Quand Charles Perreault s’invite à la maison pour les grands et les petits

Une collection «émotion»

Contexte

Sitelle, la marque des produits du DNMADE d’Autun lance une collection d’objet pour la maison «qui crée du lien».

Voir le thème de la Biennale de Saint Etienne 2019, ME YOU NOUS – Créons un terrain d’entente

Demande

Les objets ont une fonction d’usage, mais pas seulement, dans le cas d’une collection «émotions», il s’agit de créer des panneaux japonais coordonés à un luminaire sur le thème des contes de fée de Charles Perreault.

Les contes de fée 

Dans son livre Psychanalyse des contes de fée, Bruno Bettelheim, suggère que les contes de fée propoe à l’enfant des scénarii pour l’aider à donner du sens, à interpréter ce qui dans le monde (des adultes) leur échappe. Ils sont formateur pour l’aider à grandir et affronter la réalité.

Ce n’est pas seulement parce que le méchant est puni à la fin de l’histoire que les contes ont une portée morale ; dans les contes de fées, comme dans la vie, le châtiment, ou la peur qu’il inspire, n’a qu’un faible effet préventif contre le crime ; la conviction que le crime ne paie pas est beaucoup plus efficace, et c’est pourquoi les méchants des contes finissent toujours par perdre. Ce n’est pas le triomphe final de la vertu qui assure la moralité du conte mais le fait que l’enfant, séduit par le héros s’identifie avec lui à travers toutes ses épreuves. A cause de cette identification, l’enfant imagine qu’il partage toutes les souffrances du héros au cours de ses tribulations et qu’il triomphe avec lui au moment où la vertu l’emporte sur le mal. L’enfant accomplit tout seul cette identification, et les luttes intérieures et extérieures du héros impriment en lui le sens moral.

Les personnages des contes de fées ne sont pas ambivalents ; ils ne sont pas à la fois bons et méchants, comme nous le sommes tous dans la réalité. De même qu’une polarisation domine l’esprit de l’enfant, elle domine le conte de fées. Chaque personnage est tout bon ou tout méchant. Un frère est idiot, l’autre intelligent. Une sœur est vertueuse et active, les autres infâmes et indolentes. L’une est belle, les autres sont laides. L’un des parents est tout bon, l’autre tout méchant. La juxtaposition de ces personnages opposés n’a pas pour but de souligner le comportement le plus louable, comme ce serait vrai pour les contes de mise en garde […]. Ce contraste des personnages permet à l’enfant de comprendre facilement leurs différences, ce qu’il serait incapable de faire aussi facilement si les protagonistes, comme dans la vie réelle, se présentaient avec toute leur complexité. Pour comprendre les ambiguïtés, l’enfant doit attendre d’avoir solidement établi sa propre personnalité sur la base d’identifications positives.

 Extrait de Psychanalyse des Contes de fées. Robert Laffont, 1976

Les contes de Charles Perrault 

Les Contes de la mère de l’Oye.

La Belle au bois dormant.

Le Petit Chaperon rouge.

La Barbe bleue.

Le Chat botté

Les Fées.

Cendrillon.

Riquet à la houppe.

Le Petit Poucet.

 

Cahier des charges

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