Le mystère des plafonds

La Toscane, importante région de l’Ouest de l’Italie, regorge de trésors culturels. En effet, durant notre séjour dans les environs de Florence, nous avons eu l’occasion de découvrir nombre de monuments et œuvres tels que des places, des musées ou encore des statues. Cependant, ce que nous avons préféré observer n’a pas été cité puisqu’il s’agit en réalité…des plafonds. Cela peut sembler étonnant, or ces derniers sont souvent le résultat d’un important travail artistique: il suffit de lever les yeux afin de profiter de leur beauté et être ainsi projetés dans une autre dimension. Nous allons maintenant vous présenter brièvement les plafonds qui nous ont le plus marqués.

– Ce premier plafond est un peu particulier étant donné qu’il s’agit en fait de l’une des coupoles (voûte d’un dôme) dominant la Chapelle des Médicis (à Florence). Elle est recouverte de fresques, datant de la première moitié du XIXe, qui exposent des scènes tirées de la Bible (Adam et Eve mangeant le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, Adam et Eve chassés du Jardin d’Éden, Caïn tuant son frère Abel, naissance de Jésus, crucifixion du Christ, résurrection du Christ, etc ). On peut constater l’affluence de couleurs vives, chatoyantes qui font ressortir l’importance de ces représentations. Pour la petite anecdote, il était à l’origine prévu de revêtir l’intérieur de la coupole de lapis-lazuli orné de motifs floraux en bronze doré. Mais avec la disparition de la dynastie des Médicis, ce projet fut abandonné.

(pour plus d’informations au sujet de la Chapelle des Médicis: https://fr.wikipedia.org/wiki/Chapelles_des_M%C3%A9dicis)

– Les trois photographies ci-dessous proviennent du Musée des Offices de Florence.

3ème image
1ère image
2ème image

La première immortalise une partie du plafond qui surmonte l’iconique couloir du bâtiment. Ainsi, y sont exhibées de somptueuses ornementations sur fond de scènes bibliques. On retrouve également une fraction de celui-ci sur le second cliché. Enfin, on peut apercevoir un autre plafond de ce même lieu. Constitué dans son intégralité de lambris doré et passant difficilement inaperçu, il s’agit personnellement de mon plafond favori.

(pour plus d’informations au sujet du Musée des Offices: https://fr.wikipedia.org/wiki/Mus%C3%A9e_des_Offices)

– Cette voûte du Palazzo Publico de Sienne et, plus précisément, de la salle du Risorgimento (ou salle de Victor Emmanuel) nécessite d’être expliquée à cause du nombre important d’éléments qu’elle contient. En son centre, est représenté un oculus (Allégorie de l’Italie libre) entouré des Regioni (Régions). Le tout forme alors le jeune État italien. Sur les côtés, on retrouve quatorze médaillons sur lesquels sont représentés de célèbres hommes de l’histoire du Risorgimento ou, traduit littéralement, le «Résurgence» de l’Italie (d’où le nom de la salle qu’elle surmonte), accompagnés de citations dont ils sont généralement les auteurs. Lorsque nous l’avons remarqué, nous avons été intriguées par l’origine des maximes qui y sont inscrits et avons donc réalisé des recherches complémentaires.

(pour plus d’informations au sujet du palazzo Publico: https://fr.wikipedia.org/wiki/Palazzo_Pubblico_(Sienne)

Oriane et Cathy

Du bloc de marbre à l’icône de l’art

Le 13 décembre, lors de notre 2e journée de séjour en Toscane, nous nous sommes rendus pour la deuxième fois à Florence ! Après une vraie nuit de sommeil, le bus nous a déposés au bord de l’Arno, le fleuve qui traverse la magnifique ville de Florence. Vingt minutes de marche intensive plus tard (parce que oui les latinistes sont des sportifs?!) nous arrivons enfin devant ce magnifique musée qu’est l’Académie de Florence. C’est là où se trouvent de nombreuses œuvres extraordinaires comme celle que je vais vous présenter aujourd’hui , Le David de Michel-Ange. Arrivés devant le musée, nous avons dû nous séparer en différents groupes pour fluidifier la visite. Après 30 min d’attente et de blagues de qualité discutables, nous sommes enfin entrés dans l’Académie.

Arrivés dans ce bâtiment somptueux, les différentes personnes qui se chargent de l’accueil nous ont donné des sortes d’écouteur reliés à un micro pour mieux entendre la médiation des élèves de première qui nous faisaient la visite. À partir de là, la magie opère. La première salle est constituée d’un long couloir très large et haut avec au bout, sous un dôme de verre qui diffuse les rares rayons de soleil qui arrivent à traverser les nuages, le David. Vraiment mis en avant dès la première salle, sa présence est imposante. Dans le couloir qui mène au fameux David, de nombreuses sculptures et œuvres picturales tout aussi magnifiques les unes que les autres sont disposées de part et d’autre. Comme un amuse-bouche pour préparer le plat, les œuvres sont disposées alignées tout le long du couloir tantôt sculptures tantôt tableaux. Après avoir regardé les œuvres du couloir avec admiration, nous nous avons découvert la pièce maîtresse de ce musée, le David dans toute sa splendeur.

Vue de plus prés , la statue est encore plus impressionnante, elle semble beaucoup plus petite dans les livres et les photos que dans la réalité. Le fait de se trouver à quelques mètres de la statue nous laisse admirer tous les détails qui ne sont pas forcément visibles sur des photos. Les cheveux, le buste, les jambes, tout est fait pour sublimer l’œuvre qui était un bijou de détails et de satisfaction pour les yeux. La médiation faite par mes amis de 1ère nous a appris que la statue ne respecte pas les proportions du corps comme par exemple ses mains qui sont en réalité beaucoup plus grosses que celles d’un humain « standard ». Après avoir inspecté la statue en détail , effectivement si on se concentre fortement sur les tailles et proportions, on observe une différence . Mais ce que je trouve le plus fou c’est la capacité de l’artiste à cacher cela pour que ce ne soit pas visible au premier coup d’œil, une performance plus que remarquable. Faire le tour de la statue m’a permis par la suite de mieux observer les éléments que l’on ne voit pas de face , comme par exemple je cite le « joli *fessier de David » exprimé par l’un de nos médiateurs dont je ne citerais pas le nom ! Même aujourd’hui, quatre mois plus tard, je reste encore marqué par la découverte de cette œuvre , cela restera à jamais gravé dans ma mémoire comme un moment fort où j’ai pu découvrir l’une ou même la plus belle statue du monde, Le David de Michel-Ange.

Ci-dessous , je vous laisse admirer l’illustration magnifique réalisée par ma camarade Charlotte qui a dessiné sa représentation personnelle du David de Michel-Ange.

Charlotte et Gabriel

Daniel Buren au Musée d’Art Contemporain de Sérignan (Mrac)

La cabane au mille et une couleurs

La cabane éclatée de Daniel Buren :

La cabane éclatée de Daniel Buren est une installation artistique fascinante qui se trouve au Mrac à Sérignan. Cette œuvre d’art est la première chose que j’ai vue en entrant dans le musée, et elle est difficile à manquer en raison de son énorme taille et de ses couleurs vives. La cabane est composée de plusieurs sections, chacune de couleur différente. Les visiteurs peuvent entrer dans la cabane et explorer les différentes pièces, chacune d’entre elle ayant une lumière et une ambiance unique à ne pas manquer. La cabane éclatée de Daniel Buren est également un exemple fascinant de l’art minimaliste. L’installation est composée de formes géométriques simples et de couleurs primaires, qui créent un effet visuel saisissant.

J’ai été très intéressée par l’histoire de la cabane éclatée de Daniel Buren. J’ai appris que l’installation avait été créée entre 1999 et 2000 pour l’exposition nommée « Daniel Buren – Mises en demeurés » à Villeurbanne. Cette oeuvre à été l’une des dernières cabanes faites par l’artiste et donc l’une des plus lumineuses. Elle à été exposée en 2006 au musée Mrac à Sérignan par Daniel Buren lui-même et n’a jamais été retirée depuis son installation et a été placée dans une grande salle blanche pour mieux la contempler.

Enfin, je suis également impressionnée par la manière dont la cabane éclatée de Daniel Buren a réussi à susciter des réaction différentes chez les gens. Certains ont été fascinés par l’installation, tandis que d’autres l’ont trouvée trop simpliste ou même ennuyeuse. Pour ma part, j’ai été captivée par la simplicité et la beauté de l’œuvre. Je pense que cela montre à quel point l’art est subjectif et comment il peut affecter les gens de manière différente. Si vous êtes dans la région, je vous recommande vivement de visiter cette œuvre.

Voici quelques photos de la cabane éclatée :

Anna

L’Hybris

Qu’est ce que l’hybris ?

L’hybris, qui est également appelé hubris ou ubris, est une notion grecque. On le traduit par « démesure ». Ce terme désigne un sentiment ou un comportement violent qui est inspiré par des passions : l’excès de pouvoir par exemple, mais particulièrement l’orgueil ou l’arrogance. Pour les Grecs, ces termes étaient opposés à la tempérance et la modération, atteignables grâce à la connaissance de soi et de ses limites.

L’hybris à travers les mythes

Le mythe de Prométhée :

Dans la mythologie, Prométhée est un messager divin. Ce dernier était chargé, avec son frère Épiméthée, de distribuer aux hommes et aux animaux les dons nécessaires pour qu’ils puissent survivre. Cependant, Épiméthée donna tous les dons comme la force, le courage, l’agilité et la rapidité aux animaux, et lorsque ce fut au tour des hommes, il ne restait plus rien. Pour réparer l’erreur de son frère, Prométhée décida de dérober le feu aux dieux pour le distribuer aux hommes. Cette action fâcha Zeus, le dieu des dieux. Il décida donc de punir Prométhée. Ce dernier sera attaché sur le mont Caucase, et chaque jour, un aigle viendra lui dévorer le foi, qui repoussera chaque nuit. Ce supplice est donc la punition de Prométhée pour avoir gouté à l’hybris en se pensant supérieur aux divinités.

Le mythe d’Icare :

Dans la mythologie, le roi de Crète avait conçu un labyrinthe pour y enfermer le Minotaure. Cependant, Dédale a aidé le jeune héros grec Thésée à retrouver le chemin pour sortir du labyrinthe grâce à un fil. A sa sortie, Thésée s’enfuit avec Ariane, la fille du roi, car cette dernière était tombée amoureuse du jeune héros qui avait tué le minotaure. Furieux, le roi se vengea en enfermant Dédale et son fils Icare dans le labyrinthe. Alors, pour fuir la Crète, Dédale fabriqua des ailes avec de la cire et des plumes. Il interdit à Icare de s’approcher trop près du Soleil car la cire pourrait fondre. Mais ce dernier, grisé par le vol, oubli l’interdit et prenant trop d’altitude, la chaleur fit fondre la cire et les plumes se détachèrent. Alors, Icare descendit en chute libre et se noya dans la mer.

On remarque alors qu’Icare aurait été victime d’un orgueil démesuré en pensant pouvoir dépasser la limite fixée.

Le peintre Pieter Brueghel l’Ancien a fait de ce mythe, une huile transposée sur toile : La Chute d’Icare. On y voit l’être humain, environné de la nature. Il aménage son environnement : la culture en terrasses, les villes…. Il reste cependant soumis aux rythmes naturels : le jour, la nuit, les saisons…. Enfin, si l’on se concentre bien, on aperçoit Icare en train de se noyer dans la mer. On remarque alors que personne n’y fait attention, même pas les animaux. Ce n’est qu’un détail du tableau alors que ce dernier porte son nom. Il est presque invisible. Voilà ce que son orgueil démesuré lui a apporté. Il ne mérite que la mort.

Nous pouvons aussi analyser la notion de l’hybris à travers le regard des philosophes antiques pour comprendre sa complexité. L’hybris, relié à l’idée de démesure et d’autres notions sont traditionnellement jugées de façon négative, notamment critiquée par Platon. Ce dernier bannit l’idée de démesure et d’injustice et possède une volonté de montrer ce qui est juste à dire à propos des dieux et des héros, dans un but d’éduquer à la vertu. Platon est donc définitivement contre l’idée de l’hybris, contrairement aux sophistes de Calliclès et de Thrasymaque considérant l’hybris comme l’accomplissement de soi. En effet, selon eux, l’ évolution de l’histoire humaine est en partie grâce à l’acte démesuré, en détruisant un ancien ordre, on en crée un nouveau. Calliclès affirme que la nature impose une loi, une justice : celle du plus fort. De ce fait cela est devenu une norme, définissant le juste selon la nature et c’est pourquoi il défend l’idée de l’hybris, de la démesure des désirs et des passions comme accomplissement de soi et quête du bonheur qui considère les autres comme un obstacle.C’est précisément cette ambivalence de destruction / création que critique Platon. Les objectifs de Platon sont d’exclure la démesure chez les dieux, de dénoncer l’ambivalence de la démesure dans les récits mythiques et les tragédies et d’exclure les modèles de démesure des récits mythiques proposés aux citoyens dans un but de préservation.

Cette notion peut également être constatée durant notre époque, par exemple, en 1979 Raymond Aron, philosophe français, a dit à propos de Valéry Giscard d’Estaing, qu’un chef d’État a beau être intelligent et instruit, il échoue dès lors qu’il imagine pouvoir régler tous les conflits en oubliant que l’Histoire lui échappe : « on peut donc être atteint d’hybris, autant en se livrant à la folie de la domination qu’à la conviction de pouvoir la régenter par une illusoire maîtrise rationnelle de toutes les situations. » Nous pouvons aussi remarquer l’hybris chez les différents chef d’états autoritaires durant l’histoire, prônant leurs idées démesurées comme normes et voyant comme obstacle toutes personnes obstruant leur quête vers le pouvoir. 

Léna et Paul

Persée et Méduse Version 2023

Donc, on a Persée le beau héros fort et courageux, à qui Polydecte, l’amoureux de sa mère dont le nom ressemblerait presque à celui d’un remède contre la grippe, a réclamé la tête d’une infâme créature venue des profondeurs des abîmes, de la plus méchante des mécha- Hein, quoi, on arrête la comédie ? Bon… Persée se vit confier une tâche : ramener la tête de la “Méduse”. Alors, c’est sûr qu’y en a au moins la moitié d’entre vous qui se sont directement dit : “tuer une méduse ? C’est un jeu d’enfant !”, et qui ont directement pris le prochain avion pour aller à la plage et tuer une méduse… Mais ce n’est pas de cette méduse dont je parle, elle est moins… Molle, celle-là. Nan, la Méduse, c’est une Gorgone, une fille avec des cheveux bizarres qui peut pétrifier les gens en un regard… C’est ça le pouvoir de la mocheté les enfants. La particularité de Méduse, c’est que ses cheveux à elle étaient tellement sales qu’on aurait presque dit… Et oui… Des serpents. La dernière douche qu’elle a prise remonte sans doute à belle lurette !

Mais bon… Notre bel homme, ce héros au cœur d’or prêt à tout pour sa mère, s’arma donc de ses meilleurs équipements : un bouclier 100% inox, bien nettoyé donc bien bien luisant, et son “épée”… Faut pas lui dire mais c’est juste un couteau de cuisine. Il paraît que “le pouvoir de la pensée positive”, ça permet de faire des miracles… Et bah voilà la preuve, Persée coupait plein de trucs avec son couteau de cuisine ! Ca fait un peu psychopathe posé comme ça, mais vous n’avez pas tort non plus. Ah, et en plus de tout ce joyeux bordel, on pouvait également le voir avec les dernières Nike Air Force- Ah non, on me signale à l’oreillette qu’il porte un cosplay d’Astérix le Gaulois, autant pour moi ! Et oui, notre bel étalon avait des chaussures ailées à… Ses talons… Oui, j’ai pas de rimes, c’est vrai…

Bref, avec tout son attirail du p’tit soldat, le héros s’en alla donc vers le pays des Merveilles, mais sans les Merveilles… Et avec une femme puante à la clé. Pas le meilleur des scénarios, j’avoue, mais on avait plus assez d’argent pour faire un truc correct… Bref, voyage éclair, et on se retrouve instantanément face au temple où réside la vieille femme, oui on change complètement le mythe, tant qu’à y être !

Méduse l’attendait, avec une coiffure… Coiffée, on peut pas vraiment qualifier ça autrement. C’était déjà un effort considérable pour elle que d’avoir ne serait-ce que déplacer une de ses mèches de cheveux ! Et c’était d’ailleurs étonnant que ceux-ci tiennent encore sur sa tête après tout ce temps et… Surtout avec cette épaisse plaque de crasse… Bref, nous ne sommes pas là pour parler de ça. La scène se déroula à peu près comme ce que je vais vous expliquer… La légende raconte même que Keanu Reeves s’en inspira pour jouer Neo, et qu’elle aurait inspiré les plus grands acteurs du cinéma actuel, comme le très célèbre Arthur Schwarzennenegueguère, et tant d’autres après lui…

Persée débarqua, armé de son seul charisme (et d’un couteau de cuisine) dans le temple, où l’attendait Méduse, avec un diabolique sourire… Soudain, au moment où la porte d’entrée claqua, une musique se lança. Une musique non pas dramatique… Mais plutôt… Amusante ? Un air un peu funky… Les démons de minuit, quelque chose un peu dans ce style, avec du bon vieux son et un air qui bouge ! Car oui, Méduse était présente, et s’était retournée alors, la musique jouant en arrière-plan…

Et alors, Persée comprit que son heure était venue… Il commença directement à courir vers la femme face à elle, ignorant les sons, les images, l’odeur, comme si rien n’existait à ses yeux excepté Méduse… Ne confondez pas ça avec une scène où deux amoureux se retrouvent. C’était très, très dramatique à l’époque ! Franchement, vous n’avez pas connu l’ère sombre du Disco, et l’ère qui la précédait à peine… Celle du rock à la Johnny… Qui, il faut se le dire, allumait le feu ! (sans mauvais jeu de mot.)

Puis, soudain, un seul mot fut perceptible, comme une douce mélodie, et tout se coupa brutalement… “SOLEIL !” venait de hurler Méduse, qui s’était subitement retournée pour contempler le long couloir, avec en son centre un Persée parfaitement figé, son bouclier face à lui, une goutte de sueur perlait sur son front tandis que le temps passait, et passait… Puis d’un coup, Thierry Hazard se mit à hurler “POUR ALLER DANSER LE JERK !”, et la partie reprit.

Autant vous dire que vu la longueur du couloir, le temps de la partie fut assez long… Persée, pour se divertir sur le chemin, tenta même des positions étranges, loufoques, parfois très osées, certaines faisant rire la Méduse comme jamais auparavant… On aurait presque dit deux potes qui se retrouvaient pour aller boire un coup, et pour aller faire les fous ! (10 points au prochain contrôle à celui qui a la référence… S’adresser à Mme VELOT, avec un V comme dans vélo ! Ça se prononce pas vélo hein, mais veulo si vous préférez, bref…)

Mais toutes les bonnes choses ont une fin… Et, sur un air un peu théâtral, sur des paroles de Philippe Katerine, le son fut coupé pour de bon… Et personne ne le remit, hein, on ne va pas refaire la blague ! Méduse venait de se faire couper façon kebab… Ou wok, je ne m’y connais pas vraiment en cuisine… Bref, sa tête venait d’être tranchée par le couteau de Persée, qui grâce au “pouvoir de la pensée positive” venait de réussir le miracle de pénétrer deux mètres de crasse avec une lame en inox, et de faire une découpe latérale, chirurgicale pourrait-on dire même. La légende raconte que Persée ouvrit un restaurant après ça nommé “Le Méduse”, où il ne vendrait que des plats découpés… Des pâtes découpées (horreur pour les italiens !), des steaks découpés, même l’eau serait découpée ! Mais ça, personne ne l’a encore prouvé…

Mais bon, muni de la tête de la vieille, empestant à vingt kilomètres à la ronde, le héros sortit donc du temple, et retourna auprès de Dumbledore pour conter ses- Ah, zut, je me suis encore trompé d’histoire… Il retourna donc auprès du mec au nom de médoc, pour lui donner en cadeau une puanteur affreuse, quelque chose que personne n’aurait aimé posséder… Mais qui semblait juste contenter le vieillard, un peu fou celui-là.

Et ainsi, depuis le Disco a été enterré avec le corps de Méduse, et on raconte qu’on ne retrouva jamais ni l’un, ni l’autre !

Paul et Roman

La façade de la cathédrale de Sienne

La cathédrale de Sienne ou cathédrale Notre-Dame-de-l’Assomption, appelée couramment Duomo di Siena se situe dans la magnifique région de la Toscane.

Elle a été construite entre 1215 et 1263 et conçue par Nicolas Pisano ainsi que son fils. Elle mêle le style roman toscan, à travers les rayures noires et blanches du 14 ème siècle ,et gothique. La construction de la cathédrale se fit sur plusieurs années en raison du prix élevé des matériaux et du transport.L’édifice est composé d’une cathédrale,d’un campanile et d’une coupole (Duomo Nuovo).

La cathédrale offre une abondance d’œuvres sculptées ,ainsi qu’une magnificence et diversité de matériaux, tel que le marbre, le travertin (toits),le calcaire, l’albâtre (sur les arcs et les voûtes) et la mosaïque.

En effet, les ornements luxueux qui lustrent la façade servaient à préparer le chrétien qui pénétrait dans l’édifice ,à la rencontre avec la mère de Dieu.La vierge Marie représente la figure protectrice et souveraine de la ville et c’est en son honneur que le temple fut édifié.

La façade comprend trois grands portails dont un central en bronze.Ce portail central, exécuté en 1958 par le sculpteur Enrico Manfrini, représente la Glorification de Marie à travers plusieurs scènes de sa vie terrestre (Annonciation, Visitation, Nativité de Jésus, Fuite en Égypte, …) culminant avec son Couronnement.

Au dessus de chaque portail se trouve un portrait qui fait référence à l’histoire de la ville de Sienne. Sur la porte de droite, se trouve un portrait d’Andrea Gallerani. Cet homme qui tua une autre personne pour avoir proclamée des paroles blasphématoires, s’enfuit, pour ensuite revenir changé et se consacrer à la prière et à la charité. Surplombant le portail de gauche, se trouve un portrait de Giovanni Colombini, un riche commerçant siennois et fondateur vers 1360 de la Confrérie laïque des Jesuates. Enfin au centre se trouve le portait d’Ambrogio Sansedoni ,le saint patron de la ville.

Les embrasures des portails sont composées de colonnes torses cannelées ornées de feuilles d’acanthes .

Le centre de la façade est percé d’un oculus fermé par un vitrail du XVIe siècle que l’on retrouvera après avoir pénétré dans l’édifice ; celui-ci est entouré de niches où apparaissent des bustes d’Apôtres et de Prophètes.

Camaino di Crescentino, achève la partie supérieure de la façade en 1317, lui conférant ainsi son actuel aspect à trois gâbles, venus souligner la présence du vaisseau centrale et celle des collatéraux à l’intérieur de l’édifice. Ces gâbles sont ornés de mosaïques,réalisées en 1878 à partir de modèles conçus par les peintres Luigi Mussini et Alessandro Franchi; ces mosaïques représentent, à gauche, La présentation de Marie au temple, au centre Le couronnement de la Vierge, et à droite, La nativité.

Petite anecdote!

Pourquoi peut-on observer une statue de la louve au côté de la cathédrale, n’est elle pas le symbole fondateur de la ville de Rome ?

Effectivement, la louve a bien recueilli et materné les deux frères à l’origine de la fondation de Rome: Romulus et Remus. La louve de Sienne fait alors office de clin d’œil à la généalogie des deux frères. Elle commémore la fondation légendaire de la ville de Sienne par le fils de Remus, le frère assassiné. En effet, après le meurtre de son père, les deux fils de Remus: Siennus et Achius fuirent leur oncle sur deux chevaux que Diane et Apollon leur avaient fournis. Les chevaux étaient de couleurs blanche et noire d’où l’origine des couleurs du blason de Sienne. Ils emmenèrent la louve qui avait nourri leur père et oncle avec eux .

Siennus se sépara de son frère et atteignit un lieu où il décida de s’installer et d’y fonder une ville :la ville de Sienne .

C’est ainsi que la louve deviendra l’emblème de la ville .

Toujours plus d’anecdotes !

Petits tips pour différencier les deux louves :  

  • louve siennoise : regarde toujours devant elle .
  • Louve romaine: tourne la tête sur le côtés.

Antoinette

Dolores

Ce soir je penserai à toi

A ton visage, à tes cheveux

A ton parfum vert et sucré

A ta délicatesse sincère

A tes yeux faits de l’océan

Pourras-tu un jour m’excuser ?

Regarde-moi une dernière fois

Et je resterai avec toi.

D’Ogygie à ma Grèce natale

Ton souvenir devant moi

Et espérant te voir te retourner

Avec un sourire heureux et amoureux.

Arthur

Petit recueil du latiniste aguerri

Vous pourrez découvrir si dessous les 4 poèmes de deux latinistes avisés, pas peu fiers de ce recueil mal écrit et vous souhaitant une agréable lecture.

UNE MARCHE PLUVIEUSE

Ici, le voyage est pour moi une exploration, mais,

De l’hôtel d’une ville thermale aux offices florentins

La pluie acharnée nous suivra dans nos explorations,

Mais son plic-ploc ne nous stoppera pas ,

Et ses revers tranchants ne nous feront qu’effleurer.

Alors je continue cette marche insatiable, inépuisable

Au rythme de ma chanson, l’orage se fait plus lourd,

Et mon rhume plus pesant, me prend le nez puis la gorge,

Cette sensation terrible pendant que ma doudoune s’imbibe

Du liquide meurtrier, cette sensation de froid qui me fait dire

Que ses revers tranchants me touchent et me rafraîchissent.

L’eau n’a cessé de tomber, de remplir nos esprit et nos chaussures,

Et ceux qui adoptaient jadis une marche assurée, posent maintenant leurs pied

Avec une grande délicatesse ; moi, j’ai transporté mon malheur sur des kilomètres,

Et enfin au chaud, j’ai savouré les plaisirs de la maladie.

Ce long texte est donc dédié à une marche Italienne,

Restée longtemps dans mes souvenirs,

Pour le calvaire qu’elle a porté, mais aussi pour sa beauté.

TRADUCTION

Tic-Tac,Tic-Tac, l’horloge est en train de tourner

Tic-Tac,Tic-Tac, les esprits sont échauffés

Tic-Tac,Tic-Tac, ablatif ou vocatif

Tic-Tac,Tic-Tac, demande pas ça à Félix

Tic-Tac,Tic-Tac, pas de place à la détente

Tic-Tac,Tic-Tac, on glisse peu à peu dans la pente

Tic-Tac,Tic-Tac, d’une montagne biscornue

Tic-Tac,Tic-Tac, de grottes aux mots inconnues

Tic-Tac,Tic-Tac, quand la feuille est corrigée

Tic-Tac,Tic-Tac, on est tous un peu paumé

Donc à toi futur élève,

Ne cherche pas à être génie, fais seulement ce qu’on te dit.

Tourbillon

Quand j’entre dans cette classe je vois des mondes,

Des mondes froids, chauds, propres et poussiéreux,

Où des mots s’entassent et virevolte aux vents des dires

D’un Nathan qui s’agace devant Wylson jamais sérieux.

Je vois des statues de marbre aux côtés de gelati,

Je vois Madame Velot de marbre devant Adri en short David,

Je vois des élèves terrifiés, pétrifiés devant l’éval du subjonctif,

Je vois des gens amusés de Gustav et son frigo jamais vide.

Dans ce tourbillon de poussière je ne vois d’éléments triviaux,

Seulement des élèves chaleureux, quoi qu’un peu malheureux

Quand la traduction s’invite et que nos rigolades prennent la fuite,

Et nos pensées mélangées se diffusent sur le papier.

Malgré tout que ce soit au fond d’un hôtel miteux

Ou dans une classe récurée, ce tourbillon mal étoffé

Ne cessera pas de tourner ;

Quoi qu’il en sorte, quoi qu’il accueille il continuera son mouvement,

Et quand le moment viendra d’en sortir à mon tout,

Je soufflerai une parcelle de son vent pour dire une dernière fois : merci.

Chers Élèves de troisième

Chers élèves de troisième, il vous faut prendre Latin

Malgré le subjonctif, cela se passera bien

Des voyages en Italie et quelques points au bac

Valent bien quelques Virgile, Sénèque ou bien Pétrarque

Ces notes chaleureuses, vous mettront baume au cœur

Car vous le verrez bien les maths, quel malheur !

Être le chouchou des profs de français cela n’est pas plus mal

Car avoir des bonnes notes : dissert ou commentaire cela n’est pas banal

J’espère à travers ces quelques mots vous avoir convaincus

Car être l’élite de la nation et sauver une langue perdue

Est un honneur pour nous, mes frères n’hésitez plus.

Au revoir et à bientôt, signé les élèves préférés de madame Velot.

Adel et Marin

Guide pour un voyage réussi en Toscane : Sienne

Connue dans le monte entier pour son célèbre Palio, la ville de Sienne est un point de passage obligatoire pour quiconque décide de visiter la Toscane. Ce guide propose un tour complet de la ville pour en découvrir tous les charmes et vous aider à planifier votre voyage en Toscane.

Itinéraire vers le centre de Sienne

Avant de commencer la visite de la ville, il faut d’abord en avoir une vue d’ensemble : pour cela, rien de mieux que la Via Camporegio, juste à côté de la Basilique San Domenico. Vous y trouverez une vue imprenable sur la partie sud-est de la ville, avec ses maisons en briques rouge-brun, son impressionnante torre del Mangia et son splendide Duomo Santa Maria della Scala.

Après avoir pris quelques photos de la ville, continuez votre descente de la Via Camporegio (vers l’Est) et vous tomberez (à droite) sur des escaliers aux larges marches faites de briques : empruntez-les et vous découvrirez en contre-bas une fontaine médiévale, celle de Fontebranda. C’est un édifice du 13ème siècle qui abrite, entre voûtes et murs de briques, et sous un toit crénelé, une source d’eau d’un bleu étonnamment turquoise. Citée par Dante dans sa Divine Comédie, cette fontaine ressemble à une oasis emmurée.

A partir de là, pour entrer dans la cité, rien de plus simple, il suffit de prendre la Via Fontebranda et de la suivre jusqu’à la Piazza del Campo (attention, ça monte !). Vous voilà au cœur de la ville.

Il Campo

La Piazza del Campo est sans doute l’une des plus belles places au monde. Elle est considérée par beaucoup comme LE point culminant de la Toscane. Edifié au 13ème siècle par le Gouvernement des 9, ou « bon gouvernement », pour signifier la puissance de la ville sur les cités voisines et l’imposer en véritable rivale de Florence, Il Campo est une place légèrement incurvée, en forme de coquille Saint-Jacques. Elle est entourée de « palais » (palazzi) aux styles différents et surplombée par la monumentale Torre del Mangia.

Digression adressée à ceux qui visitent Sienne le 2 juillet ou le 16 août : Il Palio

Deux fois par an, le Campo est le théâtre d’une course très particulière : le Palio. C’est une course à cheval dans laquelle sont représentées 10 des 17 « Contrade » (comprenez quartiers) de Sienne. Au vu de l’étroitesse de la piste, il est impossible de faire courir 17 chevaux, les 7 quartiers qui n’ont pas été représentés concourent donc automatiquement l’année suivante et trois autres sont tirés au sort. Le Palio est une rude course, les cavaliers montent à cru et tous les coups sont permis : bousculades, coups d’épaule et de cravache contre le cheval (voire même le cavalier) adverse sont monnaie courante. Aussi, c’est une course qui attire un monde fou : 50 mille personnes s’empressent à l’intérieur et autour de la place, que ce soit le 2 juillet pour la course en l’honneur de la Madonna di Provenzano, ou le 16 août, pour celle dédiée à la vierge Marie. Si vous espérez avoir des places assises, réservez vos billets 6 mois à l’avance (et installez-vous très tôt le matin!). Les appartements qui donnent sur la Piazza del Campo, très prisés pour la vue incomparable qu’ils offrent sur la place, se louent à prix d’or les jours de course aux entreprises qui veulent offrir une expérience inoubliable à leurs meilleurs clients. Si vous n’avez pas peur des bains de foule, ne vous contentez pas de la course : assistez à la bénédiction des chevaux avant la compétition et aux festivités de la contrada championne après l’évènement.

Il Palazzo Pubblico e la Torre del Mangia

Après avoir déambulé sur la Piazza del Campo, dirigez-vous vers l’endroit où convergent les rigoles séparant la place en 9 (en l’honneur du Conseil des Neuf), vous vous trouverez alors devant le Palazzo Pubblico. C’est le lieu de réunion du Gouvernement des Neuf, soit le système de 9 citoyens, changés tous les deux mois et issus de la classe moyenne siennoise, qui gouverne la ville de 1287 à 1355. Le Palazzo Pubblico accueille aujourd’hui le Museo Civico, musée riche de nombreuses fresques qui exposent le patrimoine artistique et culturel de Sienne pendant la période de gouvernance du Conseil des Neuf. Vous y trouverez notamment les fresques allégoriques des bon et mauvais gouvernements. En outre, pour les amateurs de sensations fortes (et les sportifs…), il est possible de se hisser au sommet de la Torre del Mangia, une tour de plus de 100m de haut, adossée au Palazzio Pubblico et édifiée au 14ème siècle pour incarner la puissance de la ville. Une fois en haut, soit 300 marches plus tard, vous aurez une vue à couper le souffle sur toute la campagne toscane et ses vignobles, réputés dans le monde entier.

Cattedrale di Santa Maria Assunta

Une fois votre visite du Palazzo Pubblico achevée, dirigez-vous vers la Piazza del Duomo, elle n’est qu’à quelques pas du Campo. Vous y trouverez l’un des plus beaux monuments de la ville : la cathédrale Notre-Dame-de-l’Assomption. Mêlant les styles roman, toscan et gothique, cette cathédrale est un chef-d’oeuvre de l’architecture italienne. Sa façade, toute de marbre, ainsi que le pavement intérieur constituent des bijoux du patrimoine siennois et sont à visiter absolument.

Vous avez désormais les clés pour réussir au mieux votre visite de Sienne. Cependant, n’hésitez pas à vous écarter des sentiers battus pour explorer les petites rues de la ville : que vous cherchiez une pizzeria pour le casse-croûte, une boutique pour ramener des souvenirs à vos proches (on conseille l’épicerie Pizzicheria De Miccoli, près du Campo) ou quoi que ce d’autre, Sienne est faite pour vous !

César

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