Elle consiste à analyser les idées intériorisées qui visent à considérer que les opprimé-e-s sont les premiers responsables de leur situation ou plus généralement à empêcher la transformation sociale. Les mythes pour Paulo Freire participent de la conscience fataliste.

Dans la thérapie radicale, la démythification consiste à chasser les « flics » qui sont dans la tête qui sont les idées qui nuisent au pouvoir d’agir des personnes ayant des troubles de santé mentales. Dans la thérapie radicale, l’aliénation mentale est vue comme une conséquence des oppressions sociales. Cette idée est reprise dans la thérapie radicale féministe.

Ces mythes qu’il s’agit d’identifier et de déconstruire sont par exemple :

– la méritocratie (« quand on veut on peut », « il suffit de se donner la peine de traverser la rue pour trouver un emploi »).

– les jugements sur le comportement des femmes (« si elle n’avait pas autant bu, cela ne lui serait pas arrivé », « c’est de sa faute si cela lui est arrivé quand on voit comment elle s’habille », « elle n’arrêtait pas de l’aguicher non plus, elle l’a bien cherché… »).

ect…