durant cette semaine de rédiger des sujets entièrement, mais il est important de travailler cet aspect.
  • En cas de doute ou d’oubli, regardez sur votre cours ou celui d’un autre (livre, internet, ce blog), vos fiches de révision ou celles d’un livre, toujours pas la correction. Il s’agit de comprendre pourquoi vous n’avez pas le déclic. Dans tous les cas, faites une lecture intérieure de la définition, relation ou démonstration. Visualisez les mots clés (pour une définition), la formule, la structure générale (pour une démonstration). Essayez de tout vous remémorer. Mais surtout, ne recopiez pas directement le cours sur votre compte-rendu. Cela n’aurait aucun intérêt maintenant. Vous l’avez déjà fait plusieurs fois cette année et si vous n’avez toujours pas mémorisé c’est la preuve que ça ne marche pas. La bonne méthode c’est de fermer votre cahier/livre/fiche, après la visualisation de la réponse, et rédiger la réponse. C’est comme cela que vous vous en souviendrez, en renforçant par l’écrit la mémorisation, en reformulant.
  • Une fois votre réponse rédigée, jetez un oeil à la correction, surtout pour les applications numériques.

Maintenant, la balle est dans votre camp, à vous de jouer ! Pour vous aidez, j’ai mis en ligne quelques commentaires sur les sujets tombés cette année : Pondichéry, Amérique du Nord et Liban.

Et n’oubliez pas, pour ne pas s’épuiser, alternez les disciplines, faites-vous un planning et faites de courtes pauses, régulièrement, pour vous détendre mais sans relâcher la pression. Mettez de côté toutes les distractions : quand vous êtes sur facebook, vos sms, la xbox, soyez-y à fond mais dans un temps limité, quand vous révisez, soyez-y à fond aussi.

La science nous explique [enfin] comment ne pas renverser son café en marchant !

CREDIT: H.C. Mayer and R. Krechetnikov

Vous êtes vous déjà demandé pourquoi il était si dur de marcher avec une tasse de café (ou de tout autre liquide) sans en renverser ? Et surtout, comment remédier à ce problème aussi universel que celui de la tartine qui tombe toujours du côté de la confiture ?

Une équipe de chercheurs en physique des fluides de l’université de Californie à Santa Barbara s’est aussi posé ces questions et voici quelques éléments de leurs réponses.

Tout d’abord, quelle est l’origine du problème ? Lors du déplacement de la tasse, un mouvement de balancier est créé à la surface du café et une vague se forme. Celle-ci rebondit régulièrement sur les parois de la tasse et le mouvement périodique de cette dernière créé par le marcheur a tendance à amplifier cette vague, de sorte qu’elle finit par passer par dessus bord et « Aïe, ça brûle ! ». Ce phénomène intervient généralement entre le septième et le dixième pas. Mais attendez, une minute : des oscillations libre à la surface et une excitations par le mouvement du marcheur, « c’est de la résonance, m’sieur ! ». Tout à fait, cher élève de terminale S, vous avez bien compris votre cours : la résonance a une fois de plus frappé (voir quelques vidéos de résonance pour vous rafraîchir la mémoire).

CREDIT: H.C. Mayer and R. Krechetnikov

Bien, nous avons compris l’origine du problème, maintenant comment y remédier ? Plusieurs solutions sont préconisées par l’équipe de l’université de Santa Barbara :

  • Marchez doucement : les buveurs de café ont tendance à accélérer pour atteindre plus rapidement leur destination, espérant prendre de cours la maudite vague sauteuse de bord de tasse à café. Bien mal leur en prend, il a, en effet, été scientifiquement prouvé que plus on cherche à marcher vite, plus on se rapproche de la fréquence propre du mouvement du café ce qui a pour conséquence d’amplifier la vague.
  • Regardez la tasse, pas vos pieds : les chercheurs ont trouvé que les participants volontaires à l’expérience renversait plus souvent du café lorsqu’il regardait leur pied que la tasse. L’explication est la suivant : en regardant la tasse, le marcheur a tendance à ralentir, de plus, il réduit naturellement les vaguelettes créées par son mouvement (en physique des fluides, on dit qu’il réduit le bruit de fond). A ce point de l’étude, j’aimerais ajouter ma propre expérience que les chercheurs n’ont pas envisagé. Il me semble que l’on renverse encore moins de café en regardant au loin plutôt que sa tasse. C’est un résultat fondée sur l’expérience d’un seul et donc sujet à caution… Je vous invite, cher lecteur, à confirmer ou infirmer ce point, fort de votre propre expérience.
  • Accélérez graduellement : en démarrant brusquement, une grosse vague est créée et c’est celle-ci qui finira par passer par-dessus bord.

Mais la meilleure solutions selon les auteurs serait de changer la forme des tasse à café, en s’inspirant des réservoirs de carburant anti-sloshing (ballottement) des missiles. Deux solutions sont proposées : mettre des parois souples aux tasse à café ou placer une série d’anneaux à l’intérieur des parois de la tasse, avec une forme calculée pour absorber certaines fréquences dans le mouvement du liquide.

Au fait, vous ne me croyez pas que des chercheurs ont réellement fait cette étude ? Et bien, amis anglophones, la voici, dans sa version originale. Toutes les images illustrant cet article sont tirées de l’article original.

delaphysique.com pour réviser le bac

delaphysique.com comporte vingt modules de physique à retrouver dans un fiction mettant en jeu un détournement d’avion. En écrivant le scénario, je n’ai pas oublié les futurs bacheliers et huit des vingt modules permettent de revoir des notions abordées en physique durant l’année de terminale S :

  • le module « qu’est-ce que le son ? » est une bonne introduction à la notion d’onde,
  • « Les bombes sales » et « une centrale nucléaire peut-elle exploser comme une bombe ? » explorent la radioactivité et les réactions nucléaires,
  • « Les satellites espions » traitent de la satellisation,
  • « Les puces RFID » sont une illustration du phénomène de résonance,
  • « le photocopieur » explique quelques notions de mécanique quantique,
  • et « comment mesurer le temps ? » vous permet de voir le chapitre du même nom que vous n’avez peut-être pas traité en classe par manque de temps.

Les spécialistes n’ont pas été oublié et le module sur « les ondes radio » correspond à l’introduction du cours sur la transmission d’informations.

Il est possible d’accéder directement à ces modules, après l’introduction, en cliquant sur « accès aux modules pédagogiques » :

 

Mouvement des satellites et des planètes : ce qu’il faut en retenir

Continuons avec la série des compétences et savoir-faire exigibles du programme de physique de Terminale S. Voici l’une des parties les plus compliquée du programme de physique car il y a un peu de tout : de la géométrie et des équations différentielles. Fort heureusement – si l’on peut dire – c’est tellement compliqué qu’on ne peut rien demandé de plus que ce qui est écrit ci-après.

Voyons donc les compétences exigibles sur le mouvement des planètes et des satellites c’est un fichier pdf lié car il y a beaucoup de figures et de formules.

Pour ceux qui ne passent pas le bac, voici une petite vidéo pour épater ses ami(e)s en soirée grâce à la physique. Pour les autres, interdit de lire cette vidéo tant que vous n’avez pas finit de potasser ce qu’il faut retenir du mouvement des satellites et planètes.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=i_f3SkxTWxc[/youtube]