Marie Curie 2.0 !

Joyeux anniversaire Marie-Curie ! Anne L’Huillier obtient 120 ans après sa prédécesseure le prestigieux prix Nobel de physique conjointement avec le Français Pierre Agostini et l’Austro-Hongrois Ferenc Krausz… pour leurs travaux sur le déplacement des électrons à l’intérieur des atomes et des molécules.

Anne L’Huillier, née le 16 août 1958, âgée donc de 65 ans, est une physicienne franco-suédoise, professeure de physique atomique à l’université de Lund en Suède. Elle est mariée depuis 1995 à un autre physicien et mère de deux enfants âgés d’une vingtaine d’années.

Le prix Nobel lui a été discerné le mardi 3 octobre dernier, en collaboration avec deux autres Physiciens chercheurs.

De gauche à droite : Anne l’Huillier ; Pierre Agostini ; Ferenc Krausz _www.laprensalatina.com_

« L’étude du mouvement des électrons dans la matière grâce à des lasers ultrabrefs »… hum hum, nous direz-vous, et en plus clair ça donne quoi ?

Tout d’abord, que sont les électrons, les protons et tout le « blabla » qui va avec ? Un atome est un élément qui constitue la matière. Il est indivisible, c’est à dire qu’on ne peut pas le séparer en plusieurs parties et également invisible. Il est constitué d’un noyau et celui-ci est entouré par des électrons. Un électron est une particule qui est chargée électriquement d’énergie négative, contrairement au proton, qui est lui chargé d’énergie positive. Quant au noyau constitué de protons et de neutrons, il est neutre. Un peu difficile à comprendre, alors pour vous éclaircir les idées, voici une illustration qui vaut mieux qu’une longue explication scientifique :

Schéma d’un atome _https://parlonssciences.ca/_

Revenons à leurs études compliquées :

Le mouvement des électrons dans la matière… Quand il y a de l’électricité en jeu, les électrons peuvent se déplacer d’atomes en atomes, un peu comme les molécules d’un gaz. C’est là-dessus qu’Anne et ses deux confrères se sont penchés, à l’aide de lasers ultrabrefs, un autre mot compliqué à définir. Un laser génère des ondes lumineuses qui émettent des faisceaux très puissants et fins. Quand on le qualifie d’ultrabref, cela signifie qu’il modifie presque instantanément la matière, qui évolue ensuite, alors que l’impulsion laser est terminée… vous suivez ?

Donc voilà le résumé des études compliquées de nos trois scientifiques.

Il faudrait beaucoup de temps pour expliquer et surtout comprendre toutes ces notions bien difficiles pour les collégiennes que nous sommes, mais nous aurons au moins appris l’existence des attosecondes (10-18 secondes) !

Alors nous ne sommes pas à une minute près !

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