L’expression de l’expérience vécue qui est la base du travail en éducation populaire peut mettre mal à l’aise certaines personnes.

Il est possible et souhaitable parfois de travailler avec des groupes en non-mixité.  C’est ce qu’on fait les groupes de paroles féministes qui abordent entre femmes des thématiques de violences sexuelles ou conjugales par exemple.

Il est possible également de demander aux participantes et aux participants que tout ce qui est dit dans le groupe reste dans le groupe. C’est une consigne par exemple des formations d’auto-défense féministe.

On peut également préciser au groupe qu’il ne s’agit pas de parler de ses secrets ou de révéler des informations trop intimes. C’est par exemple une consigne des groupes de thérapie communautaire intégrative.

Une autre manière de procéder consiste à faire travailler systématiquement en petits groupes (par exemple de 4/5 personnes) et que la restitution en grand groupe soit faite de manière anonyme. Ce qui fait qu’on ne sait pas qui a dit quoi dans le petit groupe de 4/5 personnes.