Comme l’explique l’article intitulé « mieux comprendre l’échec scolaire », celui-ci résulte souvent de facteurs multiples et intriqués touchant par exemple à la sociologie, à la pédagogie ou à la psychologie. Nous allons voir, à travers le cas d’une adolescente de 17 ans, comment les difficultés familiales peuvent précisément empêcher un enfant d’investir sa scolarité, alors même que ses parents essaient d’agir au mieux pour l’accompagner dans les épreuves traversées.
Archives de l’auteur : LeWebPédagogique
Mieux comprendre l'échec scolaire
Reprenant les travaux de E. et G. Chauveau, deux chercheurs spécialistes des ZEP à l’Institut national de recherche pédagogique (INRP), l’Inspectrice générale de l’Education nationale Francine Best recense six marqueurs inextricablement liés qui témoignent de l’échec scolaire (L’Echec scolaire, Puf, 1997) :
Adolescence et toxicomanie
Depuis la seconde moitié du XXème siècle, la consommation de substances agissant sur le psychisme (appelées psychotropes) s’est beaucoup développée, notamment chez les jeunes, après les années 70. Les sensations d’euphorie, de détente ou de désinhibition engendrées artificiellement par des produits licites (alcool, tabac, médicaments) ou illicites (haschich, ecstasy, cocaïne, LSD, héroïne, etc.), s’avèrent particulièrement recherchées à l’adolescence. Cependant, la prise de psychotropes peut témoigner d’un malaise sous-jacent et représenter un grave danger sur les plans physique, psychique, familial et social. Comment, en tant que parent, saisir et dénouer le lien parfois mortifère qui unit un adolescent à la prise de toxiques ?