Les 4e célèbrent les Noces de Figaro au Manège

Ce mercredi 6 avril 2022 au matin restera peut-être pour les élèves de 4e de notre collège une expérience mémorable. Les six classes de l’établissement ont assisté à la séance scolaire de l’opéra de Mozart LES NOCES DE FIGARO, avec un livret en français d’Eric-Emmanuel SCHMITT que le metteur en scène et chanteur lyrique Zoltán CESKÖ a également travaillé à partir du texte théâtral de BEAUMARCHAIS La Folle journée ou le Mariage de Figaro.

 

Six classes de 4e, c’est-à-dire tout un niveau, en partance pour un spectacle d’opéra, c’est déjà une aventure en termes d’organisation, de financement et de préparation culturelle et musicale. L’originalité d’un tel projet pour les élèves consiste à assister pour la première fois (ou presque ! ) à un spectacle vivant où officient un orchestre et des chanteuses et chanteurs lyriques, doublés de comédien.nes talentueux mais aussi à intervenir en tant que choristes, lors de la reprise de trois airs préalablement travaillés au collège en présence du metteur en scène et de son pianiste et bien sûr des enseignants d’éducation musicale, respectivement Madame REBOUT et Monsieur SOLBACH les mardi 8 et mercredi 9 février 2022.

Dans cette oeuvre, on parle d’un jeune couple de valets, Suzanne et Figaro, qui veulent se marier. Seulement, le comte est très attiré par la jeune femme et va tout faire pour que les noces n’aient pas lieu.

« Impressionnant, surprenant, bizarre… » : voici trois adjectifs collectés au gré des conversations à la sortie du spectacle. C’est vrai que la première rencontre avec l’opéra ne laisse pas indifférent.e. Certaines personnes ont réussi à « entrer »  plutôt facilement dans l’univers théâtral et musical des Noces de Figaro tandis que d’autres ont été plus réservées quant à la mise en scène et au jeu d’acteurs. La seule réaction qui a été (quasi) unanime est l’admiration quant à la prestation de la soprano Julie Mathevet, une chanteuse lyrique douée et une excellente comédienne.

Auprès des adultes qui ont encadré cette sortie culturelle, les retours sont enthousiastes. Si certain.es élèves ont dit s’être « cassé les pieds » (posture rebelle pour ne surtout pas avouer de bonnes sensations ?), la plupart ont été impressionnés par la puissance de l’orchestre et des chanteurs capables de performances vocales sans se « casser la voix » . Pour autant, combien seront celles et ceux à retourner à l’opéra et à oser « casser les codes » de la culture populaire ?

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