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Author Archives: Marine Campedel

Idées concrètes pour des pratiques coopératives sans contact

Les Cahiers pédagogiques – S. Connac

.. . et vous, vous avez prévu quoi ?

Idées pour aujourd’hui et pour demain (O. Jacob)

Le blog de O. Jacob (cliquer ici) présente les idées de différentes personnalités. Le 28 avril dernier, Elena Pasquinelli a publié un article intitulé « comment transmettre à nos enfants les leçons de la crise ? ».

Twitt de Elena Pasquinelli

Sa première partie est consacrée à notre capacité humaine de prendre soin les uns des autres. E. Pasquinelli écrit : « Une espèce sociale – qui dépend des autres pour apprendre et qui s’approprie les inventions, techniques, stratégies de ses ancêtres et de ses pairs – se doit en effet de posséder un vaste arsenal d’outils (mentaux) pour tirer profit de la richesse de la connaissance et de la collaboration avec ses semblables. » Elle nous rappelle que l’enfant est biologiquement bien outillé pour se tourner vers autrui en détresse et pour évaluer les personnes et les informations qui se présentent à lui. Elle insiste aussi sur le devoir d’éduquer les enfants à la compassion, car même s’il existe un terrain naturel, il présente des défauts, des biais. La seconde partie traite donc naturellement de l’esprit critique et scientifique, ce sujet au coeur de toutes les publications de l’auteur. E. pasquinelli défend la méthodologie scientifique comme la meilleure façon d’étudier la complexité des événements (par exemple l’analyse d’un nouveau virus) et d’en tirer des éléments objectifs, partageables. Pour elle aussi il faut repenser les finalités de l’école en visant d’abord la compassions et l’esprit critique.

 

L’après-Covid : synthèse de Jocelyn

Synthèse de la conférence L’après-Covid – JReulier

Suite à la publication du CSEN …

Mardi 5 mai, le Conseil scientifique de l’éducation nationale (CSEN) a publié un document de 15 pages afin de lister ses recommandations pédagogiques pour accompagner le déconfinement et envisager sa sortie. A cette occasion, son président, Stanislas Dehaene a publié un article dans le journal Le Monde en date de ce mercredi 6 mai. J’en conseillerais volontiers la lecture, non pour sa portée strictement politique, mais pour son regard sur l’évolution du système éducatif. Ce que j’entends par dimension politique, c’est le soutien apporté au Ministère de l’Education Nationale que je n’ai pas à commenter, à savoir la justification de la réouverture des écoles et la reprise, à la rentrée, de toutes les évaluations nationales.

Ce texte mérite toute l’attention des membres du GRENE MONDE, parce qu’il s’inscrit dans notre réflexion sur les conséquences du confinement. A savoir l’idée que la crise que nous traversons peut jouer un rôle important dans l’évolution des pratiques quotidiennes de l’école et au-delà se répercuter sur l’ensemble du système. Comme si après des années de contrôle par le truchement des inspections et après deux décennies de surcharge des programmes souvent irréalisables sur une année scolaire, l’initiative était redonnée aux établissements, aux enseignants et aux acteurs de terrain.

Stanislas Dehaene ouvre la porte sur 3 nouveaux facteurs d’évolution : des initiatives locales, des supports numériques variés, cohérents et coordonnés, un nouveau regard sur l’évaluation :

  • Les initiatives locales font référence à la création de clubs d’activités ou de projets à construire « ensemble » (élèves et enseignants). L’auteur en appelle à tout ce qui peut éveiller la curiosité des élèves et le développement de leurs compétences. Il invite aussi à de nouvelles relations avec les familles.
  • En ce qui concerne le numérique, le titre même de l’article est parlant puisqu’il reprend une phrase de cette tribune du Monde : « Nous avons besoin d’un Netflix pédagogique, centralisé et gratuit. » Encore faut-il que le terme de centralisé ne débouche pas sur une forme de « monopole de la
    pensée ».
  • Enfin Stanislas Dehaene, souhaite ce qu’il appelle une « dédramatisation de l’idée de l’évaluation » en s’orientant vers des formes d’auto-évaluation. A nous de savoir saisir cette occasion pour alléger le poids de l’évaluation sommative au profit d’une évaluation formative tournée vers les apprentissages et les progrès des élèves.

Christian Philibert

Le conseil scientifique et le confinement ?

Sur le site du conseil scientifique de l’Education Nationale (CSEN) a publié en ce début du mois de mai un document pdf  présentant des recommandations pédagogiques en vue du déconfinement … une bonne occasion pour les auteurs de rappeler les 4 piliers de l’apprentissage (attention, engagement actif, retour rapide d’information, consolidation favorisée par des rythmes biologiques respectés).

Conséquences du confinement ?

Stanislas Dehaene : « Nous avons besoin d’un Netflix pédagogique, centralisé et gratuit »

Le président du conseil scientifique de l’éducation nationale souhaite que des enquêtes mesurent les conséquences du confinement sur les performances des élèves à la rentrée.

Propos recueillis par  Publié le 5 mai à 11h51 : cliquer ici

 

Questionnons le rôle de l’école

Notre survie dépend de notre capacité à éduquer les enfants et les adolescents pour faire face au gros temps qui menace de devenir la règle pour très longtemps. Shutterstock

« Penser l’après pour une école de l’essentiel » de Charles Hadji, le 1er mai 2020, Lu dans TheConversation

Cela m’a fait penser à ce document sur les finalités de l’école de France Stratégie, dans lequel finalement une finalité principale est financièrement assumée, « organiser la compétition scolaire » pour accéder aux places sociales, et 3 autres essayent de survivre : « préparer les élèves au monde professionnel, accomplir leur personnalité et transmettre une culture commune ». Le propos de Hadji sur les finalités scolaires est un peu différent.

Il met le doigt sur la nécessité de prendre soin des jeunes générations, de les éduquer en transmettant des savoirs issus des générations passées et en les préparant à « affronter des temps tourmentés ». Il nous invite à repenser « ce sans quoi » l’avenir serait compromis, à repenser les contenus et la forme de la transmission. Dans ce temps de guerre au virus, l’auteur parle d' »armer » les élèves pour qu’ils s’approprient les « trésors » utiles à « leur survie ». Le numérique et les modèles de comportement socio-effectivo-cognitifs (attitude, état d’esprit, méthodes) sont à l’honneur. Il nous faut développer nos pouvoirs humains mais avec humilité, à la façon d’un « smartphone que l’on enrichit avec des applications » (?!). Tout cela pour accéder à « l’exercice d’activités socialement utiles, et grâce auxquelles ils pourront vivre heureusement dans leur vie quotidienne » (ils=les heureux éduqués du futur).

Ce résumé est bien sûr biaisé (à vous de vous faire une opinion en lisant l’article), mais, si la conclusion sur la réflexion éthique de notre pouvoir agir me paraît intéressante, le reste de l’article ne me semble pas révolutionnaire dans ses propositions. Les moyens énoncés sont déjà prônés depuis longtemps … c’est juste qu’on ne s’y mettait pas vraiment et que dans l’urgence, chacun bricole car il ne suffit pas de transposer ce qui se faisait en présentiel pour que les élèves s’engagent dans les apprentissages. Cela est-il pour autant efficient ? Le système éducatif, en temps de confinement, fonctionne-t-il bien ? En outre, la visée utilitariste me paraît étriquée et ce qui sera utile demain n’est pas connu. L’imagination et l’innovation sont mentionnées mais justement, comment les favoriser ? Comment développer le goût pour le nouveau, pour la curiosité, qui semblent mis à mal par notre système traditionnel et par l’insécurité actuelle ? C’est bien à des questions sans réponse actuellement que les jeunes devront répondre (et il faudra même savoir poser les bonnes questions), avec nous ! Peut-être que face à l’urgence de la situation, la relation pédagogique doit changer et les éducateurs comme les jeunes générations doivent apprendre à agir certes, mais surtout à créer ensemble le monde de demain plutôt que de ressasser de vieilles recettes qu’il faudrait absolument transmettre. Un chemin d’éducation pour tous, pas seulement les jeunes !

Et si plutôt on (re)lisait les 7 savoirs nécessaires à l’éducation du futur de Edgar Morin (1999) ? accessibles ici

 

 

 

Le cerveaurium à Toulouse

Pas nouveau mais je ne le découvre que maintenant … il aurait dû être présenté à Toulouse pendant la semaine du cerveau en mars 2020, par l’association Les Chemins Buissoniers, qui mêle arts et sciences, avec un résultat étonnant si l’on en croit la vidéo …  Une façon poétique et pédagogique d’exploiter nos ondes cérébrales !

La place du corps ?

Retour à l’école: l’absence d’éducation physique dénoncée Les enseignants spécialisés s’inquiètent pour la santé des élèves. quebec.huffingtonpost.ca

Accès à l’article : cliquer ici

Le 29 avril, l’Huffington post publiait cet article, qui concerne le Canada. Au delà de la situation canadienne, cet article pose la question de la place du corps pendant le confinement mais aussi après : notre propre corps, avec le soin qu’on y apporte chacun mais aussi le corps de l’autre, avec le respect des distances maintenant imposées et la possibilité d’être porteur du virus sans le savoir. Cela pourrait constituer un joli programme éducatif, non ?

En France, il serait intéressant de regarder les propositions reçues par les enfants, suivant leur âge, pendant le confinement. J’avoue que le prof de mon enfant (4ème) a envoyé 2 programmes à faire (gainage, pompes, fentes, squats, abdos etc. toutes les 20s et 10s de récup … en boucle tous les jours depuis le début + un programme d’étirement) … avec (prendre une grosse voix) évaluation à la clé le jour du retour … débrouillez-vous ! Nous avons tous fait des progrès, l’activité étant devenue familiale, mais nous nous ennuyons un peu … du coup nous commençons à papillonner sur les sites de yoga ou des clubs de gym … histoire de bouger régulièrement (nous avons la chance d’avoir de l’espace dans la maison).

Où est finalement l’éducation physique et sportive ici ? Suffit-il d’appliquer un programme pour être dans les clous ? Dans notre cas, les parents ne sont clairement pas de bons remplaçants des éducateurs professionnels … nous ne sommes jamais certains de bien faire les mouvements imposés … nous pourrions filmer notre fils et envoyer la vidéo au prof pour qu’il fasse un retour ? ou pour que les enfants comparent leurs mouvements ? non, rien du tout … silence radio du prof après l’envoi de 2 pdf … n’est-ce pas étonnant alors que la santé devient l’objectif mondial numéro 1 ?

N’hésitez pas à réagir avec votre expérience et vos questionnements !

Connaissez-vous TheConversation ?

C’est une revue en ligne, avec un esprit scientifique puisque les auteurs sont des chercheurs académiques.

Pendant toute cette période de confinement, les auteurs ont mis en avant l’esprit critique, les biais cognitifs … en lien avec le Coronavirus en particulier. Les articles sont renouvelés tous les jours. J’y puise beaucoup d’inspiration !

Hier, Didier Jourdan proposait une réflexion sur la réouverture des écoles : cliquer ici

Il rappelle que la réouverture est motivée par le souci d’un accroissement des inégalités scolaires (moyens matériels et relations des familles à l’école) et décrit ce qui s’est déjà fait à l’étranger. L’enseignement hybride paraît la solution durable à instaurer, en tablant sur le numérique et un accompagnement des professionnels de l’éducation. Evidemment le respect des mesures barrières implique une étude de faisabilité complexe pour la reprise du présentiel, avec des contraintes matérielles fortes. Il conclut avec l’idée que l’école n’est pas un simple instrument de la santé publique mais bien un acteur clé du fait de l’éducation et des conditions de vie qu’elle offre aux élèves.

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