Douze ans d’esclavage, Solomon Northup.

D’après ces mémoires, Solomon était un homme noir, qui vivait dans l’Etat de New York au milieu du XIXe siècle. Il est musicien, et il est dans la position où pour lui l’égalité existe. En 1841, il est pris au piège par deux organisateurs de spectacle qui lui offrent de l’argent pour jouer de la musique : ils lui proposent de le payer 1 dollar par jour, plus 3 dollars par représentation. Solomon accepte et quand ils arrivent à Washington, ils fêtent ça autour d’un dîner et boivent beaucoup. Il se sent mal, va se coucher, et se réveille enchaîné dans un cachot. C’est le début de ses mésaventures. On l’expédie à la Nouvelle Orléans et là tout est nouveau pour lui, jusqu’à son nom qui sera désormais Platt. On change son nom, lui retire ses papiers, il perd toute preuve de son identité, et finit par être vendu comme esclave. Tout est vu à travers lui, on sent beaucoup la cruauté et la brutalité qu’il y a autour de lui et la déshumanisation du travail.

 

Quand il arrive dans les plantations, il a trois maîtres différents qui le traitent chacun à sa manière :
– Ford, qui est une personne assez bienveillante, et qui se veut charitable;
– Edwin Epps, qui est très sadique et très brutal;
– des personnes comme le juge Turner, qui est lui très mystérieux.

 

On peut dire de Solomon que c’était un homme persévérant et très courageux malgré ce qu’il a pu vivre. Quand il était esclave, il est resté fort et a gardé la tête haute, c’est pour moi vraiment une marque de solidité d’esprit et de stoïcisme. Il était aussi très intelligent, et a vite compris qu’il pouvait mourir d’un moment à l’autre, ce qu’il pouvait faire de mieux était de rester vivant, car en restant en vie il avait l’espoir de pouvoir trouver une issue, de pouvoir revoir sa famille, c’est pour ce fait qu’il s’accroche même dans les plus atroces circonstances. Il y a une modestie, mais aussi une droiture chez Solomon.

 

Les Mémoires de Solomon s’appuient beaucoup sur le fait que l’esclavage était vraiment une pratique injuste, en nous montrant les inégalités et la manière dont les esclaves étaient traités. Le livre témoigne de la vie de Solomon, mais aussi de la réalité de l’eclavage à cette époque. Après la lecture de cet ouvrage, je me suis sentie vraiment mal face à toutes ces maltraitances, le roman nous fait vraiment vivre la vie de Solomon et on peut très facilement se mettre à la place des esclaves, c’est bouleversant.

 

Solomon insiste sur les évènements très marquants de sa vie qui sont :
– Quand on l’enlève, et qu’on le force à dire qu’il n’est qu’un esclave enfuit de Georgie;
– Quand Epps force Solomon à battre Patsey car il n’en a pas la force;
– Ou quand il montre qu’il ne peut pas donner sa confiance, car il a été trahi par un blanc à qui il avait donné une lettre à poster et que ce dernier a été la donner à Epps.

 

Ces textes donnent une image raciste et sans pitié de l’Amérique.

 

Le texte appartient au genre des Mémoires car tout ce qui y est écrit s’appuie sur des faits réels. L’auteur, en nous racontant sa vie, argumente par des exemples (ici de sa vie) et témoigne par son « expérience » la réalité de l’esclavage au XIXe siècle.
Exemples :
– Solomon est enlevé, et arrive à la Nouvelle Orléans, on lui change tout jusqu’à son nom, et on le force à dire que son nom est Platt.
– Solomon arrive à la plantation d’Epps, qui est un homme cruel et sans compassion. Il profite beaucoup de ses esclave, jusqu’à violer Patsey.
Ces deux exemples ne sont pas les seuls, mais pour moi ils sont très importants par leur injustice, leur atrocité et leur barbarie.

Ce texte a été écrit en 1853 par Solomon Northup, c’est une autobiographie. Elle est basée sur des déclarations de ce dernier, et a été écrit alors que l’esclavage n’était pas encore aboli.

 

Je pense de ce texte qu’il est très émouvant et réaliste. J’ai adoré le livre, et me suis plongée dans l’histoire jusqu’à m’être totalement intégré à ce qui y est écrit. Il me paraît avoir un sens, car il est très bien écrit et on peut avoir un témoignage sur l’esclavage au XIXe siècle.

 

L’esclavage aux Etats Unis commence peu après l’installation des premiers colons britanniques en 1619, et se termine avec l’adoption du XIIe amendement de la Constitution américaine en 1865. L’esclavage est basé sur un fondement racial, où tous les noirs sont considérés comme des moins que rien, et sont donc devenus esclaves. Petit à petit, dans la seconde moitié du XVIIe siècle, l’esclavage s’abolit dans les Etats du Nord du pays sous l’effet de décisions de justice et d’évolutions législatives ; en revanche, dans les Etats du Sud rien ne change et les esclaves restent esclaves. Les Etats du Sud utilisent beaucoup l’esclavage qui occupe un position centrale dans l’organisation sociale et économique, en effet cela coûte moins cher aux maîtres de plantations d’avoir des esclaves qui ne seront pas payés, et donc travaillent gratuitement, que d’embaucher de la main d’œuvre.

 

Dans les Mémoires de Solomon on remarque tout cela car Solomon et sa famille vivaient au début à New York, qui fait partie des Etats du Nord, et par la suite se fait kidnapper pour être envoyé dans les Etats du Sud où le fait qu’un noir soit libre n’est pas concevable ou meme réaliste.
Un consensus s’était dessiné au sein des républicains pour une abolition générale de l’esclavage sur l’ensemble des Etats Unis. Les élections de 1864 donnent le pouvoir aux républicains qui prirent l’étiquette « d’unionistes », ils représentent deux tiers des suffrages nécessaires à l’adoption d’un amendement qui est voté le 31 janvier 1865 (le XIIe amendement).

 

Le moment qui m’a le plus touché, est le moment où Bass, qui est un homme blanc libre, fait une sorte de discours à Epps sur l’esclavage en lui disant que, en résumé, l’esclavage ne devrait pas être, et que la liberté est un ddoirt pour tous et ne devrait pas être interdit juste parce que d’autre n’ont pas la même couleur de peau que nous, ou les mêles origines. Son discours, même si Epps n’y prête pas plus attention et ne change pas ses convictions pour autant, est très touchant. Car de tout le film, dans les Etats du Sud, jamais on avait vu ou rencontré (dans les Mémoires de Solomon) un homme blanc fier de ses convictions contre l’esclavage et qui soutient vraiment les noirs. Car tous les blancs que Solomon a rencontré dans les Etats du Sud etaient : soit cruel, soit l’ont trahi, soit avaient trop peur des représailles si seulement ils aidaient Solomon, mis à part Ford qui était certes un esclavagiste mais avait de la compassion et a tout de même défendu et sûrement sauvé la vie de Solomon.

Delphine S.


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