L’île des expériences

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Edward Prendick est le dernier survivant d’un naufrage en pleine mer lorsqu’il est recueilli par un autre bateau à bord duquel se trouve Montgomery, un homme plutôt étrange. Dans ce bateau se trouve une cargaison d’animaux à destination d’une île perdue au milieu de l’océan. Tout d’abord Prendick ne doit pas être accueilli sur cette île mais il s’y retrouve contraint. Il découvre que celle-ci est habitée par des créatures mi-homme, mi-animale ou des animaux se comportant comme des hommes. Cette île régie par des lois est dirigée par le fameux Docteur Moreau. C’est ce personnage qui effectue les greffes et les opérations extrêmement douloureuses sur des humains ou sur des animaux puis les libère dans l’île. Malheureusement, les règles mises en place sont de moins en moins respectées et le Docteur et Montgomery se font tuer. Prendick se retrouve seul sur l’île infestée de créatures… Va-t-il s’en sortir ? Lisez ce roman si vous désirez le découvrir !

Ce livre m’a beaucoup plu de par son aspect prémonitoire. H. G. Wells avait anticipé les capacités chirurgicales atteintes bien des années plus tard. J’ai aussi beaucoup apprécié le côté survivaliste du roman. Prendick doit se débrouiller pour survivre dans un environnement hostile et inconnu avec presque aucune ressource. Trois aspects de la monstruosité sont présents dans ce livre. Tout d’abord les créatures créées sont monstrueuses, même si ce n’est pas leur faute. Ensuite le Docteur est monstrueux en effectuant ces opérations sur des êtres vivants innocents. Enfin les règles régissant l’île sont tout aussi monstrueuses car les créatures ne peuvent même pas vivre à leur guise. Finalement j’ai beaucoup aimé le style d’écriture, il y a de l’action et l’histoire est très prenante.

Je vous conseille ce roman, vous ne vous ennuierez pas et cela reste un classique à (re)découvrir !

Wells, Herbert George. L’île du docteur Moreau. Gallimard, 09/2018. 212 p. Folio, 2917. ISBN 978-2-07-040178-9

SOUDANT Lucas, 1ère1    

Une routine brisée

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Gregor Samsa, un personnage lambda, se réveille un jour dans la peau d’un cafard. Il ne se reconnait plus et sa famille non plus. Il perd son travail et reste enfermé dans sa chambre. Gregor va vivre plusieurs mois sous cette forme avec pour seule occupation de marcher dans cette pièce. Cependant, au fil du temps son quotidien va changer de manière surprenante et la fin de ce livre est imprévue. Vous désirez la connaître ? Alors lisez-le !

J’ai bien aimé cette histoire. Tout d’abord grâce à son entrée en matière. Gregor est métamorphosé dès les premières lignes du livre ce qui nous plonge directement dans le feu de l’action et nous donne envie de connaître le dénouement de l’histoire. J’ai aussi bien aimé la manière dont l’auteur met en place, au début de l’histoire, un lien plutôt fort entre Gregor et sa famille. Ils veulent son bien, sa sœur s’occupe de lui, ils sont justes effrayés par son apparence. Par la suite ce lien est détruit, surtout à partir du moment où son père lui lance une pomme dans le dos. A partir de cet instant il est entièrement renié par tout le monde, on lui donne juste de quoi manger et la pièce où il vit est encombrée et sale. J’ai particulièrement apprécié la double monstruosité présentée dans le livre, celle physique représentée par Gregor lui-même, et surtout le rejet de sa famille qui est la monstruosité la plus marquée. On voit bien que  seule l’apparence compte et que la personne en elle-même est complètement oubliée. Le passage le plus choquant du livre est la fin car, après le drame qui s’est déroulé, la famille décide de faire une balade et la sœur pense même au mariage. Gregor est déjà complètement oublié et c’est plutôt choquant de voir à quel point sa famille n’a pensé qu’à elle, préférant oublier l’un de ses membres plutôt que de l’intégrer et l’aider !

Je vous conseille ce livre car, même si il est court, sa lecture est très prenante et très intense, et ce qu’il dénonce nous marque fortement. S’il peut paraître ennuyant pour certaines personnes de par son côté « casanier » , ce livre reste tout de même très intéressant.

Kafka, Franz. La métamorphose. Gallimard, 2010. 129p. Folio classique. ISBN 978-2-07-041437-6

SOUDANT Lucas, 1ère1    

La découverte d’un mythe

Le mythe de Cthulhu, est une nouvelle écrite par H.P Lovecraft en 1926.

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Cthulhu, ce monstre datant d’une époque très ancienne presque indéterminable, est le centre d’un culte plutôt étrange et sanglant célébré à travers le monde. Seul homme ayant soupçonné l’existence de ce culte, le professeur Georges Gammell Angel décède dans d’étranges circonstances. Des policiers découvrent des hommes pratiquant un culte horrible au cœur d’une forêt où le jour ne pénètre jamais. Un cargo, disparu en mer depuis quelques mois, refait son apparition avec à son bord un homme mort et un survivant délirant à propos de chose horribles vues sur une île inconnue. D’autres mystères s’ajoutent à cette liste et attisent la curiosité du neveu du professeur qui décide de mener l’enquête pour comprendre la mort mystérieuse de son oncle…

La lecture est très prenante et très intéressante. Elle montre deux formes différentes de monstruosité : l’une physique, l’autre psychologique, liée au culte qui pousse les hommes à une folie meurtrière.  Ce roman est plein d’action : des voyages en mer, des expéditions dans une forêt profonde et obscure. Le suspense est aussi présent dans ce livre quant à savoir si le narrateur découvrira de quoi est réellement mort son oncle. Autrement dit : le cocktail parfait pour un livre passionnant.

J’ai bien aimé ce livre car il n’y a pas de chapitre ce qui nous évite de perdre le fil et nous empêche presque de quitter la lecture. Cependant, personnellement je n’apprécie pas les livres avec une fin ouverte, donc celle-ci ne m’a pas plu mais elle peut plaire à d’autres. Un autre point négatif  que j’ai relevé est l’utilisation d’adjectifs un peu particuliers comme « cyclopéen » qui est répété beaucoup de fois dans le roman. Sinon je garde un bon souvenir de ma lecture.

Ayant lu « L’appel de chtulu« et »Le mythe de chtulu« , deux traductions presque identiques de la même histoire, mon point de vue ne diffère pas entre ces deux livres.

Lovecraft, H.P. Le mythe de cthulhu. J’ai lu, 01-03-2019. 219 p.

Lovecraft, H.P. L’appel de cthulhu : suivi de notes sur l’écriture de la fiction surnaturelle. Points, 01-04-2015. 87 p.

 

 

Lucas, Soudant, 1ère1