Les dieux d’Egypte font escale à Grenoble

Billet rédigé d’après le travail de Natasha V. de 1ère option HIDA fac

Le musée de Grenoble propose une exposition événement dédiée à l’Égypte antique. «Servir les dieux d’Egypte» est une exposition qui est organisée au musée de Grenoble du 25 octobre 2018 au 27 janvier 2019.

Cette exposition doit beaucoup aux frères Champollion, Jean-François et Jacques-Joseph, les pères de l’égyptologie moderne. Mais également au comte de Saint-Ferriol, un passionné d’Egypte qui s’est attelé, sa vie durant, à enrichir les collections. Parti en expédition dans les années 1840, il rentra en effet du pays des pharaons avec des caisses entières d’objets achetés sur place. Après sa mort, c’est son fils qui en lègue une partie au musée de Grenoble permettant à celui-ci d’avoir une remarquable collection d’antiquités égyptiennes : près de 400 pièces, dont 12 cercueils découverts dans la nécropole de Thèbes.

Le musée du Louvre est associé à cette exposition. 200 œuvres sont en effet prêtées par l’institution parisienne. Toute une équipe s’attelle au transfert des pièces sous la tutelle de régisseurs d’oeuvres qui s’assurent que les opérations se font en toute sécurité. Marc Etienne, le conservateur du département des antiquités égyptiennes, supervise quant à lui les opérations.

Le musée de Grenoble offre un plateau de 1000 m² divisé en plusieurs périodes, symbolisées par différentes couleurs. Pour exploiter au mieux cet espace, le musée a, pour la première fois, fait appel à une scénographe, Cécile Degos. Celle-ci a pour mission de présenter au mieux les 273 antiquités recensées dans cette exposition tout en respectant une cohérence historique et scénographique et certains impératifs, comme la sécurité. Pour sublimer une pièce et faire apparaître ses moindres détails, des éclairagistes maîtrisant des techniques de pointe, ont été mobilisés.

Cette exposition, qui a nécessité plus d’un an de préparation, nous éclaire sur l’adoration sans faille des Egyptiens pour leurs dieux. Elle détaille aussi la place et le rôle prépondérant des femmes, des adoratrices et des chanteuses. Elle explique l’importance des prêtres qui occupaient les plus hautes fonctions politiques. Une immersion donc, à l’intérieur du fonctionnement de la vie du temple de Karnak, le plus grand d’Egypte, bien loin des grandeurs des pyramides et du luxe des pharaons. Une exposition qui raconte une autre Egypte, passionnante et mystérieuse.

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