LA CHINE, DES RECOMPOSITIONS SPATIALES MULTIPLES

Introduction :
La Chine a connu un développement très rapide à partir de 1979 (début de l’économie socialiste de marché) qui a provoqué de nombreuses recompositions spatiales.

Problématique : Comment la Chine émergente se transforme-t-elle ?

Zhongguó, le « pays du Milieu » – Carte du monde Wanguo Qiantu, réalisée en collaboration avec les Jésuites à Hangzhou vers 1620

–> (1h) Etude de cas : Shanghai, vitrine mondiale de la Chine à télécharger

Skyline de Pudong, nouveau CBD de Shanghai

CORRECTION :

I.1. Shanghai devient une ville commerciale importante il y a 1000 ans, étant donné sa géographie d’interface :

  • Fluviale (Huangpu & Yangzi), qui la connectent à un arrière-pays (hinterland) riche en main d’œuvre et en ressources (textile, poterie)
  • Littorale, au centre de la Chine et entre l’Océan Pacifique et l’Océan indien, sur ce qui deviendra la première route de commerce maritime mondiale

Son histoire compte beaucoup : en 1842, suite à la 1ère Guerre de l’opium, les Occidentaux obtiennent le droit d’y commercer dans des concessions. La ville devient cosmopolite et industrielle et un centre financier important (quartier et port du Bund). Vers 1930, la ville compte déjà plus d’un million d’habitants.
Enfin, elle bénéficie depuis 1984 d’une Zone économique spéciale (ZES) qui a permis une ouverture précoce aux investissements directs étrangers (IDE).

I.2. Shanghai est une ville puissante à l’échelle de la Chine et du monde :

  • Economie : 5% du PIB chinois, 2e économie mondiale, 3ème bourse mondiale, 350 sièges de FTN, IDE faramineux
  • Transports : 1er port mondial, 1er aéroport de Chine
  • Industrie : textile, automobile, microélectronique, construction navale, un réseau mondial de distributeurs
  • Culture : Universités, R&D, musées, place majeure pour le négoce d’art contemporain –> Capitale économique et culturelle de la Chine
  • Tourisme : 50000 étudiants étrangers, 60 millions de touristes

II.1. Une extension urbaine de plus de 100 km, plusieurs ports, des aménagements titanesques : CBD de Pudong très spectaculaire (jeux de lumières), Shanghai Tower (682 m de haut), pont du Donghai (32 km de long) jusqu’au port de Yangshan, Exposition universelle 2010, parc Disney…

III.1. De nombreux problèmes :

  • Étalement et distances excessifs, congestion des transports, pollutions (atmosphérique, marine), affaissement des sols
  • Conflits d’usage entre activités urbaines et rurales en périphérie –> Villes diffuses (desakota), mitage
  • Embourgeoisement, destruction des lilongs, expulsions, ségrégation et fractures socio-spatiales
  • Inégalités sociales (situation des mingongs, citoyens de second rang)

III.2. Pour une meilleure gestion des dimensions de la ville : nouveau CBD de Pudong et villes nouvelles en périphérie –> Polycentrisme, nouveaux modes de transport (métro, Maglev à grande vitesse, aménagements fluviaux), quelques projets de villes vertes, d’énergie renouvelable (photovoltaïque) et de préservation du patrimoine architectural (lilongs)…

I. DEVELOPPEMENT ET INEGALITES EN CHINE

–> (1h) Fichez la page 234 du manuel

CORRECTION :

  • 1,4 milliard de Chinois, 1 humain sur 6, ralentissement démographique, vieillissement, déficit hommes/femmes (loi de l’enfant unique jusqu’en 2015)
  • « Miracle chinois », 1979-2015 : ouverture au monde, IDE, délocalisations depuis les pays développés, croissance économique extraordinaire, développement puis ralentissement actuel
  • –> Inégalités extrêmes :
    • Villes/campagnes
    • Trois Chines :
      • Littoral privilégié : Zones économiques spéciales (ZES), industrialisation
      • Intérieur bénéficiant du Go West
      • Ouest encore à l’écart

–> (1h) Etude de cas : Les Spratleys et le « collier de perles » chinois à télécharger

Photos satellites : exemple de poldérisation par dragage sur un récif des Spratleys

CORRECTION :

1. Outre le fait que la Chine ne reconnait pas l’existence de la République de Chine de Taiwan, considérée comme une province de la République populaire de Chine (RPC), elle fait siens la plupart des archipels, îles et récifs de la mer de Chine méridionale, englobée dans la « ligne à 10 traits ». Cette appropriation relève de la politique du fait accompli, ne respecte pas les conventions internationales (Montego Bay, 1982 par exemple) qui régissent le droit international et maritime, et n’est donc pas reconnue internationalement. Mais la RPC n’est pas la seule à convoiter ces espaces : Taiwan, le Vietnam, La Malaisie, les Philippines et Brunei se les disputent.
2. La Chine y a déjà construit des aménagements spectaculaires : ports, appontages, aérodromes, héliports, radars, phares, bâtiments, habitations, puits… En outre, elle réalise des polders qui permettent d’étendre la surface des îlots et récifs, par dragage par exemple. Sa flotte de guerre y procède également à des intimidations et des agressions de pêcheurs, vietnamiens par exemple. Bref, la Chine s’installe durablement dans cet espace, de façon unilatérale, autoritaire et brutale.
3. Les enjeux sont divers et visent le contrôle des ressources naturelles, halieutiques ou énergétiques (pétrole), mais également le contrôle de la première route commerciale maritime mondiale entre le Japon et le détroit de Malacca, dont la RPC est le principal acteur. Enfin, il s’agit pour elle de se projeter au-delà de ses frontières, de protéger son territoire (idée d' »espace vital ») et à terme, de concurrencer l’hégémonie des États-Unis d’Amérique sur les océans.
4. Il s’agit donc pour la RPC de soutenir sa croissance en assurant son ravitaillement (pétrole du Moyen-Orient) et l’exportation de ses produits en complétant son « collier de perles » (voies navigables et ports qu’elle contrôle vers l’Afrique et l’Europe) et ses « Nouvelles Routes de la soie ». Cela se traduit par une politique du fait accompli en annexant certains territoires en mer de Chine méridionale (Spratleys, Paracels) mais aussi, en entretenant des tensions avec le Japon au sujet des îlots Senkaku/Diaoyu et en contestant divers territoires indiens. Il s’agit d’une politique impérialiste de projection de puissance.

La Chine se cartographie au centre du monde
Révolutionnaire, cette vision de la planète, qui brise la représentation occidentale, a été adoptée par la défense nationale chinoise.
Par François Bougon, Véronique Malécot, Francesca Fattori et Jules Grandin Publié dans lemonde.fr le 20 février 2017 à 10h15 – Mis à jour le 04 juillet 2019 à 15h44

II. DES RESSOURCES ET DES ENVIRONNEMENTS SOUS PRESSION

–> (1h) Fichez la page 242 du manuel

CORRECTION :

  • Grande variété de paysages et de terroirs
  • Ressources naturelles importantes (charbon, gaz, or, uranium, terres rares)
  • Contrôle de l’État sur l’aménagement et l’exploitation des ressources (fleuves, mer de Chine)
  • Problèmes liés à la surexploitation : manque d’eau dans le Nord (–> Barrage des Trois Gorges), déforestation, désertification, atteintes à la biodiversité, pollutions (CO2…)…
  • Solutions :
    • Transition énergétique (énergies renouvelables, voiture électrique…), développement durable ?

III. LES RECOMPOSITIONS SPATIALES EN CHINE

–> (1h) Fichez la page 250 du manuel

CORRECTION :

  • Transition urbaine en cours (55% de citadins, exode rural en cours, surtout vers le Sud) –> Métropolisation (3 métropoles mondiales –> Mégalopoles : Beijing, Shanghai, Hong-Kong –> Saturation –> Villes nouvelles (Ex. : Nanhui), destructions, patrimonialisation
  • Intégration des espaces ruraux à l’Est, les desakota, « villes diffuses » asiatiques (agriculture + industrie, loisirs, tourisme) et étalement –> Expropriations, conflits d’usage
  • Littoralisation mais rééquilibrage vers l’Ouest (Go West) : transports (Yangzi, Ligne à grande vitesse (LGV, premier réseau mondial) + investissements –> Désenclavement progressif qui se traduit aussi par une politique autoritaire et brutale au Tibet et au Xinjiang.
  • Projections à l’étranger : « collier de perles », « Nouvelles Routes de la soie » terrestres (vers l’Asie centrale, la Russie et l’Europe) et maritimes (vers l’océan Indien, l’Afrique et la Méditerranée), corridors de développement, tensions en mer de Chine méridionale disputée par les pays côtiers (pétrole, pêche, géostratégie le long de la 1ère route maritime mondiale), Accaparement de terres et de ressources à l’étranger (Afrique, bois)

–> (1h30) Croquis récapitulatif à partir de la leçon et des cartes à télécharger + Cartes de la Chine dans le manuel

Conclusion :
–> Des recompositions spatiales spectaculaires !
La croissance et le développement seront-ils durables? La Chine sera-t-elle la grande puissance du siècle à venir?…

FIN du chapitre et du programme d’histoire-géographie de première…
Bonnes vacances à tous et fasse que l’année prochaine soit plus apaisée que celle-ci!

QUESTION PROBLEMATISEE (guidée) – Les sociétés en guerre : des civils victimes et acteurs de la guerre

Cf. : leçon SORTIR DE LA GUERRE : LA TENTATIVE DE CONSTRUCTION D’UN ORDRE DES NATIONS DEMOCRATIQUES et méthode QUESTION PROBLEMATISEE

Sujet : Comment la guerre a-t-elle engendré le génocide des Arméniens ?
Vous répondrez à cette problématique en montrant que la guerre accélère la fabrication d’un « ennemi intérieur » par le gouvernement ottoman et que la tentative d’extermination est planifiée et systématique.

CORRECTION :

POINT MÉTHODE : Comprendre et analyser le sujet

  • Identifier les limites chronologiques et spatiales du sujet : si elles ne sont pas explicites, il faut les déterminer en les justifiant. Un sujet peut ne faire référence qu’à une partie de la période ou des espaces travaillés en cours. Ne pas en tenir compte constitue un hors-sujet.
  • Repérer et expliquer les mots clés du sujet. Il faut les définir de manière précise pour ensuite chercher les notions qui leur sont associées dans le cours.

Décryptage :
Le sujet est centré sur l’Empire ottoman, mais il est indispensable d’évoquer le contexte général des alliances pendant la Première Guerre mondiale et le rôle des opérations militaires contre l’Empire russe.

La notion centrale est celle de génocide, définie comme la destruction physique, intentionnelle, systématique et programmée d’un groupe ou d’une partie d’un groupe en raison de ses origines ethniques ou religieuses.

POINT MÉTHODE : Mobiliser ses connaissances pour construire un plan

  • Comprendre le plan suggéré : en Seconde et en Première, le sujet suggère les grandes lignes du plan. Ces grandes idées permettent de répondre à la problématique.
  • Il existe deux grands types de plans :
    • Chronologique, le mieux adapté pour étudier une évolution dans le temps. Le cadre chronologique du sujet est alors découpé en plusieurs périodes (une période = une partie).
    • Thématique, qui permet de distinguer les principales caractéristiques d’un phénomène historique (un thème = une partie).
  • Élaborer le plan détaillé :
    • Écrivez au brouillon toutes les informations qui vous viennent à l’esprit en lien avec chaque partie (idées, notions, événements, acteurs…). Il faut être le plus précis possible.
    • Regroupez et hiérarchisez ces informations pour établir des liens entre elles (opposition, comparaison, évolution, explication…). Vérifier qu’aucune n’est hors-sujet, et qu’elles s’enchaînent de manière logique.

Décryptage :
La mise en relation du génocide et de la guerre se fait ici dans un plan thématique. Il aborde successivement l’explication du déclenchement du génocide et la description de la violence du génocide. Il faut néanmoins penser à introduire, lorsque c’est nécessaire, des éléments de chronologie : par exemple, évoquer les différentes étapes de la mise en œuvre (janvier 1915, avril-août 1915, mars-décembre 1916).

1. La guerre accélère la fabrication d’un « ennemi intérieur » par le gouvernement nationaliste de l’Empire ottoman :

  • Montrez d’abord que la dictature affirme l’existence d’une question arménienne avant le déclenchement de la guerre ;
  • Expliquez ensuite comment les difficultés militaires entraînent le basculement dans le processus génocidaire.

2. Le génocide est un crime planifié et systématique :

  • Expliquez les étapes du génocide (désarmement et massacre des soldats arméniens, élimination des élites, déportation, internement puis liquidation des survivants);
  • Montrez les modalités du génocide qui en révèlent les objectifs : catégories d’Arméniens visées, conditions de la déportation et de l’internement, bilan humain…

POINT MÉTHODE : Rédiger la conclusion

La conclusion dresse le bilan du développement pour montrer comment il répond à la problématique.

Décryptage :
Vous pouvez par exemple, après avoir rappelé la problématique et le plan, en ouverture, poser la question de la difficile reconnaissance du génocide des Arméniens après 1916.

 

QUESTION PROBLEMATISEE – Sortir de la guerre : la tentative de construction d’un ordre des nations démocratiques

Cf. : leçon SORTIR DE LA GUERRE : LA TENTATIVE DE CONSTRUCTION D’UN ORDRE DES NATIONS DEMOCRATIQUES et méthode QUESTION PROBLEMATISEE

Sujet : 1917-1923 : comment sortir de la guerre?
Vous décrirez les processus de règlement du conflit armé ainsi que son bilan humain et matériel et les modalités pour le surmonter.

CORRECTION :

Sortir de la Grande Guerre ne consiste pas seulement à déposer les armes, L’enjeu est de retrouver la  vie en paix après une guerre longue et traumatisante.
Pourquoi l’expérience de la Grande Guerre rend-elle difficile le retour à la paix ?
De 1917 à 1923, armistices et traités de paix mettent fin aux combats et tentent d’établir une paix durable entre les États (partie 1). Mais l’expérience de la guerre a profondément marqué les individus et les sociétés (partie 2). La reconstruction, tant à l’échelle individuelle que collective, est longue et difficile (partie 3).        

(Idée générale 1 : ) La diplomatie est l’outil traditionnel des sorties de guerre. Elle recompose territorialement l’Europe, impose des sanctions aux vaincus et donne naissance à un nouvel ordre mondial.
(Idée secondaire 1 : ) Les armistices et les traités de paix mettent peu à peu fin au conflit. De 1918 à 1923, différents traités de paix sont signés, inspirés par les Quatorze Points du président Wilson. Ils redessinent l’Europe en tentant de tenir compte des nationalités pour établir une paix durable.
(Exemples : ) Les traités signés à la conférence de la Paix (janvier à juin 1919) démantèlent les empires. Ils laissent place à une Europe des nations et créent la Société des Nations (SDN) pour instituer de nouvelles relations entre les États.
(Idée secondaire 2 : ) Mais les chemins vers la paix sont difficiles et les traités ne font pas l’unanimité. Celui de Versailles (1919) ou celui de Sèvres (1920), par exemple, sont mal acceptés ou contestés par les vaincus qui ont été exclus des négociations, tandis que dans le camp des vainqueurs, certains, comme l’Italie, s’estiment lésés.
(Exemples : ) L’Allemagne vit le traité de Versailles comme un « Diktat»; la Turquie s’engage dans une guerre contre la Grèce qui aboutit, en 1923, à la signature du traité de Lausanne, dernier traité de paix de la Grande Guerre.

(Idée générale 2 : ) Sortir de la guerre, c’est aussi, pour les sociétés et les individus qui ont vécu le conflit, parvenir à se détacher des violences de la guerre et retrouver la vie en paix. Du fait du caractère total du conflit et des empreintes profondes qu’il a inscrites, ce processus est long et difficile. L’abandon de l’uniforme, pour plus de 60 millions de démobilisés, n’est qu’une étape dans le retour à la vie civile.
(Idée secondaire 1: ) Après les longues démobilisations militaires, il s’agit pour les anciens combattants de se réinsérer dans la vie civile. La réinsertion professionnelle, même accompagnée par les pouvoirs publics, est difficile pour nombre d’entre eux.
(Exemple : ) En France, la démobilisation des 6 millions de soldats s’étend jusqu’en 1921. Les gueules cassées témoignent de la violence des combats et de la difficulté à retrouver une place dans la société.
(Idée secondaire 2 : ) Le retour au foyer est troublé par l’expérience de guerre que nombre d’anciens combattants peinent à mettre à distance. Les blessures physiques et psychiques (difficiles à quantifier mais bien réelles) marquent durablement leur existence.
(Exemple : ) Les associations d’anciens combattants se multiplient pour les soutenir. C’est en France que le mouvement est le plus puissant, la moitié des anciens combattants en font partie.

(Idée générale 3 : ) Le caractère total et la durée de la guerre expliquent le très lourd bilan matériel et humain auquel les sociétés et les individus doivent faire face et qui rend la sortie de guerre difficile. Sortir de la guerre nécessite une reconstruction longue et coûteuse. Cela implique aussi de rendre hommage aux millions de morts pour dépasser le deuil de masse auquel la guerre a donné lieu.
(Idée secondaire 1 : ) Les dommages matériels sont considérables dans les zones où se sont déroulés les combats. Les impacts environnementaux touchent les espaces agricoles et forestiers et les rendent impropres à  toute utilisation.
(Exemple : ) Le Nord et l’Est de la France humaine.sont particulièrement touchés. Les autorités définissent une zone rouge interdite  à toute activité humaine.
(Idée secondaire 2 : ) Le bilan humain est sans précédent: 10 millions de morts et de disparus auxquels s’ajoutent 20 millions de blessés. Le poids des morts sur les vivants est considérable. Leur sacrifice s’inscrit dans le paysage et les mémoires.             (Exemples : ) Nécropoles nationales, monuments aux morts, culte du Soldat inconnu participent à la construction d’une mémoire collective de la guerre.

(Réponse à la problématique : ) Sortir de la Grande Guerre est un processus long et complexe qui implique plusieurs étapes : traités de paix, démobilisations et reconstruction des sociétés meurtries par cette guerre totale. Les chemins pour retrouver et établir une paix durable sont difficiles.
(Ouverture : ) L’entrée de l’Allemagne dans la SDN en 1926 laisse espérer une paix durable. Mais à l’échelle des individus et des sociétés, la sortie de guerre semble interminable. Sortir de la guerre est-il alors synonyme de paix retrouvée ?

 

TENSIONS, MUTATIONS ET CRISPATIONS DE LA SOCIETE FRANCAISE (XVIIe-XVIIIe siècles)

Introduction :
L’histoire est avant tout le fait des hommes vivant en société. A la fin des Temps modernes, la société française connaît des évolutions mais aussi un certain nombre de blocages qui présagent de grands bouleversements.

Problématique : Pourquoi la société française se dirige-t-elle vers de profondes mutations à la fin des Temps modernes ?

I. UNE FRANCE ENCORE ESSENTIELLEMENT RURALE

–> (1h) Fichez la page 258 du manuel

CORRECTION :

  • 1700 : 22 millions d’habitants, 85% de ruraux
  • Société d’ordres :
    • Clergé –> Salut
      • Haut clergé (nobles) : évêques, abbés
      • Bas clergé : prêtres, moines
    • Noblesse (droits seigneuriaux : corvées, banalités) –> Protection :
      • Haute noblesse : de sang, princière, de cour
      • Petite noblesse : d’épée ou de robe
    • Tiers état (97%, roturiers, non-nobles) –> Production
      • Laboureurs, tenanciers (fermiers, métayers), journaliers
      • Nombreux errants : marginaux, mendiants et vagabonds
    • Dans les colonies, l’économie de plantation recourt à la traite négrière et à l’esclavage
  • Haut clergé + noblesse –> Privilèges défendus par les Parlements (assemblées et tribunaux provinciaux) :
    • Honorifiques : épée, décapitation
    • Économiques : propriété des terres –> Loyers (cens –> fermages, métayages)
    • Fiscaux : impôts et taxes + exemptions
    • Judiciaires : tribunaux spécifiques

II. UNE SOCIÉTÉ ENTRE MUTATIONS ET CRISES

–> (1h) Étude de cas : répondez aux questions sur documents ci-dessous : CORRECTION :

1. Les Nu-pieds sont à l’origine des groupes d’ouvriers producteurs de sel (sauniers) du Cotentin soutenus par :
– L’aide d’une bonne partie de la population
– Le bas clergé
– La passivité de certains officiers royaux
– Et une petite noblesse (les hobereaux) très proche de la vie paysanne et en difficulté économique, à l’image de leur meneur Jean Nupieds. Leur mouvement s’étend progressivement de la Normandie jusqu’au Poitou.
2. Les Nu-pieds se révoltent violemment et de façon d’abord spontanée par le meurtre ou l’assassinat des agents fiscaux et la destruction. Leur « guerilla » dure plusieurs années. Ils réagissent à des conditions souvent misérables, de nombreuses disettes successives et une pression fiscale aggravée par de nouveaux impôts dûs aux dépenses de la Guerre de Trente Ans. Les statuts de la gabelle, très divers dans les provinces du royaume (Cf. doc. 4) constituent des inégalités, des privilèges pour certains (exemption de gabelle ou quart-bouillon) qui sont autant de motifs de jalousies, d’inquiétude et de tensions.
3. La réaction de l’Etat royal est autoritaire, militaire, à la mesure de la violence des insurgés et se solde par de nombreuses exécutions, parfois sommaires, souvent arbitraires ainsi que par des peines de galère, de bannissement y compris par contumace. Elle vise toutes les catégories de la société locale.
4. Cette révolte est populaire, frumentaire (alimentaire), fiscale et implique indistinctement des membres des trois ordres, paysans, ouvriers, hobereaux, bas clergé, jusqu’à des officiers royaux, face à L’État allié à la catégorie dominante de la haute noblesse protégés par l’armée.

–> (1h) Fichez les pages 264 et 270 du manuel

CORRECTION :

  • Mutations économiques :
    • Très lente amélioration des conditions de vie : moins de guerres et d’épidémies (après la dernière peste 1720), progrès de l’agronomie, routes, stockage du grain
    • Dynamisme économique urbain : commerce stimulé par l’économie coloniale de plantation et l’esclavage (Bordeaux, Nantes), banque, industrie –> Exode rural

      • Nouvelle classe : les bourgeois, d’office ou de marchandise –> Ascension sociale, anoblissement (charges, lettres, achats de seigneuries) de plus en plus difficile
      • Domestiques, artisans et commerçants
      • Nombreux mendiants, criminalisés –> Internements dans les hôpitaux généraux
    • Nouvelles idées :
      • Critiques / ordres religieux : jansénistes, jésuites expulsés en 1763
      • Philosophie des Lumières –> Questions sociales et économiques / arbitraire judiciaire, libertés, privilèges
      • –> Salons, cafés, clubs, presse, édition), chansons, placards libelles, caricature
    • –> Crises :
      • Famines (Ex. : 1709)
      • Budget de la monarchie croissant –> Impôts et taxes croissants : vingtième, impôt du revenu (5%) dont le clergé est dispensé et que beaucoup de nobles ne paient pas
      • –> Emeutes, révoltes le plus souvent fiscales ou frumentaires, de subsistance, ex. : Va Nu-pieds (1639), critique des privilèges et revendications égalitaires

–> (30 mn) Complétez le schéma à télécharger

CORRECTION :


–> (15 mn) Complétez le texte à trous sur Pronote

Conclusion :
Une société qui se confronte à des cadres trop rigides peut prendre la direction de transformations plus radicales… Ce sera le temps des révolutions…
C’est ce dont nous parlerons – je l’espère de vive voix – l’année prochaine!

FIN de chapitre et fin du programme d’histoire de seconde

QUESTION PROBLEMATISEE (guidée) – Des mobilités généralisées

Cf. : Leçon sur DES MOBILITES GENERALISEES et fiche de méthode de la QUESTION PROBLEMATISEE

Sujet : (Une question… : ) Pourquoi les mobilités internationales sont-elles un des principaux facteurs de transformation du monde?
(… problématisée : ) Vous décrirez les différents types d’espaces et de flux de personnes dans le monde (y compris le tourisme) ainsi que les transformations territoriales qu’elles entraînent.

CORRECTION :

1. Un travail de préparation du plan est nécessaire, rapidement au brouillon (pas plus de 5 mn).

2. Rédigez l’INTRODUCTION  :

  • La problématique, fournie par le sujet qui est déjà une question. La formule « question problématisée » indique que la problématique n’est pas à construire;
  • La présentation du plan choisi pour la réponse :

Les mobilités internationales sont un des phénomènes géographiques les plus marquants de notre époque : aujourd’hui, plus de 250 millions de personnes sont des migrants : c’est à dire des personnes ayant quitté leur pays d’origine pour une longue durée. Et le nombre de touristes internationaux n’a jamais été aussi important. Nous allons présenter la diversité et la complexité des différents espaces où ces flux de personnes se réalisent ainsi que les transformations territoriales qu’elles entraînent.

3. Rédigez directement au propre votre DEVELOPPEMENT en deux ou trois parties, à partir de votre plan au brouillon.
Appuyez-vos idées générales sur les notions et le vocabulaire spécifique ainsi que des exemples précis (dates, acteurs, lieux…):

Les migrations touchent la plupart des régions du globe. Certaines régions font office de repoussoir : les pays en guerre (Afrique centrale, Moyen-Orient), les zones en crise économique durable (pays enclavés, PMA) constituent les principales régions émettrices. D’autres régions sont réceptrices. Elles se situent généralement à proximité des précédentes : Nigeria ou Afrique du sud en Afrique, Turquie, Liban ou Jordanie au Moyen-Orient. Entre les deux, on trouve des pays de transit tels que le Mexique, le Maroc ou la Turquie. Certains espaces concentrent de fortes mobilités liées au travail, telles que l’Afrique de l’Ouest, l’Amérique du Nord ou l’Europe, qui constituent aussi avec les pétromonarchies du Golfe persique, les destinations les plus prisées.L’espace Schengen constitue un espace unique de libre circulation de ses habitants, qui intéresse aussi beaucoup les voisins d’Europe de l’Est (migrations « Est-Ouest »). Enfin, le réchauffement climatique et la montée des eaux promettent d’engendrer de fortes migrations à partir des littoraux.
On distingue parmi les migrations différents types en fonction des parcours mais aussi des motivations. Les migrations contraintes de pauvres entre les espaces en tension et leurs espaces voisins sont dites « Sud-Sud », nombreuses dans les régions les moins avancées. Les migrations voulues de riches (« Nord-Nord » ou « Nord-Sud ») se distinguent par l’emploi du terme « expatriation ».
A ces changements de résidence, il faut aussi ajouter le tourisme international, constitué de mobilités de moins de un an. Il concerne les populations riches des pays développés et des pays émergents (Chine, Inde, Brésil…) qui se dirigent de préférence vers l’Amérique du Nord et les Caraïbes, L’Europe et la Méditerranée et l’Asie du Sud-Est-Pacifique. Leurs destinations sont le plus souvent les régions balnéaires et les espaces concentrant un grand nombre de sites d’intérêt culturel. La Méditerranée, premier espace touristique mondial, est une excellente synthèse des deux. Elle a aussi la particularité d’être un espace d’intenses migrations, souvent clandestines, d’Afrique et d’Asie vers l’Europe. Elle reflète donc les fortes inégalités entre riches qui se déplacent légalement pour le plaisir et pauvres qui migrent illégalement sous la contrainte.

(Phrase de transition : ) Ces mobilités plurielles (résume la partie précédente) entraînent inévitablement des transformations des territoires (partie à venir…) qu’elles concernent. Les migrations clandestines posent de nombreux problèmes économiques, sanitaires ou sécuritaires. Les pays pauvres n’ont souvent pas les moyens de les contrôler. Les pays riches, eux, ont tendance à les criminaliser dans une logique d’immigration « choisie ». Cela conduit à un surveillance accrue de certaines zones de passage : par l’organisme européen Frontex en Méditerranée ou par la construction de murs sensés protéger les Etats-Unis, l’Afrique du Sud ou certains pays d’Europe centrale. Ces aménagements conduisent le plus souvent à accentuer l’insécurité sur ces itinéraires tenus par des groupes criminels (Gibraltar, Cyclades, frontière EUA-Mexique…), et favorisent de nouvelles routes migratoires.
Dans les pays récepteurs, les migrants on tendance à se regrouper en quartiers « ethniques » qui entraînent la ségrégation et la ghettoïsation, l’économie informelle, l’exploitation et l’insécurité. En France, ce phénomène touche en particulier les « cités », grands ensembles architecturaux des années 1960-1970. Certains peuples traditionnellement tournés vers l’émigration constituent de véritables diasporas (50 millions de Chinois hors de Chine, Indiens, Libanais…) qui constituent autant de réseaux favorisant de nouvelles migrations.
Dans les pays émetteurs, les effets de l’émigration se traduisent par le dépeuplement relatif de certaines régions (Sicile touchée par le phénomène depuis plus d’un siècle) mais également par les retombées des rémittences. Cet argent envoyé à leurs familles par les émigrés y constitue une bonne part des revenus et permet de se nourrir, de construire et d’investir.
Le tourisme international connaît une croissance spectaculaire avec le développement des pays émergents et s’est parfois massifié. Les aménagements qu’il suppose (transports, hébergements, services) et des flux de plus en plus importants posent la question de la dégradation des sites (littoraux balnéaires) ou des nuisances (Barcelone, Venise) : on parle désormais de surtourisme.

4. La CONCLUSION doit fournir des éléments de réponse à la question posée : elle doit utiliser les termes de la question :

La croissance démographique rapide et les progrès en matières de transports ont entraîné une généralisation et une accélération des mobilités sous toutes ses formes à l’échelle mondiale : plus ou moins lointaines, plus ou moins durables, plus ou moins désirées. Ces flux de personnes sont l’un de principaux levier des échanges mondiaux, l’une des principales composantes de la mondialisation. Leur croissance rapide marque profondément les territoires et soulève de nombreux débats qu’on peut résumer en une question : les migrations sont-elles une opportunité (Ex.: transfert de main-d’oeuvre vers l’Europe viellissante) ou un fardeau (Ex. surtourisme)?

SORTIR DE LA GUERRE : LA TENTATIVE DE CONSTRUCTION D’UN ORDRE DES NATIONS DEMOCRATIQUES

Introduction:
Il faudra plusieurs années pour sortir de la 1ère Guerre mondiale…

Problématique :  Pourquoi fut-il si difficile de sortir de cette guerre ?

–> (1h) DOSSIER : manuel pages 296-297, parcours A ou B

CORRECTION :

Parcours A :
1. Objectifs : gérer collectivement la paix (SDN) voire démocratiquement (plébiscites), affaiblir l’Allemagne (pertes, occupation, démilitarisation, restrictions militaires) en compensant les effort de la Triple Entente (réparations), pour permettre une reprise de l’activité économique normale, régler la question des nationalités.
2. Les pertes territoriales, l’occupation, la mise sous tutelle de son armée sont insupportables à beaucoup d’Allemands (l’Allemagne n’a pas vraiment perdu la guerre sur le terrain militaire et occupait une partie de la France au moment de l’armistice). De plus, elle refuse d’accepter seule la responsabilité du conflit et l’essentiel de considérables indemnités.
3. Fondements politiques (affichés) du nouvel ordre : une diplomatie transparente, la collégialité des décisions (SDN), la démocratie (plébiscites) et le nationalisme, mais aussi, la loi du plus fort.
4. Mépris des vaincus, arbitraire de certaines décisions, non-respect des traités (Turquie), réfugiés (Russie, Pologne, Allemagne, Empire ottoman, Grèce, Italie, Croatie, Bessarabie…), situation chaotique, tensions et guerres

Parcours B :
Cette carte portant sur la question des minorités nationales après 1920 montre les pertes (vaincus) et les gains (vainqueurs) territoriaux ainsi que l’évolution des frontières et la création de nouveaux Etats résultant des traités de paix. Elle montre que certaines minorités nationales ont accédé à des Etats-nations : pays baltes, Pologne,  Tchécoslovaquie, Yougoslavie.
Mais elle montre aussi que les modifications territoriales produisent de nouvelles minorités et de nouveaux problèmes nationaux (zones de tensions) : germanophones en Italie, Pologne, Tchécoslovaquie, Hongrie et Roumanie, hongrois en Tchécoslovquie et Roumanie, russophones en Pologne… Elle montre donc que le principe de l’Etat-nation est limité par la réalité de l’étroite imbrication de nombreux peuples en Europe centrale, et que certaines questions restent non résolues : régions sous administration de la SDN. Un détail : dommage que le cartographe ait oublié les modifications de la frontière franco-allemande…

–> (1h) Fichez les pages 290 et 294 du manuel en suivant le plan suivant (conforme à celui du manuel) :

I. LE TEMPS DU DEUIL

CORRECTION :

  • Bilan record : 19 millions de morts ou disparus dont 8 millions de civils, 20 millions de blessés
  • Désorganisation économique et destructions massives
  • Tensions sociales relatives aux responsabilités et aux inégales implications, retour progressif et difficile des hommes à la vie civile (jusqu’en 1920), et « reflux » des femmes vers les foyers
  • Traumatismes et invalidités durables
  • –> Associations d’anciens combattants, essor du pacifisme
  • Nécessaire deuil collectif : monuments aux morts, commémorations, Soldat inconnu, 11 novembre férié (armistice), cimetières, ossuaires

II. UNE PAIX IMPOSSIBLE ?

CORRECTION :

  • 1919 : conférence de paix de Paris regroupant les 27 Etats alliés, « 14 points » du président Wilson (dont le droit à l’autodétermination) –> Plusieurs autres conférences et traités de paix (dont celui de Versailles, 1919) –>

    • Réparations importantes pour l’Allemagne (qu’elle vit comme un Diktat)
    • Société des Nations pour la paix –> Plébiscites dans les territoires les plus disputés (Sarre, Silésie…)
  • Mais les combats se poursuivent pendant plusieurs années :
    • Nouveaux Etats, nouvelles frontières –> Nombreuses contestations, tensions et crises (minorités nationales (20 millions de personnes) et réfugiés)
    • Brutalisation, ensauvagement général des sociétés
    • Guerre civile et internationale russe jusqu’en 1922 : Bolcheviques contres armées blanches (tsaristes) et Alliés (Pologne, France, R.-U.)
    • Insurrections en Allemagne où l’empire cède la place à la République de Weimar
    • Guerre gréco-turque jusqu’en 1922
    • Guerre civile en Hongrie jusqu’en 1921

En complément, l’après-guerre en cartes :

La Première Guerre mondiale aboutit à la signature d’une série de traités de paix qui redessinent l’Europe. Du traité de Brest-Litovsk (1918) au traité de Lausanne (1923) en passant par celui de Versailles (1919), une quinzaine de traités tracent de nouvelles frontières, créent de nouveaux États et affirment de nouveaux principes. Les États vaincus cèdent des territoires aux vainqueurs?: directement, avec le retour de l’Alsace-Lorraine à la France, par exemple, ou indirectement avec la création de mandats au Proche-Orient. Le « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes », affirmé par le président américain Wilson dans son programme en « quatorze points », ne préside qu’en partie à la réorganisation territoriale des empires vaincus. Les Tchèques et les Slovaques accèdent à leurs revendications, mais 3 millions de Hongrois sont exclus de la nouvelle Hongrie. Parmi les vainqueurs, ce principe des nationalités divise. En Italie, par exemple, il nourrit le sentiment d’une victoire « mutilée ». La nouvelle carte de l’Europe est donc source de nombreuses tensions et frustrations. La sortie du premier conflit mondial voit aussi l’affirmation du principe de sécurité collective avec la création de la Société des Nations qui installe son siège à Genève.

Le premier conflit mondial est marqué par d’importants mouvements de population. Entre 1914 et 1918, 3 millions de personnes fuient les zones de combat. La fin du conflit accentue les déplacements?: alors que les civils déplacés par la guerre rentrent chez eux, le démantèlement des empires multinationaux et de nouveaux affrontements entraînent d’importants flux de réfugiés. La guerre gréco-turque conduit au déplacement forcé de 1,3 millions de Grecs, les orthodoxes devant rejoindre la Grèce tandis que les musulmans s’installent en Turquie. Cet échange de population fait même l’objet d’un accord international (convention intégrée dans le traité de Lausanne en 1923). Les Russes (800?000) et les Arméniens (700?000) constituent les deux autres principaux groupes de réfugiés. Alors que la politique migratoire des États-Unis devient plus restrictive dans les années 1920, l’Europe voit affluer des millions de civils sur ses routes. Trois millions d’entre eux sont apatrides. Cette situation représente un défi à la fois juridique et humanitaire. Parmi d’autres acteurs, la Société des Nations, créée en 1919, tente de mettre en place les premiers outils de protection de ces populations.
© L’Histoire-Les Arènes-Légendes Cartographie
Conclusion :
La guerre a conduit à la disparition des grands empires : IInd Reich allemand, Empire d’Autriche-Hongrie, Empire de Russie, Empire ottoman.
Les traités ont apporté peu de satisfaction aux belligérants, y compris aux vainqueurs, au regard de leurs pertes. L’Allemagne et l’Autriche se sentent humiliées, l’Italie mal récompensée. Le tracé de nouvelles frontières a apporté certaines réponses à la question des nationalités, tout en créant de nouveaux problèmes (réfugiés et apatrides par exemple).
Cette nouvelle situation sera le terreau propice à une nouvelle guerre mondiale 20 ans plus tard.

FIN du chapitre et du programme d’histoire de première…