Voyage en train

Quand les Premières ES2 se font poètes : moment d’inspiration

 

« Un départ sans retour »par Cécile Vatelier

Regardant par la fenêtre
Mes pensées s’égarent
Aurais-je dû ne pas y aller,

Peut être …..
Faut-il réellement voir pour croire?

Ainsi divague mon esprit
Mes yeux suivent ce paysage trop connu
Est-ce réellement fini ?
Tu auras été la meilleure que je n’ai jamais connue

Alors bercée par le rythme de la route
Je m’en vais loin
Car peu importe le doute
Désir de partir, partir sans témoin

C’est seule que je pars cette fois
Car loin des yeux, loin du cœur
Je pars sans compter les mois,
Je partirai jusqu’à ce que j’en meurs

 

 

« C’est beau un voyage la nuit » Par Lola Plessis

 

La nuit se voile, sur la ville.
Ces arbres, qui perdent leurs feuillages, 
Et mystérieuses ombres dociles. 

Ô sombre et dure nuit, 
Réveille mon ennui. 
Le cri de la locomotive, 
Laisse la scène inexpressive. 

A un moment, je songe , 
A fermer les yeux ,
Sur ces raides mensonges , 
Cruels  et pesteux. 

Alors, je pars vers de nouvelles terres, 
Découvrir profonds océans et mers, 
Et ne surtout pas revenir en arrière.

 

 

 

« Un train d’amour » par Lahbib Asma

Entre deux voies, je suis le quai,
Pas de retour à mon aller.
Infini voyage d’amour,
C’est prévu depuis toujours.

J’ai mon ticket pour voyager,
Mon cœur est prêt à s’évader.
J’en suis sur,  tu es le bon train
Qui me mène au bon chemin.

Petit wagon que tu es mignon,
Mais j’ai peur de l’abandon.
Emmène-moi sur tes rails
Pour célébrer nos fiançailles.

 

 

 « Un ticket pour le déterminisme » par Kévin le Fortier

Cris ces bêtes humaines, sous ces appentis de verres,
Tel le grand Zola, je décris cet univers,
De par tous ces cheminots, vient ce côté réaliste,
Sociologie oblige, ce bon vieux déterminisme,

Cette société d’industrialisation ,
Peinte par cet homme, n’ayant pas bonne vision,
N’a qu’un unique but, celui de prospérer,
Tout en oubliant, cette notion d’humanité

Heureusement, cet homme chevauchant pégase,
D’une plume orientale, nous amène l’exotisme,
Et de ces paroles, remplie d’onirisme ,

Telle une anthologie, je me mets à rassembler,
Pour enfin différencier, tous ces mots clés ,
Pour enfin montrer, quel est le prix à payer

 

« Le voyage impossible » par Antoine Charles

Te regarder sur le quai du départ
Monter dans la locomotive
Garder ton voyage en tête comme un leitmotiv
Penser qu’il ne sera jamais trop tard

Te sourire derrière la fenêtre
Penser à nos derniers moments
Se délecter de ces longs instants
Penser que demain je te retrouverai peut-être

M’asseoir négligemment sur la banquette
Regarder mes voisins  futurs compagnons de voyage
Observer leurs comportements et leur visages

Entendre la voix enregistrée de notre destination
Me dire que surtout rien ne presse
Se laisser aller à l’allégresse même si tout m’oppresse

Préférer penser à autre chose
Espérer avec envie un ennui mécanique
Guetter avec désespoir les romans à l’eau de rose
Que lisent les voyageurs mélancoliques

Me camoufler derrière un journal
Respirer l’air conditionné de l’habitacle
Plaquer mon nez derrière la fenêtre
Imaginer mon retour pour atténuer la débâcle

Sentir les prémices du roulis du moteur
Penser que je pourrai dévaler les couloirs
Entendre mon coeur battre à cent à l’heure

Rêver au bruit de tes pas dans l’allée
Penser à nos souvenirs envolés
Penser à ton visage désabusé

Les astronautes ne vont plus sur la Lune
Les cosmonautes ne font plus la une
Les fusées sont dans des musées
Mais les trains eux continuent de rouler !

L’espoir de voir ce train à l’arrêt s’amenuise
Je transpire goutte à goutte dans ma chemise
Les portières une à une se referment
Je suis perdu au milieu de ce dilemme

Tenter le tout pour le tout
Profiter d’un courant d’air pour sauter dans le vide
En finir avec ce long voyage stupide
Te retrouver enfin et en venir à bout

Le train démarre et tout repart
Moi je m’éveille et tu es enfin là
Je suis sûr que désormais c’est bien toi
Débarqué du bout du quai, le jour se lève, c’est la fin du voyage

« Enchantement » par Agathe Chandelier-Laurent

Je voyageais, dans un train imaginaire 
Où de jolies fées m’ont regardée d’un drôle d’air
J’avais sûrement l’air d’être contrariée 
Elles m’ont gentiment, dans un rêve plongé :

Des milliers de senteurs embaumaient le jardin
Des roses enchantées continuaient leur chemin 
Elles grimpaient autour des arbres maléfiques. 
Entonnaient cette douce mélodie magnifique,

Dessinez de jolis oiseaux colorés 
Qui virevoltaient comme des fées émerveillées. 
Nous rentrerons l’esprit rempli de souvenirs 

Avons-nous envie de nous réveiller ici ?
Avons-nous envie de retrouver notre vie ?
Alors continuons à nous adoucir.

 

« Vers un nouveau monde » par Cassandre Hureau

Je regarde l’horizon,
Avec une fine hésitation,
A travers la fumée du charbon,
Je me dis apercevoir une maison !

Ce voyage vers un monde nouveau,
Là où tout me paraît beau,
Plus je m’approche, plus le voyage
Devient un véritable paysage.

Dans mes rêves, elle me semblait floue,
Maintenant, la ville m’apparaît moins abstraite,
Elle me fait penser à toutes ces fêtes,
Où l’on s’amuse comme des fous.

Le train file à grande vitesse,
Vers ce lieu de grande finesse.

Tout le monde s’étonne,
De rencontrer de formidables personnes.

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